Smart Book, un MID, un tablet PC, un netbook et plus encore le tout en open hardware

closeCet article a été publié il y a 12 ans 7 mois 12 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

Je vous avais présenté il y a un peu plus d’un an le Touch book produit par la société Always Innovating. Il s’agissait d’un ordinateur d’un genre un peu particulier dont les spécifications matérielles étaient ouvertes. Autrement dit, vous pouvez télécharger les plans de la machine pour la construire vous-même ou encore en faire une version modifiée.

Le Smart Book reste fidèle à cette conception ouverte et reprend en partie les spécifications du Touch Book et améliore encore son côté modulaire. En effet, il est constitué :

  • d’un MID (Mobile Internet device) appelé Mini-Book qui est un gros un smartphone Wifi mais sans antenne GSM pour la téléphonie. Seule la téléphonie par VoIP est donc possible. Il est équipé d’un processeur ARM de 1GHz de Texas Instruments : le DaVinci DM3730 ainsi que de 512Mo de RAM. La capacité de stockage de base est de 256Mo extensible par une carte MicroSD de 8Go.
  • un écran tactile multi-touch de 8,9 pouces de diagonale pour une résolution de 1024×600 pixel dans lequel le MID est enchâssé pour bénéficier d’un écran encore plus confortable et en faire un tabletPC.
  • un clavier qui s’ajoute à l’écran pour obtenir l’équivalent d’un Netbook.

Smart Book Always InnovatingChacun de ces modules dispose de ces propres batteries qui ont la capacité de se transférer l’énergie de l’une à l’autre pour offrir à l’ensemble une autonomie importante.

Il existe également une version du Smart Book appelée Touch Book II qui est constitué de l’écran tactile intégrant la carte mère du Mini-Book auquel s’ajoute le clavier.

Il est  également possible de brancher l’écran tactile sur un autre PC pour en faire un écran complémentaire à l’aide d’un convertisseur USB/HDMI.

Pour le système d’exploitation, vous avez le choix entre Android 2.1, Ubuntu 10.04 ou un OS Linux « maison » : Angstrom-based AIOS. Une vidéo montre également le Smartbook fonctionner avec une version alpha de Google Chrome OS. Vous découvrirez au passage le visage du fondateur de Always Innovating : Grégoire Gentil qui comme son nom et son accent le laisse à penser est un français.

Une particularité du Smart Book est sa capacité d’exécuter deux systèmes d’exploitation en parallèle et de pouvoir basculer de l’un à l’autre sans avoir besoin de le redémarrer. Si c’est techniquement intéressant, je me demande si cela apporte quelque chose à un utilisateur « classique ». Le geek qui sommeille en nous sera par contre ravi.

Quelques chiffres sur les prix annoncés en pré-commande pour une disponibilité en fin d’année :

  • 199$ pour le Mini-Book seul,
  • 369$ pour l’écran et le Mini-Book,
  • 549$ pour l’ensemble des modules (clavier compris)

Le Touch Book II est annoncé à 399$.

[Source]

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

15 Responses

  1. MCMic dit :

    Mais pourquoi ils ont pas mis de GSM dans le chose -_-

    Du coup là ça me parait génial j’ai envie d’en avoir un tout ça, mais je vois absolument pas ce que je pourrais en faire 😀

  2. Bonob0h dit :

    Y en a qui devraient prendre des cours d’ergonomie, design, marketing, etc 😉
    Que ce soit « ouvert » ok … mais il serait bien d’en profiter pour faire mieux que ce qui existe 😉

    En ce qui me concerne j’ai déjà tout un panel de petites choses comme ça en mieux 😉 et en plus c’est une gamme avec des bien sur un ensemble d’outils / matériels … interagissant les uns avec les autres et si on prend le tout … on a 5 matos la ou il en faut actuellement … pas moins de 15 à 20 😉 Et bien sur avec une « ouverture » façon bonob0 … qui fait payer cher ceux qui s’engraissent … jusqu’à pas cher pour ceux qui ne payent pas d’impôts 😉

    C’est visible … en immersion 3D … c’est un des dev d’un certain iceberg 😉

  3. Bardamu dit :

    Bonjour,

    L’aspect modulaire du hardware est selon moi un frein.

    En effet, on se souvient de certains netbooks de première génération avec un téléphone skype sur la droite de l’écran et maintenant d’un APN Ricoh qui permet de changer en une seule manipulation l’objectif mais aussi le capteur du boitier (le Ricoh GXR). Il y donc quelques tentatives mais qui se montre toujours infructueuses (je ne crois pas me tromper).

    Au delà de la prouesse technologique, il y a selon moi trois écueils à la démarche:
    – le prix de l’ensemble est toujours exorbitant
    – la qualité de fabrication est difficilement maintenue car les système d’enchevêtrement des modules sont plus sensibles à une certaine usure
    – et surtout , le marketing c’est viser un besoin précis. Or, quand on propose des tas de modules, on brouille son positionnement et on donne l’impression de tout faire moyennement.

    Donc, en synthèse, j’y crois pas trop à ce bidule 😉

    A +

    B

  4. Philippe dit :

    @Bardamu : une gamme de matériels qui soient compatibles et complémentaires entre eux ça me semble bien. Les outils sont toujours hyper-spécialisés pour hyper-cibler. Pourquoi pas… Mais si c’est pour se retrouver avec une multitude de bidules qui ne savent qu’à peine se causer, l’intérêt pour moi utilisateur me semble limité. De plus le coût total de ces bidules ne sera pas faible non plus…

  5. Bardamu dit :

    @pscoffoni: que des terminaux soient compatibles, oui, ça me semble une évidence.
    Mais ici, c’est un billet sur une proposition globale qui est décrite et dont l’argument principale de vente est justement l’aspect modulaire.
    C’est cette ligne directrice qui ne me convainc pas.
    Ca ne peut pas être un argument en soi (enfin, je crois… ;-)). Cela peut être même négatif dans la communication que l’on souhaite faire passer pour ce(s) produit(s).

    Pour qu’un produit existe (en terme marketing) il faut qu’il soit le meilleur dans un domaine particulier. Cf iPhone, le meilleur téléphone pour naviguer sur Internet en mobilité (je sens qu’on va me chambrer avec cet exemple) même s’ il arrive que tu sois couper en pleine conversation.
    Qu’en penses-tu?

  6. Philippe dit :

    Etre le meilleur n’est pas suffisant. L’histoire est pavé de super outils qui n’ont jamais trouvé leur public. Avant de vendre un truc il vaut mieux savoir si quelqu’un a une raison de l’acheter. Moi j’achèterais bien un truc modulaire parce que selon ma situation de mobilité cela m’éviterais de jongler entre plusieurs appareils qu’il faut synchroniser… Mais c’est mon besoin, je suis peut-être le seul 🙂 !

  7. Bonbon dit :

    @Barbamu:

    Je suis d’accord avec vous sur l’aspect Marketing, il faut qu’il “conceptualise” plus le truc, il y a une nécessité de pédagogie envers ceux qui ne connaissent pas le principe (et l’interet) des logiciels libres et des matériels libres.

    Il y a pourtant un réel interet, aussi bien pour les développeurs que pour le grand public.
    Pas qu’un seul en fait:
    1) La possibilité d’évolution sans devoir payer des sommes astronomiques.
    2) Le fait de partir parfois de bas et avec peu mais avec des possibilités d’évolution et d’ambitions bien plus grandes que les logiciels/matériels fermés (Il faut bien se rappeler que Linux n’avait pas d’interface graphique (c’est à dire de bureau) il y a à peine plus de 10 ans! Quand on voit le graphisme de Linux aujourd’hui, il n’a plus rien à envier à Windows, c’est meme l’inverse).

    Toutes ces sociétés qui fabriquent des matériels libres (Always Innovating, OpenMoko, BugLabs, les FabLabs (RepRap, Fab@Home, Usinette.org), Hackable-devices, etc) gagnent à etre connues.

    Leur point faible, bien souvent: Le manque de pédagogie (et de marketing, mais les deux sont liés, bien que je préfère la pédagogie au marketing, l’une étant la pour éveiller et ouvrir l’esprit, l’autre étant la pour formater et vendre à tout prix quitte à abrutir).

    Il ne faut pas hésiter à donner de l’aide (matérielle, financière, intellectuelle) à ces entreprises.

    C’est soit ça, soit on se tape encore Microsoft, IBM, Coca Cola et toutes ces merdes fermés qui pourrissent le monde en nous vendant des technologies après-gardistes à des prix défiant effectivement toute concurrence (difficile de faire plus merdique ET plus cher que Microsoft).

    Je ne sais pas vous mais je préfère la bonhomie et la finesse visionnaire d’un Stallman à celle d’un financier et hypocrite Bill Gates qui, bien qu’ayant une forme d’intelligence très efficace, a contribué à pourrir le monde et à utiliser son intelligence à sa façon, puis nous a créé sa fondation….
    Stallman n’a pas besoin de fondation pour “réparer” quoi que ce soit. Il a donné, il a partagé, il a fait sa part dans la communauté humaine.
    Et puis bon, sans m’égarer, la fondation de Gates ne sert pas vraiment à “réparer” quoi que ce soit, mais c’est un autre sujet…

    La culture libre gagne à etre connue, défendue et partagée.

    Always Innovating a fait un excellent produit, un tout en un.
    Le genre de produits dont on reve, mais qui n’est jamais fabriqué, précisément pour des questions de ciblages précis à coup d’études de marché.
    Et puis ils ne sont pas idiots, on peut acheter le package complet, ou on peut acheter chaque objet séparément.
    Par contre, il serait effectivement temps qu’il se mettre à vendre en dehors de leur site web.
    Alors, au lieu d’acheter un Netbook de chez Acer, Asus, ou autre grande marque, pensez à Always Innovating, c’est comme meme bien mieux, et leur service client (auquel j’ai écris plusieurs fois en 2 ans) est très efficace et réponds bien plus vite que bien des grosses entreprises riches pourtant à milliards.

    A bientot!

  8. Bardamu dit :

    @Bonbon :
    j’ai l’impression que le point Goldwin des supporters du logiciel libre consiste à évoquer Bill Gates comme d’autres évoquent Hitler…bon, pourquoi pas 😉 Je précise cependant que mes commentaires n’évoquent pas Bill Gates. On peut construire un raisonnement qui n’a rien à voir avec Bill Gates ou Steve Jobs, heureusement…

    Et je reste quand même sur ma position malgré vos louables efforts pour me convaincre et, j’en suis sûr, la compétence technique des membres de cette entreprise.

    De manière générale, je reste certain que le marketing est un outil trop peu utilisé dans le monde des FLOSS et que ce genre de produit n’a pas d’avenir pour les raisons que vous retrouverez dans mes premiers commentaires.

    Mais j’espère me tromper…

  9. Bonbon dit :

    @bardamu:

    Le marketing a énormement remplacé la pédagogie, ce qui est logique car l’intention n’est pas du tout la meme:
    D’un coté on veut vendre à tout prix.
    De l’autre coté on veut partager l’information, le savoir, la connaissance.
    Je vous suggère (si vous ne connaissez pas) de chercher « Edouard Bernays » (ou orthographié « Edward Bernays ») qui est celui qui a inventé le terme « Relations publiques ».
    Mort depuis plus de 10 ans.
    Vous découvrirez les bases du marketing (qui sont en fait exactement les memes que la propagande).

    La logique du logiciel libre se veut différente car elle invite à remettre en cause les fondements de la société marchande.
    On ne peut donc pas utiliser les outils de la société marchande (meme si le marketing est un outil très tentant car efficace, il faut tout de meme bien comprendre de quelle efficacité on parle), surtout si ceux ci trouvent leur « équivalent » pour bien communiquer.

    La pédagogie est un outil adapté et permet de communiquer sur une création aussi.

    Alors, concernant Bill Gates!
    Eh eh, c’est vous qui le comparez à Adolf Hitler, on est d’accord! 😉
    Moi j’ai rien dit!

    Plus sérieusement, j’avais bien compris que vous ne parliez pas de Jobs ou de Gates, mais j’en ai parlé car je trouvais interessant de faire le parallèle entre 2 personnes phares dans l’informatique mais qui ont une vision radicalement différente: Stallman et Gates.
    Quant à Jobs, je n’en parle meme pas. Il n’invente rien, se contente de piquer les inventions de Xerox, de Sun (et d’autres) depuis 20 ans, et les redesignent à sa façon.
    Mac OS X est une farce, très mauvaise, dans laquelle on peut rester enfermé très longtemps.

    Bref, les belles idées ne peuvent pas exister en ne restant que sous formes de belles idées, je pense que l’on est d’accord la dessus.
    Il faut etre pragmatique, mais etre pragmatique ne veut pas dire qu’il faut adopter la meme vision que les autres.
    Si linux, et tous les logiciels/matériels libres doivent raisonner comme les grosses entreprises fermées, alors elles subiront le meme sort: Elles perdront.
    En se dénaturant, elles perdent la communauté qui les a amenés au sommet.
    Sun voit ses développeurs partir.
    Novell va mal et va vendre OpenSuse.
    Mandriva coule et Mageia a été nouvellement créé.

    La seule qui s’en sort très bien je trouve c’est Debian, et pourtant, c’est une association, pas une entreprise.

    Effectivement, Always Innovating et les autres, ne s’en sortiront pas dans les logiques de marché actuelles, sauf à devenir comme les autres (et donc perdre leurs spécificités, ce qui n’aura donc pas plus d’interet que d’acheter du Dell ou du HP).
    Mais dans une autre logique de systeme (qui est en train d’émerger et de s’installer très sérieusement), on peut espèrer qu’elles y arrivent.

    Vous espérez vous tromper, j’espère aussi que vous vous trompez! 😀

    L’avenir nous le dira!

    Ah en parlant de Gates (et d’avenir), il pense à l’avenir, et quelque chose me dit qu’il ne sera pas rose ( ).
    Ca me donne encore plus envie de passer à Linux, pas vous? 😉

    Allez, à très bientot! 🙂

  10. Bardamu dit :

    @bonbon:

    Il me semble que vous oubliez dans vos exemples Canonical, une des distributions les plus populaires avec justement une vision plus marketing que les autres.

    Mais pour revenir au produit qui fait l’objet du billet, vous déplorez qu’elle ne soit pas plus connue. Très bien, alors pourquoi refuser le marketing? Pourquoi faire le parallèle avec la propagande? Pourquoi ne pas se servir d’un outil qui permet à tant d’autre de réussir? Qu’il y a t-il d’infamant? En quoi consiste donc la pédagogie de façon concrète? Qu’est ce qui va la différencier du marketing?

    Et concernant le point goldwin, j’assume totalement . Bill Gates et du Steve Jobs n’avaient pas de rapport avec mon propos et je ne vois pas en quoi cela fait avancer les choses.

  11. Bonbon dit :

    @Bardamu:

    Oui oui, effectivement, j’ai oublié Ubuntu, c’est vrai!
    Ils ont beaucoup aidés! C’est certain.

    Il ne faut pas oublier tout de meme que Ubuntu est basé sur Debian, mais il est certain qu’Ubuntu a vraiment aidé à populariser Linux.

    Honnetement, je ne trouve pas vraiment qu’en terme de Marketing Ubuntu était bon.
    Jusqu’à recemment d’ailleurs, le bureau était très laid (ce n’est qu’un avis subjectif, mais couleur marron comme fond de bureau, c’est pas joyeux, et puis graphiquement ce n’était pas révolutionnaire).
    Je me suis toujours demandé ce que les gens trouvaient de + chez Ubuntu qu’ils ne trouvaient pas chez OpenSuse, Fedora ou d’autres.

    Mais depuis 2 ans 1/2 disons, je trouve qu’ils commencent vraiment à innover et à créer une distribution réellement grand public, et le point final est arrivé à mes yeux avec la nouvelle charte graphique (nouveau logo, nouvelles couleurs de bureau) qui en font une distribution à la fois fonctionnelle et assez classe graphiquement!

    Je n’assimile pas le marketing à de la propagande, je fais pire (lol): Le marketing EST de la propagande.
    Vous ne m’avez dit si vous connaissiez Edouard Bernays.
    Je vous invite vraiment à vous renseigner sur l’histoire de la propagande et l’histoire du marketing.
    Les deux sont intimement liés, idéologiquement et historiquement.

    Je vous invite à lire le livre de Edouard Bernays qui s’appelle Propaganda.
    Petit livre, rapide à lire, qui théorise tout cela. Traduit en français, bien évidement.
    Vous pouvez le trouver à la Fnac (mais je suis sur que vous pouvez meme le trouver à lire en PDF sur le net, en cherchant bien).

    J’accepte votre point Godwin, mais je vous en met un aussi alors: Vous avez été le premier à parler de Steve Jobs. 😀
    Je n’ai que parlé de Gates et de Stallman.
    Plus sérieusement, un point Godwin peut etre aussi une excuse pour ne pas parler de certains sujets ou de certaines personnes.
    J’ai répondu à votre propos comme je le sentais, et il se trouve que j’ai parlé de Stallman et de Gates.
    Ce n’est pas grave je pense, non? 🙂
    Et puis j’ai déjà expliqué pourquoi j’en ai parlé dans mes commentaires précédents.
    Gates, Stallman, Torvald, Jobs et d’autres, ont comptés dans le monde de l’informatique. En parler, les évoquer, n’empeche pas de construire un raisonnement.
    En tout cas, tout mon propos n’est pas basé uniquement sur le fait de parler de Gates et de Stallman.

    Pour répondre à votre question sur ce qu’est la pédagogie et ce qui va la différencier du marketing, je vous le redis (car j’avais déjà répondu):
    D’un coté on a un outil dont l’intention est simple: Vendre.
    De l’autre coté on un outil dont l’intention est tout aussi simple: Partager les connaissances.

    Si vous ne voyez pas la différence d’intention, de base, et de direction de société, je vais avoir du mal à vous en dire plus.

    Néanmoins, pour continuer ma réponse, je dirais que la pédagogie est l’art d’enseigner, de partager les connaissances, de manier la langue, de trouver les leviers, les métaphores, les analogies, et toutes les subtilités ingénieuses du langage, de la psychologie, de la connaissance (si possible, mais pas obligatoirement) de certains mécanismes du cerveau, dans le but de partager le savoir et la connaissance universelle.

    Le but final étant d’aider l’autre à comprendre le monde, l’univers, les autres, lui meme, à s’éveiller, à vivre mieux, à etre heureux.

    De l’autre coté, on a le marketing, qui est l’art d’entuber les gens avec tous les moyens nécessaires.
    Le but? Vendre, comme je le disais. A tout prix. Marketing, neuromarketing.
    On utilise les quasiment tous les memes outils que la pédagogie (« manier la langue, trouver les leviers, les métaphores, les analogies, et toutes les subtilités ingénieuses du langage, de la psychologie, de la connaissance (obligatoire) de TOUS mécanismes du cerveau (d’ou le neuromarketing), dans le but de fourguer tout et n’importe quoi, le plus chèrement possible.

    Le but final étant que les gens achètent les memes merdes, tout le temps, sans ne jamais etre satisfait, et qu’ils soit donc enchainés à leurs achats (et donc à leur travail pour pouvoir payer ces memes achats).

    Voila en gros, la différence entre pédagogie et marketing (pour moi. mais la définition de Wikipédia est pas mal: http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie ).

    Voila.

    A bientot 🙂

  12. Bardamu dit :

    bon, on sera pas d’accord …pas grave, Vous vous braquez et moi je risque de me braquer inutilement.

    Bonne soirée,

    B

  13. Bonbon dit :

    Euh… la c’est vous qui vous braquez.

    Je viens de relire mon post, et en dehors d’une seule phrase ( « Si vous ne voyez pas la différence d’intention, de base, et de direction de société, je vais avoir du mal à vous en dire plus. » ) qui n’est pas spécialement désagréable non plus, je ne vois pas en quoi je me braque.

    J’ai répondu à vos arguments et votre point Goldwin.
    Si ça ne vous convient, c’est dommage mais tant pis, je ferais avec!

    Bonne continuation.

  14. Philippe dit :

    J’ai pas eu l’impression non plus que le ton montait 🙂 Merci pour l’échange de qualité !

  15. Bonbon dit :

    De rien.
    Merci à vous pour votre site de qualité, c’est toujours un plaisir de le lire. 🙂