Solutions Linux 2011, comment va le logiciel libre ?
Pour mon premier salon Solution Linux et aussi ma première réelle occasion de me rendre sur un événement majeur du logiciel libre et de l’open source, je reviens l’esprit chargé de souvenirs de rencontres et d’impressions. Impressions qui parfois confortent des convictions acquises par le passé ou encore suscitent de nouveaux questionnements. Il en va ainsi du rôle et des relations entre le monde associatif ou communautaire et de celui des affaires des entreprises. Un écheveau dont les imbrications peuvent parfois laisser imaginer ou craindre de sulfureuses combinaisons.
Voici mes impressions et réflexions à chaud suite à deux journées passées sur le salon Solutions Linux durant lesquelles j’ai eu la possibilité d’animer des interviews et des débats pour la webTV Intelli’N TV que vous pourrez découvrir prochainement. Une expérience riche en enseignement sur bien des points pour quelqu’un comme moi qui n’avait jusqu’à présent que peu eu le loisir de sortir du contexte de la blogosphère du logiciel libre. J’ai écrit cet article dans le TGV qui me ramenait à Lyon mercredi soir.
J’avoue que suis plutôt fatigué, mais ça en valait la peine. C’était une occasion de prendre le pouls du logiciel libre. Je vous rassure tout de suite le patient est toujours en vie. Va-t-il pour autant bien, la question reste ouverte.
A écouter les exposants ou les visiteurs, certains ont trouvé le salon moins fourni qu’à l’habitude. Peut-être le changement de lieu d’exposition joue-t-il dans cette impression. Solutions Linux se déroulait l’année dernière Porte de Versailles. Un hall d’exposition doté si ma mémoire est bonne d’une grande hauteur de plafond. Au CNIT la Défense, on se limite au standard des 2,50 mètres. Côté fréquentation il semblerait qu’il n’y ait pas eu moins de monde qu’à l’habitude, mais cela reste à confirmer, car le salon ne ferme ces portes que jeudi soir 12 mai.
Rencontre de deux mondes
Ce qui est intéressant sur ce salon c’est la rencontre de deux mondes. Celui des entreprises qui gravitent autour du logiciel libre, de l’open source et celui de l’associatif. Comme chaque année un espace est mis gracieusement à la disposition des associations. Je dirais qu’à vue de nez cela représente bien un petit quart de la surface. J’ai pu constater que certains stands étaient vides, ce qui est un peu dommage surtout vis-à-vis d’autres associations dont les stands étaient plus que remplis. Défaut de mobilisation chez certains ?
La présence de tout ce monde en un même lieu est bien évidemment un moment privilégié pour se rencontrer, discuter et échanger. C’est également l’occasion de serrer les mains de personnes que l’on ne croise que par mail, notices StatusNet ou Twitt. J’ai pu faire la bise à Jean-Michel, serrer la main de Nicolas Hennion aka Nicolargo ou encore Alain aka Lordinux. Serrer la main aussi de lecteurs inconnus, de célébrités du web comme Tristan Nitot ou encore des activistes de l’APRIL comme Tanguy Morlier ou Frédéric Couchet. Il y avait aussi les lyonnais qui comme moi avaient fait le déplacement avec l’inépuisable Pierre-Yves Gosset de Framasoft ou encore Vanessa de l’ALDIL. J’en oublie sûrement et je m’excuse d’avance de ne pas les citer.
Chez les communautaires
Coté communautaire l’ambiance est franchement joviale et convivial et contraste évidemment avec l’approche plus professionnelle (même si parfois détendue) des stands des sociétés commerciales. Toujours dans les constats, il n’y avait pas beaucoup de costumes dans les allées communautaires, les pantacourts côtoyaient les jeans et les shorts. Les costumes auraient-ils peur d’affronter les pantacourts et les shorts 🙂 ? C’est dommage pour les uns, mais aussi pour les autres.
Pour finir sur mes impressions côté communautaires, j’ai constaté à plusieurs reprises le syndrome de ce que j’appellerais le double-badge. Coté pile le nom d’un projet, coté face le nom d’une société. Il est évident et normal que les communautaires aient besoin de vivre du fruit de leur travail et de valoriser financièrement leurs compétences. La création d’une structure « à objectif de performance financière » comme on lit parfois sur certains sites semble donc souvent inévitable.
J’ai bien senti lors de certains échanges le malaise de certains face à la crainte d’être accusé de « mélanger » les genres. Il est vrai que l’association d’activités associatives que l’on peut qualifier d’intérêt général à des activités professionnelles peut si l’on franchit certaines limites tomber dans le domaine de l’exploitation du bénévolat. Une pratique passible de poursuites judiciaires.
Pourtant, les associations peuvent tout a fait fournir des prestations et services. Des banques comme le Crédit Mutuel ou des assurances sont sous statut associatif. Bien sûr dans ce cas, ces associations ne peuvent prétendre a des dons qui offrent des réductions d’impôts,
N’oublions pas aussi que les associations peuvent créer des entreprises et en détenir la totalité du capital à l’image de ce qu’a fait la fondation Mozilla avec Mozilla Corporation aux USA. Une approche qui aurait le mérite de séparer les activités de prestations de service des activités associatives. Une façon pour la communauté de conserver une pleine gouvernance des choix de l’entreprise que ce soit en matière de rémunération ou d’utilisation des bénéfices.
Du côté des entreprises
Beaucoup d’éditeurs de logiciels libres ou open source sont présents. On retrouve là aussi une grande diversité de solutions depuis les racks de serveurs en céramique jusqu’aux outils de Business Intelligence dont il est toujours difficile de mesurer le niveau de recouvrement fonctionnel entre les différentes offres.
Tout les modèles économiques sont représentés :
- le logiciel sous licence libre accompagné de services tels que support, formation, intégration et pour les applications web l’inévitable logiciel en tant que service ou SaaS.
- l’open source à deux vitesses avec les outils disposant d’une version dite « communautaire » mais appauvris en fonctionnalité voir inutilisable dans un contexte professionnel et une version « Entreprise » payante.
- l’open core avec son noyau sous licence libre aux fonctionnalités plus ou moins étendues et ses extensions propriétaires.
- le logiciel propriétaire mais proposant des modules parfois sous licence libre pour répondre à certains besoins d’interopérabilité ou de plateforme d’exécution ou embarquant des briques open sources.
Une impression qui sera à confirmer est l’évolution de certains poids lourds communautaire dont le développement est supporté par des entreprises vers des formes de framework de développement. C’est notamment l’impression que j’ai eu avec Drupal. L’accent semble vouloir être mis sur la notion de distribution Drupal. Le logiciel entre alors dans la catégorie des commodités ou briques de base pour des solutions plus sophistiquées, mais supportées et déployées par des entreprises.
Mircosoft et ORACLE étaient présents, mais sur des stands quelque peu excentrés et peu visités sauf lors du débarquement de l’escouade libriste de GCU. Une présence que l’on pourrait qualifier de symbolique et qui leur permet probablement aussi d’être présent sur les conférences et autres ateliers pour présenter aussi leurs offres. A l’échelle de ces deux géants la participation à un Salon comme celui-ci ne leur coûte probablement qu’une somme tout aussi symbolique.
Peu voire pas de matériel informatique grand public. C’est dommage, car des acteurs comme Top-Achat ou LDLC qui fournissent des PC sans OS auraient été les bienvenus sur ce type de salon. Certains visiteurs, y compris des professionnels auraient ainsi pu découvrir le vrai prix d’un ordinateur lorsqu’il n’est plus vendu avec Windows et Office.
Le logiciel libre va-t-il bien ?
Je dirais qu’il ne va pas trop mal et qu’il est dans une phase que les spécialistes des graphiques et autres courbes d’adoptions appellent la phase de maturité. Mais en même temps de nouveaux (?) dangers semblent se pointer à l’horizon. Le mélange des genres entre business et associatifs, la tentation de recours à une approche partiellement propriétaire pour améliorer la rentabilité ou la prise en main de la gouvernance des projets communautaire par des entreprises me semblent faire parti de ces dangers.
En conclusion, je tiens à préciser si c’était nécessaire, que ces propos n’engagent bien sûr que moi et en aucune façon Intelli’N TV, puisque nous sommes sur mon site personnel. Je remercie la sympathique équipe technique qui a filmé mes interventions durant deux jours ainsi que Claire Potel et Jonathan Le Lous d’Intelli’N qui m’ont invités à ce salon.
Je vous laisse ces quelques questions afin de recueillir votre opinion :
Avez-vous déjà constaté « le mélange des genres » autour de projets communautaires ? Qu'en pensez-vous ?
- Acceptable (51%, 22 Votes)
- Condamnable (30%, 13 Votes)
- Sans avis (19%, 8 Votes)
Nombre de votes: 43
Pensez-vous que sur un salon comme Solutions Linux, le pantacourt ou le short est une tenue appropriée ?
- C'est sans importance (49%, 21 Votes)
- Oui (33%, 14 Votes)
- Non (19%, 8 Votes)
Nombre de votes: 43
Avez-vous l’impression que certains logiciels libres deviennent de simples briques uniquement utilisables par des spécialistes organisés en entreprises ?
- Oui (57%, 25 Votes)
- Non (34%, 15 Votes)
- Sans opinion (9%, 4 Votes)
Nombre de votes: 44
Trouvez-vous normal que des éditeurs de logiciels libres commercialisent des modules complémentaires sous licence non libre pour améliorer leurs revenus ?
- Non (56%, 24 Votes)
- Oui (42%, 18 Votes)
- Sans avis (2%, 1 Votes)
Nombre de votes: 43
Merci à travers cet article de nous partager tes impressions et ressentis pour ceux qui comme moi n’ont put être au rendez-vous.
Pour ma part, je trouve que le logiciel libre a de plus en plus bonne presse et qu’il n’a plus démontrer tous les avantages qu’il apporte (même si par pédagogie faut le répéter ad eternam).
Ces derniers temps, on ressent comme une inquiétude de la part des gros leaders sur le marché des logiciels propriétaires. Y’a ceux qui vont adopter et ceux qui vont vouloir détruire (mais là, il est trop tard pour ces derniers :)).
Alors que l’ancien Ministre du Travail, Alain Wauquiez, qui n’a jamais fait en sorte de créer de l’emploi, et soutenu par l’actuel Ministre de l’emploi Xavier Bertrant, lance une polémique et proposition de loi pour les les allocataires du RSA soit obligés d’avoir une activité bénévoles tout le monde s’indigne ! S’insurge !
Si vous aimez Mickey et que Disney proposait aux Fans de faire l’animateur, guides, etc, voir même acteurs dans les films, bénévolement, car c’est du « fun et du rêve », tout le monde manifesterait !
Quand un reportage montre les dérives de l’exploitation des stagiaires, ou parfois un petit patron fait fonctionner son entreprise avec 15 stagiaires, ou qu’un des leader de la communication qui vient en pleine crise d’augmenter de 20 % ses bénéfices fonctionne avec des unités composée de 15 salariés pour 45 stagiaires, tout le monde râle. Pire, les premiers concernés courbent l’échine car sans stage, pas de diplôme !
Une entreprise de surveillance Anglaise, vient de lancer un nouveau mode de surveillance. Au lieu de confier la surveillance des Caméras à a des agents de sécurités dument salariés, elle vient de lancer un concours ! Visionnez, bénévolement, et si vous voyez un délit et que vous avertissez l’entreprise, vous avez une prime ! La Personne ne semble s’insurger !
Quand des grands réseaux sociaux, qui enrichissent leurs dirigeants et actionnaires, demandent a leur membres de traduire bénévolement l’interface et bien d’autres textes pour rendre le réseau plus proche des langues de ses utilisateurs, la encore personne ne bouge ! Quand on le fait remarquer les réponses sont : c’est pour le bien de la communautés.
Il en est bien sur de même pour les mêmes types de réseaux sociaux, forums/tchat qui font appel a des modérateurs bénévoles, pouvant y passer des journées, alors qu’ils sont 2 à 10 fois plus nombreux que les employés de l’entreprise qui gagne encore de l’argent ! C’est pour le bien de la communauté !
Et bien sur, il en est encore et encore, de même pour le « Monde Du Libre » ou régulièrement les projets de développement commencent par un petit groupe informel, puis une association ! Et bien sur, surtout quand le projet atteint un seuil de notoriété, et comme c’est libres les plus « Hardis profiteurs » en profitent pour monter leur petite entreprise ! Certains bien sur avec des rêves de devenir Mark Zuckerberg ! Voir de Bill Gates et sa superbe fondation qui investit 98% dans des entreprises, et qui n’utilise que 2 % dont plus de 0,5 % de frais de gestions, pour faire le bien en donnant ce reliquat à des actions « humanitaires », pour la santé, l’écologie, etc et bien sur l’éducation ! Une éducation à la Bill Gates, forcément ! Bill Gates est un saint ! Il donne tout son argent à une fondation ! C’est vrai que tout le monde a oublié que Microsoft a failli être scindé car en situation de monopole, que nombre de procès pour concurrence déloyale lui ont été collé, etc ! Mais tout le monde a oublié et ne voir que la belle fondation !
BREF !
Et après on se demande pourquoi il n’y a pas d’emplois ! Que les entreprises n’embauchent pas ! Que le monde va mal, etc
Et bien sur « On râle » contre ces dirigeants, traders, et bien sur actionnaires qui gagnent des fortunes ! Et tous ces RMIstes, mécréants d’assistés qui ne foutent rien, etc !
Et pour se donner bonne conscience plus d’un millions de personnes ont déjà acheté « Indignez Vous »
ÉTONNANT NON ! 😀
ÉTONNANT, aussi, que ceux qui en parlent autrement sont « BIEN SUR » des méchants troll ! :p
ÉTONNANT, encore, que nombreux sont ceux qui pensent que le libre doit se bouger autrement, et que lorsqu’on propose de le faire, vraiment, pour justement montrer que pourrait se développer la notion de Développements/Créations/Logiciels/Etc Équitable, rares sont ceux qui prennent la peine de venir se bouger 😉
Ton commentaire amène la question évidente.
Qu’est-ce qui fait qu’on s’insurge ou pas ?
La réponse, peut-être plus complexe : manque d’information, question de culture, d’éducation etc…
@ David … Soit ! Mais dans ce cas quand on en parle les réponses sont souvent : mais non c’est pas si ou la … tu troll, etc !
Du reste encore récemment on vient de le constater, certains qui pensent le contraire, font pourtant beaucoup d’effort pour se justifier ! Justifier aussi que de toute façon c’est comme ça et qu’on est pas la pour remettre en question ! N’hésitant pas à rameuter des collègues, pour mieux « argumentaflooder 😉
Les autres eux, majoritaires, ne bougent pas … ne prennent pas la peine de vouloir en savoir plus, car trop souvent ça veux dire pour eux être mis au banc de la communauté ! De la même manière que « On meurt ou on ne quitte pas la famille ! La famille c’est sacré ! » <— Voix du Parrain bien sur 😀
Or les mêmes qui ne "bougent pas" applaudissent quand la liberté l'emporte sur la dictature !
Il sont donc bien conscient ! Ils ont l'information ! Et bien sur l'Education pour déjà comprendre les tenants et aboutissants !
Qu'attendent ils pour bouger ? Alors même qu'on leur propose de bouger autrement, par d'autres pistes, sans même avoir besoin d'entrer en conflit avec les communautés qui étouffent et auxquelles ils participent !
Rien ne les empêches d'avoir un pied ou ne serait ce qu'un orteil autrement, du reste sans forcément en parler ! L'eau proposée n'est pas froide 😉 A température ! 😀
Mais il est vrai que les majorités silencieuse attendent trop souvent le dernier moment pour agir ! Ceci alors même que ça peut leur retomber sur le coin de la figure de n'avoir pas agit autrement ! Que se soit de mourrir dans une révolution armée à se battre avec un lance pierre contre des canons, ou de se retrouver condamné pour complicité … de travail dissimulé !
Alors, s'il fut des siècles passés ou il était difficile d'agir, a contrario de notre époque et dans un milieu informatique ou il est simple de "migrer", ne serait il pas temps à ces majorités de se bouger, ne serait ce que progressivement ?
Quelques un/e/s l'ont compris et commencent ! Qu'attendent les autres ? Pour déjà venir commencer à mieux s'informer ? Puis peut être proposer de participer 😉
Même si je suis d’accord avec une très grande partie de ton commentaire, je pense que tout n’est pas si simple. Faut prendre en compte que la majorité est encore loin de fréquenter la lecture des réseaux d’information, blog, forum etc…La participation sur le Web est encore élitiste je pense (avec il est vrai des trolls qui s’en donnent à cœur joie).
Mais depuis 5 ans Internet, monte, monte…
Un seul souhait, qu’il reste toujours libre.
Au fait, on n’est pas en train de digresser vers un autre sujet là ?
Oops, désolé. 😛
@ David … ispice de troll qui veux détourner la conversation 😀
C’est pas si compliqué pour autant … et en ce qui me concerne j’ai vu les dérives dès les débuts … enfin dès que je m’y suis vraiment intéressé … 1965/96 … et commencé à en parlé 2 ans plus tard … Le soucis dans ce cas comme bien d’autres sont ceux qui ne veulent surtout pas que ça change et qui font beaucoup de bruit alors qu’en réalité minoritaire …
Ca ne change pas, ça n’avance pas ! Alors que linux est parti en avance de Apple avec plus de participant on est loin d’Apple coté poste de travail … et j’aime pas le Monsieur Multitravail 😉
Mais peut être pourrais tu toi troller dans le sens de mon commentaire pour lequel tu es d’accord 😉 je ne fournie pas la gaze et le sparadrap :p et qui sait si d’autres comme toi le faisait … partout … sur tous les forums … ça commencerait a faire du bruit 😉 ( tiens c’est une idée ça lever une armée de troll contre les dictatroll 😉 )
Si tu a des potes rameutes les 😉
🙂
Ça serait leur donner à manger. Ils n’attendent que ça, la mauvaise fois étant leur crédo.
Seule solution pour l’internaute : soit ignorer, soit se moquer (tant qu’à faire, autant s’amuser). Mais leur rentrer dans le lard avec des arguments béton et intelligent, cela tss tss… on y perd notre temps et notre énergie qui est bien plus utile dans d’autres domaines 😉
Solution pour l’administrateur : Avertissement avant de le bannir.
Comme quoi, même si on est amoureux de la liberté d’expression, les trolls nous montrent que cette dernière comporte des limites.
@ David … Bien sur il faut leur donner a manger pour mieux les gaver et, et et … mieux dénoncer pour les faire eclater comme des baudruches 😉
De cette façon ça permet de faire sortir du microcosme, montrer au Michus que le Libre existe et qu’on peux penser a eux , etc … du coup c’est aussi les autres « médias » qui s’emparrent du problème et en font leur choux gras … etc … la mayonnaise prend … et tous ceux qui ne sont même pas sensible au Libre peuvent du coup s’y interesser, etc …
Bien sur il ne faut pas commencer à troller n’importe comment 😉
Le mieux c’est déjà avant de participer a quelque chose qui d’un coté n’est pas directement dans le logiciel libre, mais qui l’utilise, et fait en sorte de montrer qu’on fait mieux en s’y prenant autrement … d’autant plus que sans même en parler ça rameute enormément de « Michus » …
Pendant ce temps tu prépare ce qu’il faut … un vrai plan « du Libre Bordel à l’EQUITABLE bien organisé »
Et ensuite ceux qui se sentent l’ame révolutionnaire partent à l’assaut des dictatroll 😉 ne serait ce que pour agiter le landernau :p et faire avancer plus vite …
Bref … le soucis est de trouver les participants pour le noyau 25 à 35 personnes / compétences qui fait autrement et permette de lancer vraiment les choses en montrant qu’on fait mieux autrement et equitablement …
Avec un peu de retard je viens de lire cet article… et de constater que mon « Lordinux » a été transformé en « Lordlinux » ! Je n’ai aucune prétention à être « Lord » ! « Lordinux » c’est simplement L’ordinateur Linux…
Philippe, ça m’a fait plaisir également de te rencontrer, en attendant de regarder les vidéos sur Intelli’n TV…
@Lordinux ben quoi, LordLinux ça le fait non 😉 C’est corrigé @+