Après MSN, Google Reader ferme, mais que fait le Libre ?

closeCet article a été publié il y a 11 ans 4 mois 24 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

porte-cadenasLes grands services en ligne ferment selon le bon vouloir de leur propriétaires pour pousser leurs utilisateurs dans d’autres services dont on estime la rentabilité plus certaine. Autant d’occasions dont le logiciel libre pourrait se saisir pour récupérer des millions d’utilisateurs. Mais que fait-il ? Il attend comme toujours que les utilisateurs viennent à lui.

Fermeture en série

Cet article est écrit en rebond à deux lectures matinales. L’une d’un lecteur qui me suggérait un article sur la fin de MSN qui va progressivement couper son service et éteindre ses serveurs. L’autre celle de celui qui fait ce qu’il dit qu’il ne faut pas faire tout en l’assumant pleinement (Mais si CYRILLE I LOVE YOU TOO) et qui écrit ce matin sur la mort annoncée de Google Reader et que vous l’avez bien dit de ne pas vous en servir.

Voici deux exemples concrets du pourquoi il ne faudrait pas utiliser ces services qui finissent en général mal. Mais pointer du doigt et dire c’est mal, c’est également un peu simple. Proposer des alternatives c’est mieux. Certes en la matière le logiciel libre a produit nombre de solutions.

Côté MSN, nous avons un protocole ouvert XMPP et tout ce qu’il faut, voir trop comme souvent, pour les serveurs et les utilisateurs. Idem côté lecteur de flux RSS, encore que les solutions réellement ergonomiques ne soient pas légion. Sur ce sujet je vous renvoie aux multiples articles l’ami Cyrille (qui me doit au bas mot 3 liens maintenant). Mais est-ce suffisant de faire le logiciel ?

Que vont devenir les utilisateurs de Google Reader et de MSN ?

La quasi-totalité ira probablement se jeter dans les bras des successeurs annoncés de ces services. Les utilisateurs de MSN migreront docilement vers Skype et les utilisateurs de Google Reader suivront les conseils de l’ami Korben et iront chez Feedly.

Bref tout ceci ne fera probablement pas avancer davantage le logiciel libre. Pourtant ces deux faits sont de véritables opportunités pour tenter de récupérer des millions d’utilisateurs. Mais le hic, c’est qu’il faut monter un GROS projet pour cela. Avec des fermes de serveurs, un site web en plein de langues différentes, une solution qui s’installe et se configure en trois clics sur les postes des utilisateurs et surtout lancer une communication fracassante pour les attirer.

Cela suppose aussi d‘importants moyens financiers. Donc il faut des commerciaux pour aller frapper à la porte des entreprises après que des gens du marketing aient conçu de jolies plaquettes. Évidemment le préalable absolu, c’est qu’un modèle économique pour ces services ait été pensé.

Mais ce genre de projet, des administrateurs systèmes et des développeurs n’ont pas les compétences pour les monter. C’est pour cela que je répète de façon récurrente qu’il faut que les utilisateurs soient aux commandes.

C’est pour cela que je crois qu’il faut une gouvernance pour le logiciel libre (celui des hackers). C’est pour cela qu’il faut que des projets qui proposent de faire autrement émergent. A défaut, il restera comme toujours incapable de se saisir des opportunités que lui procurent ses concurrents propriétaires.

Le champ restera alors « libre » pour des marchands d’open source plus ou moins bien intentionnés qui enfermeront à nouveau les utilisateurs dans d’autres systèmes de dépendance comme le fait si bien Google. Cela doit-il être le triste destin du logiciel libre, une occasion manquée ?

PS: S’il y a des fous qui passent par là et pensent qu’il est possible de monter un projet pour récupérer quelques millions d’utilisateurs de Google Reader, laisser un message, on essayera de se regrouper 🙂

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

39 réponses

  1. Quentin THEURET dit :

    Je laisse un message, non pas pour proposer de monter une solution alternative, mais je suis curieux de discuter sur les possibilités d’une gouvernance du logiciel libre. Sur le comment faire ? Comment réussir à intégrer les différents courants du logiciel libre ? … ?

  2. ignace72 dit :

    « une gouvernance pour le logiciel libre » qui déciderait ce qui doit être fait et ce qui doit être détruit ?

  3. Philippe dit :

    Comment fait Debian pour décider qu’un paquet reste ou pas dans sa distribution ? Il faut des règles, des discussions et des prises de décisions. Parfois applaudies, parfois critiquées…

  4. olivattaque dit :

    Pour moi la solution passe par la décentralisation et donc l’auto hébergement.
    Cependant cela ne règle pas l’accessibilité au grand public c’est vrai, il y a toujours les providers de owncloud qui peuvent faire le job mais je verrais bien un système du type des cannabis social club pour faire profiter à ses amis proches de sa solution d’auto-hébergement.
    C’est d’ailleurs ce que je suis en train de faire sur mon serveur dédié avec owncloud entre autres.

  5. Philippe dit :

    bien d’accord sur la solution technique. Ce n’est pas là que le logiciel libre pêche bien au contraire 🙂 C’est le modèle de diffusion.

  6. Quentin dit :

    Philippe, quand tu écris « Il faut des règles, des discussions et des prises de décisions. Parfois applaudies, parfois critiquées… » , penses-tu réellement que le monde du logiciel libre avec tous les égos sur-dimensionnés qui le compose puisse être dirigé par une seule instance, comme dans une démocratie ?

    J’en doute fort, mais je suis prêt à en discuter car je pense que nous (et je pense beaucoup d’autres « libristes ») avons les mêmes perspectives et objectifs, mais nous butons sur les mêmes problématiques de gouvernance.

  7. fredix dit :

    Le problème est qu’il n’est pas dans la culture du Logiciel Libre de fournir des services. D’une part cela ne pourrait être gratuit, car il faut payer les serveurs et les admins sys, et faire payer nécessite une structure juridique. A mon avis la FSF aurait pu/du le faire, par exemple un gmail payant…
    Deuxième problème, un service fut-il libre, reste un système centralisé, et ce n’est pas dans la culture des hackers qui sont logiquement orienté vers des architectures P2P.

    La seule solution viable à mon avis, serait que le libre possède un cloud P2P chiffré qui servirait de socle à toute sorte d’outils web, desktop, mobile. Ainsi même si la fourniture du service serait centralisé par un fournisseur (une entreprise, une asso, un pote, etc) les données n’y seraient pas.

    L’informatique se dirige de plus en plus vers du service et du logiciel en web (malheureusement) et la seule fourniture de logiciel, fut-il libre, ne suffit plus. C’est un modèle du passé. A l’heure ou les OS comme OSX/Windows8/ChromeOS sont connecté à leur cloud respectif (iCloud, Skydrive, Gdrive), le libre reste toujours sur son modèle d’OS déconnecté et laisse l’utilisateur se débrouiller pour installer son propre cloud ou bien trouver un fournisseur et configurer ses machines….
    Il n’y a certes Canonical qui comprend cela et essaye de développer son cloud Ubuntu One, cependant cela reste une initiative isolé + ou – spécifique pour Ubuntu.

  8. Philippe dit :

    il n’est pas dans la culture du Logiciel Libre de fournir des services
    Pourtant l’économie du logiciel libre est basée sur le service…
    Du P2P ? Oui bien sûr…
    un cloud P2P chiffré ? SlapOS par exemple
    Encore une fois les briques sont là, manque le vecteur de diffusion.

    Chez Meza|Lab le vecteur de diffusion est proposé, mais peu veulent prendre le temps de comprendre… A venir un série d’article pour expliquer…

  9. fredix dit :

    L’économie du logiciel libre est basé sur du service autour du logiciel. Par service dans le contexte de ton article, je parle de Software as a Service, Google reader est un SaaS.
    L’instance officiel de Diaspora était un SaaS, mais on a vu ce que cela a donné… Le SaaS n’est tout simplement pas dans la culture du LL, mais surtout il manque la brique de base, le protocole P2P générique qui permettrait de développer par dessus des SaaS.
    Le problème de diaspora et statusnet est, entre autres choses, qu’ils ont chacun leur propre protocole de communication entre les instances.
    Je ne connaissais pas SlapOS, mais travaillant sur un backend générique libre, le sujet m’intéresse au plus haut point. Remotestorage est à ce titre très intéressant également http://remotestorage.io/

  10. Philippe dit :

    Pour moi la SaaS reste un service autour des logiciels libres. Les principes de cloud libre même si peu les mettent réellement en oeuvre existent, il faut juste le courage de le faire. Mais comme toujours c’est un tout, il faut des services en ligne, mais que l’on ait aussi le choix de le mettre chez soit dans une box et que tout cela fonctionne de façon décentralisé.. Toutes les briques sont là encore une fois…

  11. fredix dit :

    Je suis d’accord que l’idéal serait que le service en ligne soit, si on le souhaite, instable chez soit ou sur son serveur, et que chaque instance du logiciel puisse communiquer entre elles. Que les outils pour cela existent déjà j’en suis par contre loin d’être convaincu… mais je ne demande qu’à l’être, voir même participer au code ! 🙂

  12. Cyrille BORNE dit :

    C’est un coup dans les parties pour l’annuaire, je suis sûr que tu n’en penses pas moins 😀 d’ailleurs l’article est quand même vachard, à la limite bornien. On est dans la spécificité d’un service, donc ça poserait quand même quelques problèmes puisque par exemple nombreux sont à considérer qu’identi.ca n’est pas libre et effectivement c’est quand même plutôt bien fait puisqu’on peut interagir avec sa propre instance status.net donc effectivement il faudrait proposer les deux. Je te trouve réellement sévère dans l’utilisation de ce cas en fait, car il s’agit globalement d’un outil dédié à des spécialistes de l’informatique. On pourrait tourner le problème à l’envers et dire que toutes les personnes qui sont intervenues sur le sujet hier sont toutes des power user en informatique, que je n’ai vu qu’un seul non libriste évoquer la possibilité de s’auto-héberger avec tt-rss. N’y a-t-il pas une part de responsabilité chez ces personnes influentes ? J’ai quand même l’impression d’être le petit producteur qui explique que les pesticides c’est moyen et d’avoir à côté les grosses exploitations dire que la compagnie TEMORT a cessé son activité donc maintenant on va acheter du TUONLESTOUS.

    Alors pour ma part à la hauteur de mes petits moyens, j’ai effectivement envoyé du leed, TimCruz http://geekdefrance.fr/2013/03/15/tuto-installer-simplement-leed-son-hebergement-mutualise/ a fait son tutorial complet, j’espère que ça ramènera des utilisateurs et potentiellement des codeurs.

    Il est à noter qu’on va quand même vers le bon sens au niveau applicatif, softaculous par exemple propose d’installer toute une batterie de logiciels libres type php / mysql en un seul clic.

    Maintenant que tu m’as fait de la peine, je vais pleurer en position fœtale et préparer les trois backlinks de la revanche 🙂

  13. Philippe dit :

    Concernant l’annuaire, je reconnais néanmoins que tu auras essayé de faire bouger le Framasoft au préalable et qu’en l’absence de réaction tu es parti tout seul de ton côté. Mais si j’ai bien compris cet annuaire, c’est le tien et tu le revendiques 😉

    Vachard moi ? Non… Quelques millions de technophiles qui basculerait sur du Libre ça ne me semble pas un luxe en soit… Il faut bien commencer petit 🙂 Tiens concernant Framasoft, mériterait bien un article vachard eux aussi, c’est un peu le grand brouillard chez eux… Soit il prépare une « renaissance » et il ne faudra pas qu’il se rate, soit c’est la fin d’un beau projet. Tiens eux, ils auraient pu faire cette alternative à GReader. Ils ont les traducteurs pour faire le site en plusieurs langues, la capacité à rameuter du Libriste pour monter les serveurs, la capacité à se financer par du mécénat, etc… Dommage.

    Tiens en parlant de Leed, le seul article hier que j’ai vu dans la presse « techno généraliste » qui parlait d’un solution libre
    http://www.zdnet.fr/actualites/google-reader-est-mort-allez-voir-ailleurs-39788242.htm
    Leed est la première solution proposée. Mais encore faut-il pouvoir l’installer…

  14. Cyrille BORNE dit :

    Tu sais très bien que je ne pars jamais seul et que je suis très bien entouré, en tout cas c’est super que Zdnet qui est un gros site mette en avant le projet d’idleman

  15. Ghis dit :

    Ça a l’air de se faire, pour l’intégration OS – Cloud : Owncloud s’intégrera dans Gnome 3.8
    http://www.ubuntizando.com/2013/03/11/nuestro-escritorio-en-la-nube-owncloud-se-integrara-en-gnome-3-8/

  16. Philippe dit :

    D’ailleurs je viens de retourner sous Gnome3 après 6 mois sous Unity. Il n’y a pas une grande différence, mais je préfère Gnome3 à l’arrivée

  17. Giloux dit :

    Quelle serait une alternative crédible et libre ?

    Proposer des VM préinstallées avec tout ce qu’il faut pour s’autohéberger ? On choisirait les softs que l’on veut dans une liste, on fourni ses infos (comptes emails, fichiers OPML, …) et la VM est livrée dans la foulée. Dans l’esprit il faut que l’utilisateur puisse récupérer à tout moment ses données pour en faire ce que bon lui semble.

    Ce n’est qu’un début de modeste idée jetée en l’air…

  18. Bonob0h dit :

    il est déchainé le Philippe 😉

    @Giloux les idées et plus vont bien au dela … reste le problème de trouver les participants pour le noyaux dur pour essaimer et faire participer tout le monde … il faut autant des tekos que simplement des personnes qui s’activent a en parler faire bouger autour d’eux 😉

    Il y a toutes les actions locales global et transversales qui peuvent faire buzzer mobiliser !

    Même la coiffeuse chez qui je viens de passer et me demandais ce que je fais m’a demandé un contact pour permettre a son fil de 13 ans de peut-être participer pour qu’en plus il l’aide elle qui n’est pas douée avec un ordi !
    Par contre elle a tout compris même pour ce qui concerne son propre travail 😉

  19. Lara dit :

    Si ça vous intéresse, j’utilise depuis quelques semaines une nouvelle app pour lire les nouvelles; ça s’appelle Newscron et c’est gratuit! Le concept est assez simple: l’application regroupe les différentes sources par catégories (sport, people, business… etc.) et on peut régler la langue et la région des nouvelles qu’on veut recevoir. On peut y trouver tous les grands journaux Européens, et j’ai remarqué qu’ils ont vraiment beaucoup de nouvelles francophones! Je pense que Newscron est une bonne alternative à Google Reader! 🙂

    http://www.newscron.com

  20. Philippe dit :

    Sauf si je me trompe ce n’est pas un logiciel libre…

  21. Philippe dit :

    @Quentin : tes commentaires sont resté bloqués par l’anti-spam, je ne les découvre qu’aujourd’hui, désolé…
    >dirigé par une seule instance, comme dans une démocratie
    Bien sûr que l’idée d’un « ONU » des logiciels libres ne semblent pas réaliste. Mais comme tu le dis c’est un problème d’ego… Mais pour moi cette ONU ne sera jamais le fait des développeurs, mais des utilisateurs. Et quand je dis utilisateurs, je dis non-programmeur, non-administrateur-système. C’est un problème « d’ouverture » (un comble) du Libre qui ne sait pas aller séduire ses utilisateurs et se mettre à leur service et écoute. Seul le code compte. Si tu ne codes pas tu n’existes pas. C’est la tragédie du Libre.
    Personnellement et après avoir passer pas mal de temps et d’effort à tenter avec d’autres de rallier quelques communautés de libriste et entreprises du Libre, je suis malheureusement convaincu qu’il faudra en grande parti faire sans eux.
    Un peu comme notre école que personne ne peut réformer, il faudra rebâtir « à coté » peut-être et espérons le pas « contre ».

  22. Bonob0h dit :

    Petit rappel a ceux qui ont un ego surdimensionné et se croient inventeur(s) et/ou pape du Logiciel Libre … et maintenant d’objets et autres outils, véhicules :

    Un « Pou du Libre » depuis les années trente du siècle dernier :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pou-du-ciel
    Conçu, réalisé, documenté, etc par un non spécialiste du domaine à l’origine ( pas d’études supérieur en rapport ou proche ) :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Mignet

    Et bien sur un véhicule destiné au plus grand nombre !
    Facile à construire, avec peux d’argent, à piloter, garer/ranger, économe, … ne partant pas en vrille ! ou ne tombant pas comme une pierre ! Bien au contraire ! La vitesse de chute est similaire aux meilleurs parachutes et autres parapentes actuels !

    Tous les ingrédients d’un Libre #Autrement !

    Et dites vous que ceux qui connaissent ça, contrairement à la plupart sont dans le domaine en question capable de faire pareil et même voir même mieux avec un « moutons volant à 5 pattes »

    Les mêmes connaissent aussi le numérique ainsi que bien d’autres domaines de façon globale et transversale et sont capables d’y appliquer les mêmes principes en les améliorants tous les jours, sans besoin de concourir !

    Aussi, sont ils certainement des rares à pouvoir imaginer, organiser, conduire, etc … pour ainsi montrer les voies, et les transmettre … avec ceux qui voudront bien changer leur fusil d’épaule pour les codeurs … et surtout avec les utilisateurs …

    Ils ont les bases et même plus qui manquent de bras et neurones !
    Bien sur chez eux la porte est ouverte !
    Ils vous attendent depuis longtemps !
    Qui est partant ? 😉

  23. David dit :

    perso j’ai réinstallé Liferea.

  24. Eauland dit :

    Bon j’ai pas lu tout les commentaires vous m’excuserez.

    Plus important que les logiciels qui doivent être libres. C’est les sites avec lesquels nos applications interagissent (hors sites d’actualités) qui doivent être libre. Pour que cela fonctionne tout doit être décentralisé. Bref je dois pouvoir installer l’agrégateur de flux comme on parle ici sur mon site mais celui-ci doit aussi savoir s’adapter aux utilisateurs ce qui n’est clairement pas le cas de leed (et de tout les autres que j’ai pu essayer) qui utilise une base de donnée mysql et que beaucoup de personnes ont une bdd limité sur les mutu. Donc voilà encore un problème du libre c’est que les développeurs pensent souvent qu’ils sont la généralité alors qu’ils sont l’exception. De ce fait comment le libre peut-il se développer si il est autiste et qu’il n’est pas à l’écoute de ses utilisateurs ? Faut-il toujours invoquer des problèmes qui n’en sont pas pour s’enfermer dans ses idées ? Le libre doit-il seulement être un partage de code alors que parfois un partage d’idées amène a des résultats de bien meilleurs qualités, sauf que souvent ceux qui se font le plus entendre sur la toile comme je le dis et je me répète se sont les exceptions, la majorité, elle, elle se tait, attend, écoute, regarde et se tourne enfin vers d’autres solution qui correspondent mieux à leur besoin et qui sont généralement non lire car les sociétés qui veulent émerger savent écouter les utilisateurs…

  25. Bonob0h dit :

    @eauland … la majorité silencieuse ne fait qu’utiliser si on lui complexifie la vie. Mais si on sait la guider elle peut elle aussi participer ! Reste que pour mettre en place un libre autrement 2 ou 3 personnes ne suffisent pas !

    Il faut déjà que dès le départ ceux qui ont des connaissances techniques de mise en place d’outils, quelques codeurs pour développer les petits bouts qui manques ou faire les améliorations sont nécessaires soient la pour mettre en place ! Mais la rares sont ceux qui se bougent ! J’ai pas le temps j’ai mon blog ! J’ai pas le temps j’ai mon petit si ! j’ai mon petit la … tralala !

    Combien ne prennent même pas le temps de venir en savoir plus sur les opportunités que nous avons pour faire bouger la majorité !

    Des opportunités qu’on ne peut pour le moment dévoiler n’importe comment au risque comme c’est trop souvent arrivé que d’autres s’arrangent pour copier en partie pour faire opportunistement de leur coté nombrilistique, de la xxxxx car n’ayant même pas les ambitions de la globalité et transversalité ! A ça pour piller forker pour faire du petit nombre de libristes sont aussi fort que les requins du proprio !

    Et pourtant il y a de quoi faire le buzz pour faire bouger la majorité silencieuse !

    Déjà plus de 100 000 enfants et ado prescripteurs pour leur petit camarades et leurs parents … simples employés à dirigeants !

    Il y en a d’autres comme ça !

    Et bien sur il y a des taffs à la clé ! Tant pour des pro que des accompagnés sociaux, handicapés etc

    Il y a aussi des stages de développement permettant de créer des emplois et même des jobs etudiant en rapport avec leurs études en lieu et place des exploitations des stagiaires par des entreprises !

    Le tout dans une économie associative, équitable, etc !

    On vous attend ! Toujours et encore ! Petites mains à starcodeurs ! De 10 minutes à plus de 2 h par jours !

  26. Jacko dit :

    Conficius ou Mao (je ne sais plus trop) disait en substance donne un poisson à un homme, il pourra manger un jour apprend lui à pécher il sera rassasié jusqu’à la fin des jours. Tout cela pour dire que la tendance de fond sera à mon sens plutôt de se dire regardez un outil centralisé ferme vous êtes bien coincé. Faites les choses vous même!!

    Le libre propose d’utiliser et de faire les choses soit même. Do it yourself!!!

    J’aime à reprendre la comparaison avec la recette de cuisine de F. Mandé lors des multiples ubuntu-party. Et pour faire une analogie bizare, ton plat de lasagne contient du cheval que souhaites tu faire acheter du hachi parmentier tout aussi obscure ou faire tes propres lasagnes.

    [Hors sujet] Je ne comprends toujours pas pourquoi une « truc-box » de type serveur et hyper simple d’utilisation, libre n’existe pas!!! (ou alors on me la cache)
    Aller hop je prépare un projet kick-starter 😉 [Fin Hors sujet]

  27. fredix dit :

    @jacko S’il s’agit d’apprendre à pécher autant aller jusqu’au bout et pousser les gens à apprendre à coder dans ce cas, voir l’initiative http://www.code.org/
    En sachant coder ils seront complètement indépendant et pourront faire ce qu’ils veulent !

    Le problème avec cette analogie est que pécher est quelque chose de simple. Coder revient à être architecte, maçon, designer, électricien, plâtrier, plombier, etc etc.

    Bref comme toujours le mieux est un juste milieu, le libre se doit de fournir un outil simple et accessible au plus grand nombre (la canne à pèche) facilement instable et administrable. Or développer un logiciel avec des fonctionnalités est complexe, et ça l’est encore plus si ce logiciel complexe doit être simple à utiliser.
    Une entreprise est jusqu’à présent capable de cela, Apple. Si le libre est capable de copier la simplicité de leur outils et leurs fonctionnalités (iCloud, etc) tout en adaptant selon l’éthique du logiciel libre bien sûr, on pourrait réussir réellement à proposer une alternative crédible.

    Mais tant que notre discours se résume à vouloir transformer le grand public en administrateur système et codeur, ca n’aboutira jamais à rien. Bref sortons nous les doigts et fabriquons une canne à pèche, ensuite on pourra aider les gens à apprendre à pécher.

  28. Ghis dit :

    @fredix c’est peut-être ce que voulait dire Jacko avec « [Hors sujet] Je ne comprends toujours pas pourquoi une “truc-box” de type serveur et hyper simple d’utilisation, libre n’existe pas!!! (ou alors on me la cache)
    Aller hop je prépare un projet kick-starter 😉 [Fin Hors sujet] » ? Une belle canne à pêche sur kickstarter ? (ou goteo.org ?)

  29. fredix dit :

    @Ghis ca existe plus ou moins, voir la piratebox et la freedombox : http://daviddarts.com/piratebox/?title=PirateBox http://freedomboxfoundation.org/

    Mais c’est encore très loin à mon avis de ce qu’on pourrait faire pour rendre la technologie simple, sexy, abordable et fun. Personnellement je suis toujours étonné qu’il n’existe que des clients bittorrent pour partager des fichiers et toujours pas de logiciel de partage qui utilise bittorrent (la nuance est immense). Perso je travaille sur un projet libre de partage qui cacherait la techno bittorrent à l’utilisateur … En fait ce qu’il nous manque dans le libre ce sont des développeurs avec une vision utilisateur.

  30. Bonob0h dit :

    @ jacko … La/les box sont déjà prévues dans une globalité et tranversalité 😉

    @ fredix hé oui 😉

    Bon sinon rendre sexy simple, etc c’est bien gentil, mais si c’est seulement pour suivre le proprio ce n’est pas trop la peine .

    Le précéder c’est mieux ! Et SURTOUT c’est plus important !

    Le « pou » précédait … mais il fallait le fabriquer soit même !
    Il faut donc en plus de précéder qu’on puisse soit le faire soit même ab initio, soit en lego, soit en kit « ikéa », mais aussi clé en main, voir pour les plus flemmards mais prêt a payer avec un chauffeur.
    Il faut aussi les versions mini vole au vent les mouches dans les dents, version protégée, version insonorisée, etc etc à version or et diamants !

    PS : C’est même encore plus ficelé que ça 😉
    Car ce qui est visible n’est qu’a peine la moitié de la face avant de la partie émergée de l’iceberg 😉
    Et si cette partie est déjà bien sexy etc … on ne vous parle même pas du reste encore 😉 Chaque chose en son temps

  31. fredix dit :

    @bonob0h je ne vois pas quel est le problème à prendre ce qu’il y a de mieux dans le proprio. En terme d’interface utilisateur ils nous dépassent largement surtout dans le monde Apple… D’ailleurs il me semble que GNOME va dans ce sens vu qu’ils suppriment à chaque version des features et rendent de plus en plus sobre et basique leur interface, et visiblement il y en a qui aiment.
    Avant de vouloir les précéder il faudrait déjà arriver à un équivalent. Se gargariser des interfaces immonde, complexes, des fichiers de confs, et autres informatiqueries ne mènera à rien, il y a les BSD pour ça de toute manière.
    Mais le problème pour revenir au sujet de ce blog restera toujours les services en ligne libre, ce qui n’a rien à voir avec un logiciel libre à devoir s’installer et se paramétrer soit même.
    Pour éviter les échecs comme diapora et statusnet il est nécessaire que les données de l’utilisateur ne soient plus attachées au service, il faut décolérer le trio Support (la VM ou le serveur physique), l’Application, et Données. Ainsi les données d’une application pourraient être utilisée sans trop d’effort avec une autre, le projet http://remotestorage.io me parait justement une très bonne base pour arriver à développer des services en ligne libre intéropérables.

  32. Bonob0h dit :

    @ fredix … Mauvaise interprétation 😉 Précéder ne veux pas dire qu’on ne regarde pas déjà ce qu’il y a de mieux … dans le proprio et libre … bien au contraire. Mais si on a ce qu’il faut sous les pieds pour précéder autant le faire ! Et il y a 😉 Mais encore faut il le voir … Si tu suivais les liens tu verrais qu’on précède …

    Bref … Ici n’est pas l’endroit adéquat d’autant plus si l’on a pas vu ou pris la peine d’en savoir plus en relation avec plusieurs liens répété de nombreuses fois en articles et commentaire …

  33. le bédouin fou dit :

    Dire que les utilisateurs n’ont aucun pouvoir est un peu abusif. Le problème est qu’ils en ont qu’un seul, celui de « voter avec leurs pieds » (en gros d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte).

    Dans cette optique le modèle actuel du libre n’est pas si original que ça. L’utilisateur est plutôt passif et se contente des solutions proposées. Si aucune ne convient il n’a qu’a espérer que quelqu’un aura intérêt à développer quelque chose qui lui convienne. Ou alors la développer lui même.

    Une alternative existe-t-elle ? Comme Philippe je pense que oui, mais je ne pense pas à une « gouvernance du libre » qu’est plus un serpent de mer qu’autre chose, du « easy talking » de chef en réunion.

    Je pense que la solution serait de fédérer des utilisateurs prêt à définir ce qu’ils veulent en groupe en « coopérative d’intérêt » (et oui moi aussi je maîtrise la langue de chefs) pour définir leurs besoins et les publier. Et à mon avis cela pourrait intéresser des développeurs de monter un projet dessus, certains d’avoir un public et aussi des moyens.

    Cela peut paraître naïf, mais à mon point de vue, si on veut sortir du modèle « utilisateurs passifs » il faut que certains utilisateurs comprennent qu’il faut faire l’effort de savoir ce que l’on veut et pouvoir le définir et ne pas attendre que d’autres le fasse à sa place avec forcément leurs intérêt à l’esprit.

    Mais je ne pense pas que cela soit suffisant, il faut également éviter l’écueil des experts, auquel les utilisateurs vont, par facilité, faire confiance et qui vont devenir prescripteurs.

    Mais que veut-on vraiment dire par « gouvernance du libre » ? Le pouvoir aux utilisateurs ou plutôt à leur conseillers/consultant/expert ? Dans cette histoire je pense surtout qu’une catégorie veut plus de pouvoir qu’une autre tout cela au nom des utilisateurs, comme toutes les révolutions se font toujours au nom du peuple.

    Voilà c’était ce qu’évoque en moi l’expression « gouvernance pour le libre ».

    Sinon bonne chance à toutes les initiatives !

  34. Bonob0h dit :

    @ le Bédouin fou < croient il que si l'on pose la question au bédouin du coin sur ce que peux lui apporter telles fonction alors que le bedouin n'a aucune ou que de très mauvaises compétences ni de visions des champs des possibles !

    Il y a d'autres manière de faire participer les utilisateurs … tout en contribuant à ce qu'ils se forment pour mieux envisager les champs des possibles.

    Par ailleurs les participations des utilisateurs ne sont pas qu'en matière même de conception … mais par exemple pour tous les besoins … de communication ne serait ce que par usage des potins pour transmettre les rumeurs et autres informations, ou de les traduire dans au moins 10 à plus de 20 langues pour que chaque personne de la planète puisse facilement comprendre sans avoir besoin d'utiliser des traducteurs numérique pour qui un "péquin moyen" est égale en anglais à "Péquin means" donc un "Péquin signifie" !!!

    Un enfant péquin moyen peut aussi tout simplement en parler dans la cours de récré 😉 ou alors dire que ce serait sympa de faire un décalcomanie ou une carte de foot pour communiquer les infos dans la cours de récré !

    Bon bien sur les utilisateurs juristes, comptables, peuvent pratiquer leur connaissance dans l'organisation d'un libre #Autrement, tandis que l'agriculteur lui passera un peux de temps à faire sa ferme un modèle pour des développement ludique, pédagogiques en même temps que pour se lancer a vendre lui même ses fromages ou lancer une activité d'hébergement vacances à la campagne avec des demi tarifs pour les membres de la structure …

    Bien sur le bédouin du Sahel est lui plus compliqué a faire participer ! Mais qui sait 😉

    Bref … "viendez" surtout en savoir plus avant d'évoquer si ou la 😉
    On a même la tente de bédouin 😉

  35. le bédouin fou dit :

    @Bonob0h
    Je ne parle pas de faire participer les utilisateurs à la conception mais plutôt à la définition de leurs besoins, et je suis conscient que ce n’est pas vraiment facile, c’est même pour cela qu’il y a des gens qui ne font que ça toute la journée. C’est pour cela que je parle d’utilisateurs prêt à faire un certain travail sur eux même, même s’ils faut les aider pour cela. (et c’est là que je me trouve naïf)

    Quand je te lis j’ai l’impression que tu considères le libre comme une religion/secte, avec ses utilisateurs convertis devant en convertir d’autres et écoutant les gourous/développeurs/experts les éduquant à la vérité vraie du libre et leurs vrais besoins. J’espère avoir tort et que je confonds l’enthousiasme et le zèle. Il me semble que c’est la vision de Stallman qui semble avoir ses limites, c’est efficace pour démarrer contre l’adversité et cela fait merveille au début mais je pense qu’il faut autre chose pour intéresser les gens après une première phase. Comme dans le cycle de Fondation d’Asimov : la science puis la religion puis les marchands 😀

    Dans cette expression provocatrice « gouvernance du libre » il y a la volonté de renouveler la communauté du libre pour qu’elle puisse faire fasse à la crise qui s’annonce : celle du cloud qui signera peut être la fin du web, avec des communautés fermées qui seront « sous » google, facebook, … et qui publieront leurs pages web, mails, … entre eux en ignorant les autres communautés. Ou alors peut être que le cloud ne sera qu’un gigantesque pet foiré, mais j’en doute.

    C’est pour cela qu’avant de proposer une solution il faut pouvoir intégrer l’utilisateur dans celle ci, afin d’être sûr d’avoir une solution, certes liliputienne au début face aux géants du web qui contrôlent les standards et les experts mais qui va faire mouche et va se développer ensuite par le bouche à oreille, Là je te rejoins il faudra de la conviction, mais appuyé par des faits, cela sera plus facile.

    Quand à « Google Reader » je ne sais pas si on exagère un peu l’impact de cette décision. Cela nous touche car nous l’utilisons (du moins moi), mais comptons nous vraiment ? Google a clairement répondu à cette question, prouvons leurs qu’ils ont tort.

  36. Philippe dit :

    @ le bédouin : Évidemment que le terme de « gouvernance du libre » est provocateur, mais parfois il faut forcer le trait pour faire réagir. Renouveler la communauté du libre, oui c’est urgent en effet.
    Bien sûr que Google n’a que faire des quelques dizaines de millions d’utilisateurs de Google reader. Lui, c’est le milliard restant qui l’intéresse 🙂 et pour ce milliard d’ailleurs, la fermeture de ce service n’est qu’un petit pet dans la mare de l’information..

  37. Bonob0h dit :

    @ le débouin tu a oublié ma seconde phrase …. qui veux dire que c’est en participants déjà sous d’autres formes qu’indirectement les utilisateurs participent à la définition de leur besoins 😉
    Sinon … tu a oublié une ou d’autres phrases encore … tout ça pour dire :
    Stop la discussion de comptoir ici qui n’est pas le lieu. Viens voir/participer comme d’autres se proposent de le faire.
    Car pendant que tu palabre rien n’avance :p

  38. le bédouin fou dit :

    Je ne fais pas que produire des pavés à la chaîne :D, je lis également. Mais avant de partir bille en tête il faut se fixer des objectifs. Visiblement le sujet m’inspire, désolé si je donne l’impression de m’écouter parler, ou de discours masturbatoires.

    Je me suis renseigné sur la solution « partage de fichier » (remoteStorage) proposé par fredix. Au niveau sécurité ce qui me gêne c’est l’utilisation d’OAuth2 avec WebFinger.

    Je vois pas un cloud libre comme une entité monolithique mais plutôt comme un réseau, une fédération de serveurs mis à dispositions par des entités différentes et liés entre elles par le respect de certains standards (qu’ils soient techniques ou éthiques).

    Ces entités peuvent être une personne mais aussi et surtout des groupes de personnes s’étant associés afin de par exemple louer un hébergement en commun pour partager les coûts pour un service de fichier commun, un service d’agrégateur (vraiment au pif celui là), du mail, et qui cherchent à assurer une certaine pérenité ou à trouver une solution pour de plus gros volume.

    En fait je pense qu’il faut définir les « technologies » qui peuvent faire du mini-cloud au début et qui peut ensuite agréger ces petits nuages en un plus gros nuage. Quelque chose de « scalable ». Je ne sais pas si c’est possible.

    Pour moi c’est la seule façon de faire un « cloud libre » sur une base communautaire, car si on veut le truc monstrueux dès le début, on y arrivera jamais : il faut des capitaux … et donc une rentabilité, donc une manière d’avoir des utilisateurs captifs. Ou alors une volonté de l’état qui, on l’a vu, va privilégier les gros groupes.

    Il faut donc construire petit à petit le cloud en suivant le précepte « les petits ruisseaux font de grandes rivières », en donnant aux gens un truc clef en main pour se construire un minicloud entre potes/relations : en gros construisez vous un serveur mutualisé, puis avec cette solutions vous pourrez grandir et vous fédérer avec d’autres si le besoin se fait sentir.

    J’espère ne pas avoir enfoncé trop de portes ouvertes.

    Les obstacles pour ce genre de démarche :

    => Les offres gratuites :
    Le cloud libre ne sera pas gratuit à ses utilisateurs. Il faut que ceci comprenne que la propriété de leurs données ont un coût. Pour moi c’est pas le plus gros obstacles.

    => Les offres individuelles :
    Bon OK je suis prêt à dépenser de l’argent, mais pourquoi je devrais m’associer avec des gars plutôt qu’avoir un truc perso (soit mon propre serveur, soit un hébergement protégé par un contrat[hum hum]), au moins j’aurais pas d’emmerdes en cas de bisbille avec bob qui bouffe toute la Bande Passante avec ses mails à la con ou avec ricky qui croit que le serveur lui appartient ….
    Je pense que c’est là la grande force des clouds opérés par une entreprise : on sait ce qui le motive, on sait qu’il va faire juge de paix en cas de bazar (pour protéger son bizness). Tandis qu’un groupe de personnes ….

    Enfin bref je rapproche un cloud libre de la démarche coopérative. Le tout est de savoir si cela peut marcher.

    En gros pour résumer ma « vision » :

    Proposer une solution technique qui permet :
    => à plusieurs personnes de mutualiser les ressources d’un hébergement
    => de permettre à ces personnes de quitter/joindre le groupe avec leurs données
    => de permettre à ces groupes de se regrouper entre eux

    Au niveau « autres » : pouvoir fournir une assistance technique mais aussi « organisationnelle » genre « comment régler vos conflits », « quelle structure financière/juridique choisir », etc….

  39. Bonob0h dit :

    @ Le bédouin fou … y a tout ça et pas que pour du cloud dans ce qui est invité à participer. Encore faut il contacter Philippe par exemple.