[Détente] – Comment expliquer les logiciels libres à un joueur de rugby

Cet article a été publié il y a 14 ans 1 mois 25 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

Voici une traduction « libre » d’un billet de vulgarisation des concepts de propriétaire et de libre.

Je travaille avec un jeune homme qui pour des raisons connues de lui seul adore jouer au rugby les week-end. Il est très amusant et l’on rit pas mal ensemble, mais il n’est pas la personne la plus mature que j’ai pu rencontrer.

Cela fait quelques semaines qu’il parle de s’acheter un iPhone parce que nous le savons tous, c’est cool, pas vrai ? Je lui ai expliqué que bien que je pense que l’iPhone soit un très bel objet, je ne voudrais pas tomber dans le monde propriétaire et fermé d’Apple. Il me demanda ce que j’entendais par là (je pense que propriétaire était un nouveau mot pour lui). J’ai tenté de lui expliquer les vertus d’une plateforme ouverte et la liberté que ce choix entraîne. Normalement, quand je commence à parler comme ça, il se met alors à murmurer «geek geek geek » et je suis obligé de le frapper. (Bien que je condamne toute forme de violence sur le lieu de travail ou n’importe où que ce soit, j’ai demandé expressément à mon patron son avis à ce sujet et il m’a dit que tant que je ne faisais pas de dommages irréversibles cela ne posait pas de problème. Hé, je ne veux pas être viré moi !)

Quoi qu’il en soit, je pus voir que mon monologue sur les joies du logiciel libre n’avait pas d’effet lorsque je me souvins d’une lecture faite sur web un week-end. Apparemment, Apple retire les applications incluant du contenu à caractère sexuel de l’App Store. Ceci inclut certaines applications avec des images de femmes (ou d’hommes !) en bikini. Je ne souhaite pas entrer dans le débat du pour et du contre de la soft-pornographie. L’essentiel est qu’Apple les a laissé fleurir dans l’App Store puis les a viré sans cérémonie ni explications. D’une certaine façon, c’est de la censure. L’iPhone a un système de contrôle parental, donc je ne vois pas de raisons pour lesquelles Apple avait besoin de bloquer ce type d’applications pour adultes si elles étaient clairement indiquées. L’ironie est qu’un utilisateur d’iPhone peut ouvrir son navigateur et en quelques secondes accéder à quantité d’images de dames (et d’hommes ! ) sans leur bikini.

J’ai réalisé que le plus simple moyen d’expliquer à mon collègue joueur de rugby la différence entre une plateforme libre et le jardin gardé d’Apple était la suivante :

Plateforme propriétaire et fermée = Pas de nibards
Plateforme libre et ouverte = Grosses poitrines

Ok, je sais, c’est nul, ça ne tiens pas vraiment la route, mais ce soir, je suis d’humeur badine, j’espère que les joueurs de rugby ne m’en voudront pas car j’adore le rugby 🙂 !

[Source : how to explain Open Source Software to rugby players « Mesanna’s Weblog]