Application métier libre, la prochaine étape ? (Partie 3/3)

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Nous voici arrivés au troisième et dernier volet de cette série d’articles sur les logiciels libres métiers. Retrouvez les deux premiers articles de cette série :

Si l’approche par la mutualisation des moyens des utilisateurs (pas des « clients ») semble pertinente pour l’avenir du logiciel libre, il n’en demeure pas moins qu’elle porte aussi en elle une part de risque de dérive.

chardonLe risque de la mutualisation

Nous avons vu qu’il existe différents statuts possibles. Pour chacun il existe un premier risque commun : la dominance d’un acteur sur le projet. Cette dominance peut s’exprimer de diverses façons. Mais la principale revient à être dépendant du bon vouloir de celui qui paie.

Dire qu’il suffit de mutualiser pour arriver à trouver des moyens est un raccourci qui masque bien des difficultés. Tout d’abord celle de se mettre d’accord sur les évolutions à apporter et faire adopter ce cahier des charges à l’ensemble des acteurs. Tous les acteurs ne sont pas égaux en terme de capacité d’investissement. Si un « gros » vient à refuser son concours financier, la demande aussi pertinente soit elle ne sera pas prise en compte.

A l’inverse, le plus gros acteur va faire avancer le projet dans le sens qui lui convient et qui n’est pas forcément celui de l’intérêt général. On retombe donc finalement dans les travers connus des autres modèles. Que ce soit celui de l’éditeur ou de la communauté d’industriels. Cette dominance est-elle inéluctable ?

Quelle parade ?

Il serait possible de s’en arrêter là et de dire que c’est le système qui veut que le plus fort l’emporte toujours. Parfois (souvent ?) au détriment de l’intérêt général. Une approche qui tendrait à rendre nécessaire l’existence d’un tiers entre ceux qui financent et ceux qui réalisent. Un tiers dont l’indépendance peut être réelle.

Le logiciel libre est un bien d’intérêt général. Il lui faut donc être porté par des structures qui ne sont pas gouvernées par des intérêts particuliers. J’en reviens toujours là, mais mis à part les associations ou fondations, je ne connais pas vraiment d’autres statuts qui s’y prêtent, mis à part peut-être certaines formes de coopératives.

La gouvernance de cette association à but non lucratif devient alors le centre de la problématique. Elle doit permettre d’arbitrer entre les demandes des utilisateurs et de répartir les fonds disponibles sur les actions les plus porteuses, indépendamment du poids de ceux qui financent. Pas évident, mais indispensable. Cela sous-entend que la mutualisation des moyens financiers doit se faire indépendamment et en amont des demandes des utilisateurs.

Il faut que l’association porte un projet suffisamment vaste pour que toutes sortes d’acteurs économiques puissent trouver leur intérêt. Il faut que le financement ne puisse être corrélé en aucune façon avec un objectif. Sinon cela revient à payer une prestation et donc à créer un lien de « pouvoir » entre l’argent donné et le « produit » résultant. A ce jour seul le mécénat impose juridiquement une telle séparation.

Mais le mécénat ne peut être qu’un moyen de démarrer un projet et ne peut-être une source pérenne. L’arrêt d’un financement, l’unicité du mécène ou de la source de revenus peuvent conduire à une situation « mozillienne » (en référence à Mozilla et son unique source de revenu : Google). Situation où l’indépendance des décisions peut être mise en doute. Il faudra que cette structure de mutualisation ait donc également ses propres revenus les plus diversifiés possible pour conserver son indépendance.

Est-ce à dire que ce genre de projet est impossible à monter ? Je ne le pense pas, mais cela sera forcément difficile, car perçu comme trop ambitieux. Mais une ambition indispensable pour atteindre cette masse critique qui fait qu’un jour les signes se décident tous à enfin arrêter de manger des patates sales. Des patates propres c’est quand même plus agréable en bouche. Mais voilà, il faut une bonne centaine de singes et c’est un chiffre difficile à atteindre à notre époque.

Merci à david96 qui nous a signalé cette excellente fable sur la théorie du centième signe et qui me permet de conclure cette série d’articles.

Post-scriptum :Cette série d’articles finit sur une conclusion qui nous renvoie encore une fois au modèle de développement élaboré et mis en œuvre par Meza|Lab.

Image sous licence CC0

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

19 réponses

  1. Bonob0h dit :

    Effectivement ce n’est pas facile d’arriver à lancer ça ! Enfin En France ou en Europe !

    Déjà en France se pose les 2 problèmes majeurs :

    Des manques d’ambitions :
    — mais c’est trop gros c’est trop ambitieux, etc

    Et du financement associatifs qui est encore ancré dans les usages à :
    — Les asso fonctionnent avec des subventions … et de toute façon toutes pourries car les subventions sont du clientélisme. Cf – dernière affaire en date du coté de marseille ! Ah non ce n’est pas Bernard Tapie 😉

    En Europe se pose le problème des langues et que hormis l’hégémonique anglais de ces « rosbiff » qui veulent pourtant quitter la CEE … difficile de communiquer dans les langues de chaque pays pour le moment
    En effet les traducteurs qui pourraient participer, on ne peut leur imposer devoir utiliser des outils rébarbatifs pour eux. Des outils qui bien sur leur complique la vie ce qui ne leur donne pas a eux mais aussi a d’autres l’envie d’aider si c’est pour s’emmerder. Tout ceci pendant que des développeurs et autres geeks donneur de leçons, eux et alors que c’est leur job, ne prennent pas la peine de simplifier les taches des utilisateurs.

    L’autre problème européen est qu’il y a bien maintenant des passerelles en matière de dons et réductions d’impots inter états mais quand on connait rien que le problème français d’un point de vu relations et paperasserie administrative, à coté Paris Nice à vélo sans dopage se fait les doigts dans le nez !

    En ce qui concerne le premier, point, le manque d’ambitions, Philippe fait bien de parler de la fable des Singes 😉

    Ça me permet de rappeler à ce sujet mon commentaire 😉 http://philippe.scoffoni.net/application-metier-libres-prochaine-etape-partie-23/#comment-14988

    Et plus particulièrement cette remarque IMPORTANTE à propos d’une toute petite phrase du texte de la fable, qui est peut être la plus symbolique :

    **************************************************************************
     » Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales. »
    **************************************************************************

    Mais le PIRE, et concernant nombre d’humains et particulièrement dans le monde du logiciel libre :

    c’est que non content de garder leur habitude pour eux dans le cas du libre, mais aussi dans bien d’autres domaines, ils ont aussi trop tendance d’une manière ou d’une autre à empêcher le développement d’une autre masse critique que la leur !

    Et c’est un vieux singe à qui on apprend pas à faire des grimace qui le fait remarquer 😉

    Bref il serait temps que des jeunes mais aussi tous les « singes qui pensent autrement », que les vieux indécrottables, se bougent aussi tant pour faire avancer sans eux que pour leur botter les fesses 😉

    Dans le Modèle expliqué tout le monde de 7 à 107 peut participer ! de Bac +12 ou plus au CAP, voir même sans le certif 😉

  2. david96 dit :

    Y’a un facteur qui freine, c’est le temps… Bref, si on s’engage, on sait qu’on va devoir y consacrer du temps, changer nos habitudes… Il ne faut pas négliger ces facteurs c’est très important.

    Que faut-il faire pour convaincre… Bâ informer, expliquer, faire de la pédagogie encore et encore… Comme pour ces 3 volets franchement intéressant.
    Mais surtout sans obliger, juger, stresser… Tout vient à point à qui sait attendre 😉

    PS : @Philippe pas de quoi pour la théorie des 100 singes, c’est un pur hasard, je venais juste de le lire, quand je tombe sur ton article… Étrange la coïncidence 🙂

  3. Bonob0h dit :

    Selon les principe et l’organisation mêlant salariés, bénévoles, étudiants, retraités, chômeurs, accompagnés sociaux, etc chacun peut s’engager qui de 5 minutes par jours à plus de 7 h !

    Pour convaincre il faut surtout tomber sur les personnes qui savent entendre ce qu’elles n’ont pas envie d’entendre ! Sinon c’est peine perdue ! On appel ça aussi la différences entre les boulets et réactifs 😉

    Il faut par contre perdre du temps a stresser, marteler et autres ceux du Libre qui vieux singe ne veulent pas laver leur patates !

    A la différence des Vieux Singes ou le fait qu’ils bouffent des patates sales n’a pas de conséquence sur les autres … Ça a par contre des conséquences importantes dans le domaine du numérique et particulièrement du Libre !

    L’une des conséquences à venir c’est que l’avenir en Web3D++ se fasse enfermer par des Google, Microsoft, Dassault et autres ! CF – série d’article a venir

    Elle est déjà en marche ! Certe, elle est assez Récente ! Mais il ne faut pas oublier qu’à notre époque et avec leurs moyens ces entreprises peuvent faire exploser la mise en route d’un usage !

    Il faut donc maintenant une réaction rapide du Libre !

    A trop attendre on se retrouve non plus au bord de la falaise mais on tombe a ses pieds ! Sans parachute !

    Il est donc temps que les Vieux Singes Isolés qui bouffent salement se bougent les fesses et suivent les « Jeunes » !

    Ou alors au moins qu’ils arrêtent de faire perdre du temps et ne se mêlent plus de rien ! Ni bien sur ne continue d’entraver d’une manière ou d’une autre !

  4. Ghis dit :

    @ Bonob0h : malheureusement en effet Microsoft pointe le bout de son nez sur la 3D https://twitter.com/rboulle/status/308124009365655552 et on peut craindre que tu aies raison quand tu dis que qu’il faille « une réaction rapide du Libre ».

    Comme David je pense (à tort ?) que « obliger, juger, stresser… » desserve plus le projet qu’il ne l’aide.

    Merci beaucoup Philippe pour cet article, tu soulèves des questions très intéressantes.

    La gouvernance d’une asso peut se faire de plein de façons différentes, chaque modalité doit avoir ses propres avantages et inconvénients.

  5. Bonob0h dit :

    Surtout quand on lit la réplique de microsoft par : @PILfrancophone
    « Site francophone du programme de Microsoft d’accompagnement de l’usage des TICE: Partenariat pour l’Education / Partners in Learning »

    @rboulle votre pensée binaire vous dessert, dispo pour vous sortir de votre manichéisme vétuste 😉

    Mais il est vrai aussi que rboulle n’est pas mieux :p vus les dégats et retard engendré par une certaine pensée libriste …

    La méthode cool … a la Tabarly par exemple … ne vaut que sur un bateau … sachant que tu peux te prendre une baume dans la tronche ! tu t’en prend une, deux trois, puis tu commence à faire autrement !
    Mais la méthode Kersauson à aussi du bon en équipage et en course !

    La faute est à ces humains qui ne veulent pas changer d’un iota ! Et je rappel que le respect commence déjà par écouter les autres et tenter de faire ce qu’ils proposent si ça n’a jamais été fait ! On appel ça l’innovation !

  6. mp dit :

    Le « 100ème singe » relève apparemment plus de la légende urbaine que d’une réalité, même si ça fait très new-age… Enfin, mieux vaut sans doute pas attendre une masse critique quelle qu’elle soit pour espérer que quelque chose se mette à bouger.
    L’attente risque d’être longue d’autant que d’autres, qui ont des intérêts économiques à court terme, s’activent « activement » de leur côté pour garder leur avance (ou la récupérer) sinon enfoncer à jamais les solutions libres concurrentes.

    Mais pour revenir à la question de motiver assez d’acteurs autour de projets libres appliqués à des métiers, n’est-ce pas aussi une question de gestion du changement à adresser en tant que telle ?
    Il existe pas mal de travaux sur le sujet, parfois plus argumentés que la fable du 100ème singe, qui décortiquent la problématique, les facteurs de succès, les causes d’échec, etc…
    Il me semble que ça peut bien s’appliquer au milieu du libre.

  7. Bonob0h dit :

    @ MP … la masse critique, si on veux vraiment faire avancer, elle n’est pas chez les libristes 😉 elle est chez les utilisateurs … même si quelque part il y en a une chez les libristes aussi !

    Ce qui manque c’est surtout le noyaux dur notamment de libristes pour les aspects techniques dans la mesure ou sans ça … il est difficile de convaincre les utilisateurs et surtout des les faire participer … en utilisant des outils libres …
    Du coup on commence de plus en plus à ne plus se focaliser sur le coté libre pour faire avancer … on utilise donc du « proprio » …
    Bien sur toute la partie Web3D++ elle est en Libre … Même si la encore, pour certaine partie de 3D, on incite à utiliser Sketchup ou cinema4D puisque les dev de Blender et autres geeks utilisateurs ne veulent rien entendre en ce qui concerne des amélioration notamment d’interface, d’ergonomie, et simplicité d’usage !

    Quand à la légende V/S des études … la fable est comme toute fable … tirée de la réalité ! Il n’en demeure pas moins qu’elle est plus agréable à lire et plus simple a comprendre que des études et leur charabia de spécialistes qui de toute façon font dire au chiffres et autres stat ce qu’ils veulent faire entendre … ce qui n’est pas la non plus forcément le reflet de la réalité 😉

  8. Ghis dit :

    citation : « les dev de Blender et autres geeks utilisateurs ne veulent rien entendre en ce qui concerne des amélioration notamment d’interface, d’ergonomie, et simplicité d’usage ! »

    Blender, à la différence apparemment de Sketchup, ne vise pas Tata Jeanine mais les infographistes 3D qui ont besoin d’une productivité élevée. Peut-être que d’autres solutions libres 3D seraient plus adaptées à vos besoins ? http://doc.ubuntu-fr.org/modelisation_3d?s%5B%5D=3d Mais bon j’imagine bien que vous avez déjà du les tester et que donc pour de la 3D généraliste intuitive il n’y ait pas actuellement un positionnement pertinent d’une offre libre, c’est ça non ?

  9. Bonob0h dit :

    @ ghis … tu te goure lourdement 😉 sketchup et cinema4d visent autant des pro que ta tata 😉
    Et si ce que tu disais était vrai tous les pro de la 3D se seraient mis à Blender ! Notamment vu les tarifs des outils 3D
    Or c’est tout l’inverse !
    Les seuls qui réellement se mettent à blender sont à l’origine des geeks libristes !
    Les pro dans leur grande majorité ne veulent pas entendre parler de blender ! Pire il lui « chie » dessus lourdement ! Et le mot est bien pesé !
    Quand a la productivité elle est bien plus élevée avec les outils courrament utilisés par les pro de la 3D

  10. Philippe dit :

    Sans n’avoir jamais utilisé Blender vs d’autres outils proprio, je remarque le même blocage que Photoshop vs Gimp…. Pour des raisons peut-être similaires… Ma soeur ne veut pas entendre parler de GImp pour retoucher ses photos pros… J’ai essayé pourtant…

  11. Ghis dit :

    C’est une réponse très constructive qui permet un débat très constructif.

  12. Bonob0h dit :

    @ Phil N’oublie pas que ta soeur travaille aussi en partie en liaison avec de l’imprimerie etc et gimp soufre de bien des problèmes de ce coté !
    Combien d’imprimeurs et autres veulent de fichier Gimp ! Quasiment aucun car il y a plein de problèmes …
    Pourtant l’interface Gimp / Toshop est assez similaire … etc
    Coté gimp pendant très longtemps s’est posé le soucis du cmjn … et puis il fallait aussi se faire chier a installer je ne sais plus quoi avant … bref … la encore improductif …
    Coté famille … pense aussi a faire tester Blender à ton père ! La tu es sur qu’il s’exile en australie 😉
    Par contre les mêmes sont capables de passer à d’autres outils … je prend par exemple l’engouement pour sketchup pour les archi … il n’a pas fallu longtemps pour qu’ils adoptent … quasiment tous … même si bien sur ils utilisent aussi d’autres logiciels par exemple pour des rendus etc … et très rapidement les autres logiciels ont intégré les imports export … de blender … non 😉

  13. Ghis dit :

    (c’était pour Bonob0h par pour Philippe). Pour Gimp peut-être que c’était lié aux fenêtres détachées, dont les dernières versions de Gimp propose le fonctionnement 1 seule fenêtre ? Mais c’est tout un autre thème.

  14. Bonob0h dit :

    @ ghis … le temps des débats c’est fini …
    Faut agir maintenant … #Autrement !
    Et l’un des prochain article dont une partie est dévoilée ici … le thème … et dérives en cours … en est la preuve ! A trop parler le reste avance LUI ! il ne papote pas dans le vent !

  15. Philippe dit :

    C’est clair que ça avance terriblement vite… A ne pas vouloir devancer le libre sera encore.. un suiveur et ne s’imposera pas…

  16. Bonob0h dit :

    @ ghis … peutêtreyfokon etc …
    On a tout pour démontrer les erreurs du libre …
    Reste qu’on s’en fout hormis pour dire : voilà … c’est pas la peine de continuer comme ça …
    On a perdu plein de temps tester, utiliser vos outils et tenter de vous convaincre !
    On vous propose de faire #Autrement ! Car nous aussi avons des pensées/développements libristes !

    Alors maintenant à vous de vous bouger en fonction de ce que nous proposons !
    On a plus à vous écouter !

    Chacun son tour !

    A moins bien sur que vous ne vouliez surtout empêcher toute initiatives et vouloir restés cloitrés et pire à vouloir enfermer les utilisateurs dans vos principes et outils peux efficaces !

  17. david96 dit :

    Et comment ce fesse qu’Androïd basé sur le noyau Linux ait eu tel succès populaire ?

  18. Philippe dit :

    Androïd ? C’est simple, Google à proposé à des constructeurs asiatiques étranglé sur leurs marges par Microsoft et autres fabricants de sortir leurs propre smartphone sans devoir payé un sous de redevance… La qualité d’Android n’y est pour rien.. A ces débuts d’ailleurs c’était bien moins bien que l’iPhone… Sauf que Google était derrière avec toute sa puissance marketing et sa MARQUE !

    D’ailleurs en fait la qualité d’un outil n’a pas toujours grand-chose à voir avec son succès. Peut-être que Blender et Gimp auraient meilleure presse s’ils étaient mieux vendus…

    Regarder Minecraft, c’est moche carré, en java. Installer des extensions, thèmes et autres addons passe par des copier/coller de fichiers dans des dossiers plus ou moins obscurs et en modifiant le contenu de fichier jar… Un vrai succès pourtant… Car il a répondu à un besoin/usage.

    Donc j’aurais tendance à dire que l’ergonomie, le joli (dans une certaine limite quand même) ne sont pas la clef du succès. C’est les usages et les projets industriels (comment les partenaires qui vont adopter l’outil vont gagner de l’argent !!!) qui font le succès d’un logiciel/matériel.

  19. Bonob0h dit :

    @philippe … tssss … Voyons !
    Tu oublie qu’en plus des moyens de Google il faut tripler !
    Avec ceux des fabricants et ceux des opérateurs ! Chacun d’eux mêmes à multiplier par … 10 x 30 ?
    Bref même pas un mega ! Mais un Yotta*Branding de Com et Marketing

    Un Yotta possible par la seule présence d’un MegaMonstre, qui utilise** libre … mais à quel prix, que nombre ne pensent même pas a prendre en compte !

    *http://fr.wikipedia.org/wiki/Yotta
    ** au propre comme au figuré 😉