Zimbra, OBM et Blue Mind sont sur un bateau, tout le monde tombe à l’eau ?

closeCet article a été publié il y a 10 ans 8 mois 29 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

rameurJe dois avouer que j’ai été surpris ce matin en lisant mes flux RSS et en découvrant un article intitulé « Linagora se gausse de Zimbra, et vante OBM… Et si l’on parlait de Blue Mind ? ». Difficile de rester indifférent et à cela plusieurs raisons.

Tout d’abord la forme de l’article. Le rédacteur s’en prend directement à Alexandre Zapolsky, le dirigeant de Linagora et à sa campagne de communication clairement « anti-Zimbra ». Une campagne commencée lors du choix par le GIP Renater de la suite Zimbra.

L’auteur nous fait ensuite la petite histoire du projet OBM, une messagerie collaborative. Cette dernière fut acquise lors du rachat en 2006 de la société toulousaine AliaSource. En 2010, tout ou partie de l’équipe en charge du développement d’OBM (celle d’AliaSource apparemment) quitte Linagora pour fonder une autre société nommée Blue Mind et pour développer une nouvelle messagerie collaborative concurrente.

J’aurais tendance à dire, c’est du business, des affaires de relations humaines, ça ne regarde que les personnes concernées. Le journaliste se sert de cette petite histoire pour casser un peu de sucre sur le dos de A. Zapolsky.

En soi l’article n’a pas d’intérêt et passe à côté des questions de fond. J’aurais même tendance à dire qu’il est contre-productif et fait au final de l’ombre à tout le monde, y compris à ceux qui n’avaient probablement rien demandé, logiciel libre compris.

Nous avons ici l’illustration de ces petites histoires de rachat qui tournent autour des logiciels libres portés par UNE entreprise. Regardons Zimbra, un bon outil au demeurant, qui change de main régulièrement et dont on se demande à chaque fois quelle partie de son code va se fermer un peu plus. Quant à l’histoire d’OBM et de Blue Mind, elle montre une autre fragilité, celle du lien étroit de subordination entre les développeurs salariés et l’employeur. La moindre discorde et tout peut partir de travers. Au final, c’est beaucoup d’argent et d’énergie gâchés.

Le modèle communautaire s’il n’est pas parfait permet en partie d’amortir cet aspect et de donner une plus grande pérennité aux projets. Bien sûr, rien n’empêche les disputes et les forks entre équipes de développeurs. Mais, les rapports de force ne sont pas de subordination contractuelle, client/fournisseur ou salarié/dirigeant. La gouvernance et la diversité des acteurs permettent d’établir un équilibre sur le long terme. Mais les communautés de développeurs ne sont probablement pas toujours faites pour réaliser des logiciels « ready to use ».

Alors bien sûr, heureusement qu’il y a des éditeurs de logiciels libres ou open source. Sans eux, nous n’aurions pas autant de solutions matures à mettre à disposition des utilisateurs. Je parle ici du domaine des entreprises, la question est différente dans le monde du grand public. Dans le domaine de la messagerie collaborative, c’est même devenu « criant ».

Il nous reste encore les communautés d’usages et d’utilisateurs qui en mutualisant leurs moyens pourraient réaliser cette « symbiose parfaite ». Pourquoi pas une MessagingFundation, portant une suite logicielle dédiée à la gestion des « messages » sur l’internet tout comme Mozilla se veut le garant d’un web « ouvert » et respectueux des standards. Certains essaient de monter ce genre de communautés depuis longtemps.

Mais faire du logiciel libre en l’état, n’est-ce pas comme décider d’abandonner sont travail à « l’humanité » ? Seulement voilà, il faut bien manger aussi. Ne serait-il pas temps d’envisager un logiciel libre 2.0 plus équitable ou équilibré pour ceux qui le font et ceux qui l’utilisent ? Je vous renvoie pour méditation à cette interview de l’auteur d’une licence libre qui se voulait plus « équitable » : la licence LIANG. L’autre méditation concernera également le système monétaire dans lequel nous vivons basés sur un code propriétaire ou « privateur » qui n’aide pas non plus.

Pour rester détendu et « boire frais » sur ce genre d’articles, je vous ai mis un petit fond d’image pour le site spécial été. Tchin 😉 !

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

15 réponses

  1. Maitrepylos dit :

    Il nous reste encore les communautés d’usages et d’utilisateurs qui en mutualisant leurs moyens pourraient réaliser cette “symbiose parfaite”.

    Cela existe, il s’agit de sogo : http://www.sogo.nu/fr.html .
    Ils ont pris le meilleurs, ont ajouté ce qu’il manquait et ils ont donc un bon produit.

    Quelques références : Université de Namur (Belgique), Hec(Canada)…..

  2. Cédric Temple dit :

    Bonjour Philippe,

    Nous n’avons pas compris l’article du MagIT de la même façon. Voici ce que j’en ai retenu :
    1) Linagora publie un communiqué de presse contre Zimbra
    2) l’auteur de l’article prend connaissance du communiqué de presse
    3) un des arguments avancé par Linagora est la « stabilité de l’équipe »
    4) l’auteur de l’article contre cet argument avec un contre argument très précis : le départ de l’ensemble de l’équipe à l’origine d’OBM il y a 2 ans et demi

    Je pense donc que l’article a un véritable intérêt.

    Sur la forme, il a voulu répondre au communiqué de presse sur le même ton que celui-ci.

    Sinon, le fond d’image est en effet très frais 🙂

  3. PhilippeS dit :

    C’est toujours un peu la question dans le développement libre : « Vaut-il mieux une seule fondation ou bien plusieurs sociétés commerciales ? » Chaque structure ayant ses avantages. La fondation permet de standardiser les protocoles et mutualiser les efforts. Quand aux sociétés commerciales, ce sont elles qui peuvent dynamiser le marché en finançant les développements. L’idéal est peut-être d’avoir ces deux structures cote-à-cote travaillant en synergie.
    Pour le marché de la messagerie professionnel, les standards existent : IMAP, LDAP, CalDAV, CardDAV, etc… Donc le besoin d’une fondation pour garantir et développer ces standards n’est peut-être pas aussi criant que dans d’autres domaines comme les suites bureautiques ou les navigateurs webs.
    Mes critères pour choisir un outil de messagerie professionnel, ce n’est pas tant le fait que la société existe depuis des années ou que le produit s’installe en deux clics. Non, pour moi, une bonne solution est une solution interchangeable et qui respecte aux maximums les standards ouverts. Il y a 5 ans j’avais choisis, open-xchange sur cette base. Les besoins ayant changés nous sommes passé à SOGo et la migration se fit sans douleur car il as suffit de remplacer une application jboss par une application légère en C tout en gardant les autres briques standards sous Linux : Postfix, Cyrus, etc… Et grâce aux protocoles standardisés, la migration fut transparente pour les postes clients.
    Alors en voyant ces chamailleries, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Ce serait bien mieux si ces sociétés pouvait mettre en avant leurs avancées technologiques. Car pendant ce temps, la concurrence avance de manière positive.

  4. Philippe dit :

    @Maitrepylos : pour moi SOGo est porté par la société canadienne Inverse et donc pas plus communautaire qu’un Blue Mind ou OBM. Au vu des stats sur https://www.ohloh.net/p/sogo
    @Cédric Temple : si je me met dans la tête du non spécialiste, je lis un article qui tir sur Linagora tout en faisant de la pub pour son concurrent. je me dis que le concurrent s’est payé un journaliste [Edit 13:05 suite au Commentaire de Christophe Bardy et pour ceux qui ne lirait pas la site, il est évident que ce n’est pas le cas en l’occurrence]. Je trouve cet article très négatif dans son approche en mettant sur la table des problèmes de personnes et pas comme le dit PhilippeS les avancées technologique des outils dans ce domaine.

  5. Winael dit :

    Mon avis, qui est peut-être naïf, c’est l’adoption d’une structure façon OpenStack ou Document Fundation. Une fondation (plutôt de droit anglosaxon) avec de nombreuses personnes morales (entreprises privées commerciales). C’est la meilleur façon de mutualiser les efforts et les réflexions, tout en ayant une attitude equitable au niveau des prestations commerciales.
    D’ailleurs le passage sur OBM/Blue Mind de l’article me fait penser à OpenOffice.org/LibreOffice. C’est en créant la Document Fundation que notre OOo historique a pu être sauvé (en changeant de nom) et son développement est devenu bien plus actif

  6. Cher Philippe,

    Avant la rédaction de l’article je n’étais pas au courant de l’achat de Zimbra par Renater. Ce débat là n’a donc eu aucune influence dans la rédaction de l’article sur OBM. Il m’arrive très rarement d’écrire des articles au second degré ou à tiroir. Mon objectif n’était donc pas de casser du sucre sur Linagora mais bien de retourner l’argument utilisé contre Zimbra (c’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé). C’est aussi une leçon de chose pour les prochains communiqués de presse en forme de FUD que je recevrai.

    Et non, contrairement à ce que dit votre titre, tout le monde ne tombe pas à l’eau : dans tous les cas les trois solutions existent et me semble remplir leur office (si ce terme n’offense pas trop vos oreilles). J’ai par le passé utilisé OBM et Notes, j’utilise aujourd’hui Zimbra et Exchange dans des contextes différents. Je n’ai pas encore utilisé Blue-Mind (mais les vacances doivent bien servir à quelque chose, n’est-ce pas?)

    Pour le reste, le concurrent ne s’est pas « payé » un journaliste. Cela fait 20 ans que j’écris, je n’ai pas besoin de cela pour vivre et par ailleurs, la cession récente du MagIT à un groupe américain (j’étais l’un des co-fondateurs) a assuré mon indépendance financière. Le propos est d’ailleurs pour le coup purement diffamatoire. Même si cela vous dérange, je ne connaissait pas l’équipe de Blue Mind avant la rédaction de l’article. Et mon papier ne met pas l’accent sur des problèmes de personnes : je le répète il pointe du doigt une société qui tape sur une autre parce qu’elle a été rachetée deux fois en quatre ans (pendant ce temps trois versions de Zimbra ont été produites) en oubliant de préciser que les développeurs originels de sa propre solution ont tous pris la porte (combien de versions majeures d’OBM pendant ce temps ?). Pour cela, il fallait bien, a minima, tenter de suivre l’équipe en question. Je vous invite à consulter les commits, ils sont édifiants : http://www.ohloh.net/p/obm/contributors. Après, un peu de google et de Linkedin vous permettra sans doute d’arriver aux mêmes conclusions que moi.

    A ce propos, merci @Cedric Temple (que je ne connais pas non plus mais qui me semble faire des choses très intéressantes :-)) pour ne pas avoir cherché à voir plus dans l’article que ce qui s’y trouvait.

    @Philippe, Pour ce qui est du modèle libre, le vous invite à lire les conditions de la licence Affero GPL d’OBM. Elles me semblent pour le moins « particulières » et si j’avais vraiment voulu être méchant je les aurais ajoutées à l’article. Elles précisent notamment que l’utilisation de code OBM doit s’accompagner d’une mention « OBM, Communication Libre par Linagora » ou « Message envoyé grâce à OBM, la Communication Libre par Linagora » pour ce qui est des connecteurs. Que l’on fasse crédit du code à son développeur originel me semble pour le moins au minimum. Mais si tous les éditeurs ou développeurs libres faisaient pareil un mail moderne envoyé par une solution libre se terminerait invariablement par une litanie. J’imagine mal mon logiciel libre de messagerie ajouter obligatoirement à mes mails :
    « e-mail envoyé par OBM, la messagerie libre par Linagora, traité par Cyrus, reçu par SendMail, affiché par Apache et Tomcat le web libre par la fondation Apache. Noyau développé par kernel.org, avec la bénédiction de Saint Linus. Visitez la Finlande libre… ».

    Bien à vous Christophe Bardy, LeMagIT

  7. Philippe dit :

    @Christophe Bardy
    >Pour le reste, le concurrent ne s’est pas « payé » un journaliste.
    Je m’en doute bien, ce serait un peu gros ! Sans compter que je connais bien Pierre Baudracco et que ce n’est pas le genre du bonhomme. C’est la façon dont l’article est rédigé qui me dérange et qui occulte le fond du problème à savoir les dérives qu’entraîne le modèle d’éditeur commerciale de logiciel libre.

  8. Philippe dit :

    je compléterais d’ailleurs puisque vous pointez du doigt Linagora, que sur Blue-Mind, la mise à jour n’est automatisé que pour les clients sous maintenance (comme OpenERP par exemple) a moins que cela ait changé. Pour les autres il faut faire « à la main ». OK quel client pro irait prendre une solution de messagerie sans maintenance. Et je comprend bien que Blue MInd doit pourvoir manger.

    Mais c’est fermer la porte potentiellement à des associations ou autre structures qui n’en ont pas les moyens mais pourrait quand même vouloir bénéficier de cet outil. Le logiciel libre c’est aussi un outil pour générer des externalités positives justement par la liberté d’utilisation de l’outils. Si on limite l’usage par quel que moyen que ce soit, on limite ces externalité et pra là une certaine forme d’amélioration de notre société.

    Maintenant peut-être qu’en demandant gentiment, Blue-mind peut « fournir » cet automatisation. Tout comme linagora peut ne pas être trop regardant à l’application de cette clause “particulières” à mentionner dans les emails 🙂

  9. Philippe dit :

    La réponse :
    http://www.lemagit.fr/economie/business/editeurs/2013/07/18/obm-linagora-repond-au-magit/
    J’imagine les lecteurs de ses articles qui découvrent le logiciel libre. Ceci dit c’est peut-être un signe de maturité pour ce dernier. Avant c’était les entreprises de logiciel propriétaire contre les entreprises de logiciel libre, maintenant c’est entre entreprise du libre. Si quelqu’un y voit quelque chose de positif, qu’il me le signale 🙂
    Allez, je retourne boire frais pour rester détendu 😉

  10. Bonob0h dit :

    @Winael fondation de droit Anglosaxon ? et quoi encore ? Fondation, asso, c’est pratiquement que pareil au même ! Il faudrait se renseigner et ne pas confondre Foundation et Fondation ! Rien qu’aux US il y a différentes classe de type de fondation ! Ce qui revient aux dénomination en France avec les associations, d’intérêt général ou non, de fait ou déclarer, celle d’utilité publique, les Fonds de Dotation, les Fondations et fondation d’entreprises …
    De toute façon il faut une structure dans chaque paye si l’on veux notamment que les structures associative puissent percevoir des dons et offrir réductions d’impôts !

    @Maitrepylos Si l’on veux vraiment faire il faut que ce soit une seule et unique entité globale et transversale, et que chacun se pré-occupe autant de lui que des autres …
    Sinon c’est continuer comme actuellement une soit disant sacrosainte diversité des gaspillages … des petit bouts des petits bouts des petits bouts … sur un air du poinçonneur des lilas 😉
    Bref des petits bouts qui ne savent que se la mesurer, se la comparer, etc au lieu de vraiment faire progresser … tandis que le proprio va lui son chemin … son autoroute … à 1000 voies …

    On a tout sous nos pieds pour faire vraiment bien … Mais rares a se bouger dans cette voi/x/es car c’est plus simple de râler ou des petits bouts que faire des grands travaux 😉

    @Philippe … pauvres découvreurs du libre 😉
    >>> « si c’est ça la liberté m’en vais retourner planter des choux à la mode de chez nous 😉 car ça ressemble plutôt à de la libertarité donc le pire de l’ultralibéralisme qui fleurte bon aussi avec certains type de groupes extrémistes  »
    Bref … a la tienne 😉

  11. Philippe,

    Blue Mind donne les souscriptions aux associations ayant un rapport avec le logiciel libre, aux contributeurs, aux projets d’étudiants,..
    Et Blue Mind est très loin de prendre la direction de tomber à l’eau ! Plutôt dans ton décors rafraîchissant 😉

    Pour le reste ce n’est pas une question de libre par une entreprise plus risqué que libre communautaire. Derrière cela reste des hommes qui feront ou non le succès ou l’échec d’un projet, selon leur caractère / comportement / gestion. Donc svp ne pas m’amalgamer avec des élucubrations et comportements qui ne leurrent plus personne aujourd’hui.
    Pourquoi faire cet article, donc en rajouter si tu juges que l’article initial n’a pas d’intérêt ?
    Pour ma part je pense que la lecture simple de Cédric T. est la bonne.
    J’ai d’ailleurs reçu plusieurs dizaines de messages ! (beaucoup d’acteurs du libre, pro, asso, mais pas que) indiquant en synthèse : « waow, t’as vu cet article, un journaliste qui ne se contente pas de rapporter bêtement une propagande mais creuse pour de bon, vérifie avec des données publiques et surtout ose dire ses constats, c’est appréciable ».
    Donc M. Bardy je transmets ces louanges qui sont pour vous.

    L’absence de transparence et vérité sont ce qui était reproché aux politiques dans un « C dans l’air » cette semaine…
    Bien Cordialement, Pierre Baudracco, héros (c’est une boutade) malgré lui

  12. Philippe dit :

    Pierre,
    >Blue Mind donne les souscriptions aux associations ayant un rapport avec le logiciel libre, aux contributeurs
    Je n’étais pas trop inquiet sur ce plan là 😉
    >ce n’est pas une question libre par une entreprise plus risqué que libre communautaire
    Pas aussi simple. Il n’empêche que je pense qu’un LibreOffice sera toujours plus pérenne qu’un logiciel porté par une unique entreprise. Les femmes et les hommes sont effectivement au cœur de tout cela et c’est un des grands progrès introduit par la le logiciel libre. Mais la nature des relations qui les relies est tout aussi importante. En cela les modèles entrepreneurial, associatif, coopératif, etc on chacun leurs spécificités. Pourquoi toutes les méthodes d’évaluation de logiciel libre intègrent-elles cet aspect s’il n’a pas d’importance, juste pour vendre des jours de consulting 🙂 ?
    >Pourquoi faire cet article, donc en rajouter si tu juges que l’article initial n’a pas d’intérêt ?
    Parce qu’il faut bien un point de départ 🙂 je me permet de porter un jugement sur l’article et son contenu. On est d’accord que la langue de bois ça va bien un moment, autant être « cache » et dire ce que l’on pense, non 🙂 ? Personnellement je ne me réjouis pas d’un tel article.
    Pffouu, l’été va être chaud 🙂

  13. Bonjour,

    je ne suis pas d’accord avec l’interprétation de Cédric T. Dans le Communiqué de presse de Linagora on ne parle pas de stabilité de l’équipe OBM mais d’investissement dans la durée (Voir http://linagora.com/Avec-OBM-org-LINAGORA-investit). Linagora a toujours investit pour le développement d’OBM depuis le rachat d’aliasource, et le fait que l’équipe historique soit partie courant 2010 pour aller refaire un produit concurrent n’a en rien arrếté les investissements sur OBM. D’ailleurs, cela a engendré une période difficile qu’il est facile de comprendre, il a fallu recruter et gérer les dossiers laissés en plan. De mon point de vue, et parce que cela fait 2 ans 1/2 que j’en fais partie, l’équipe OBM est aujourd’hui stable et avance à grands pas comme vous pouvez le lire sur notre blog obm.org/blog.

    Je ne suis pas d’accord non plus avec Christophe Brady qui trouve édifiants ce qu’il peut lire sur ohloh. Si je fais la même recherche sur ohloh pour bluemind, je ne vois que 5 contributeurs sur les 3 derniers mois et, oh mon dieu, P. Baudracco et S. Garcia ne contribuent plus à bluemind. Il n’y a que 5 contributeurs actifs à bluemind ! Mais que se passe-t-il ? 😉 Il faut se méfier des rapports automatiques qu’on peut trouver sur ce genre de site.

    Alors non, OBM ne prend pas l’eau ou alors éventuellement un peu avec le Pastis 😉

    Bien à vous, et santé !
    SC

  14. johndoo dit :

    Etonnant de constater que les anciens et les actuels de la boite en question ont des points de vue opposés 🙂
    On est informé maintenant qu’une procédure est en cours et que tout ce beau monde se retrouve aujourd’hui à l’oscon 2013 sur le même stand !!!
    Le libre et/ou les sociétés du libre sortent-ils grandis de ce déballage ?
    Pour certaines, j’ai mon idée.
    jd
    ps: plouf, dans l’eau (regon) ?

  15. Bonob0h dit :

    @ johndoo mais ce qui est récurent c’est que comme la compétition ou larry fait un yacht de 129m Paul en fait un de 130, puis larry rallonge le sien de 2m, puis l’emir en fait construire un de 160 et pour temporairement finir abra en fait un de 180 😉 pendant que dans la cours de récré c’est celui qui pisse le plus haut sur le mur 😀
    Que d’eau … polluée