Web, environnement, même combat…

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La méga panne de Cloudlfare montre toutes limites de la centralisation et de ses conséquences potentielles. Évidement, passé la minute d’émotion et le retour à la normale, tout le monde aura vite fait d’oublier ce qui s’est passé et au final pas grand chose ne changera.

Le web c’était mieux avant dirons certain. Des serveurs autonomes indépendant les uns des autres partageant des pages HTML accessibles sans réel intermédiaire si ce n’est un fournisseur d’accès Internet.

Le Web aujourd’hui c’est Google ou Facebook. « Où est internet, j’ai plus la recherche Google sur mon navigateur ? », entend-on dans les services de support.

Comment en est-on arrivé là ? La question mérite parfois d’être posée face à une situation qui n’a probablement pas de solution simple, ni d’issue heureuse envisageable. La canicule est là, les ventes de climatiseurs explosent, nos centrales nucléaires ne sont plus utilisables par grosses chaleurs, les disjoncteurs vont couper… Et les datacenter tomber…

Alors bon, il reste les villages d’irréductibles gaulois. Le combat est loin d’être gagné de ce côté là. Les années passées et les récents événements nous montre que finalement pas grand monde ne veut entendre le message.

Notre web me fait penser à notre planète que l’on tue à petit feu sans vouloir entendre les avertissements ni voir les signes évidents de la catastrophe qui approche. Peut-être que si le web s’éteint et meurt de la faute de sa centralisation, une prise de conscience sur la responsabilité de nos actes se fera. Car si le web est dans cet état, c’est que nous l’avons bien voulu que ce soit par ignorance ou parce que nous avons regardé ailleurs. Finalement le web est un environnement « virtuel » que nous avons saccagé.

 En attendant ce petit site web reste accessible sans intermédiaire si ce n’est votre connexion internet. Celle-ci n’est déjà plus aussi neutre que par le passé. Allez, faisons un effort pour ne plus dépendre des services centralisateurs et reprendre le contrôle de notre web. Apprenez à utiliser les alternatives, sortez des sentiers tout tracés du web et essayez de penser « autrement ».

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.