Vendre des ordinateurs pré-installés avec des logiciels libres, une bonne idée ?

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Je reçois de temps en temps des emails de personnes qui ont trouvé dans leur recherche mon site ou qui le lisent plus ou moins régulièrement. Parfois ils me posent des questions. Quand je peux, je leur réponds.

Je me suis dit qu’après tout ces réponses pouvaient aussi vous intéresser et que de même vous pouviez également apporter votre contribution au travers des commentaires. Il est toujours plus simple d’apporter une réponse à un problème en groupe que seul.

Le dernier mail en date est celui de Medhi :

Actuellement, je suis en train de mettre sur pied un projet de création d’entreprise (pour l’instant pour éviter la casse, en tant qu’auto-entrepreneur) qui serait axée sur l’open-source.

En effet, je suis un fervent militant pour l’open-source, je suis informaticien (responsable informatique) dans une très grande entreprise française et je me fatigue de travailler avec Windows & Cie (pas le choix…). J’ai donc en projet de monter mon activité de vente de matériel compatible à 100% avec GNU/Linux et en parallèle proposer à des PME/Artisans voir particulier des prestations clé en main: installation d’un CRM, ERP, sécurisation des données sur serveur NAS (avec Linux embarqué)… Chose que j’ai déjà faite amicalement…

Actuellement, je suis toujours en quête de trouver un fournisseur qui ferait du drop-shipping. Je suis en contact avec LDLC.com, mais cela n’avance pas.

Pourriez-vous me guider?

De grands constructeurs ont déjà tenté de lancer des produits pré-installés avec des systèmes d’exploitation plus ou moins libre. On se souvient de l’échec que fut l’arrivée des netbook sous GNU/Linux. Un échec souvent du à un choix et à une implémentation plutôt discutables de la distribution GNU/Linux. Le résultat on le connaît fut le retour sur le devant de la scène de Windows XP que l’on croyait moribond.

Sur le marché des portables, Dell s’est également essayé. Là aussi, ce ne fut pas le succès. A ce jour, je n’ai trouvé que le Mini10n chez Dell  proposé avec Ubuntu Moblin Remix.

Leçon N°1 :

  • La bonne distribution, il faut choisir
  • Bien la mettre en oeuvre tu devras,

Je parle ici cependant de gros constructeurs. Le projet de Medhi est bien plus modeste. En cherchant un peu sur le web on trouve un site qui recense quelques vendeurs de matériel pré-installé. A connaître aussi, le site Harware4Linux qui note le niveau de compatibilité entre un matériel et les modules Linux correspondant.

Mais la première question à se poser : « Y-a-t-il des clients pour ce type d’offre ? » Qui a envie d’acheter un PC avec des logiciels libres ? Je crois que c’est la question N°1.

Je ne crois pas que le grand public soit prêt à basculer aujourd’hui vers un système d’exploitation libre. Il est satisfait de Windows et les enjeux autour de sa liberté ne le touchent que peu. Preuve en est le succès des produits Apple et notamment l’iPhone me semble très représentatif. Son succès est dû au fait qu’il présentait au moment de sa sortie une rupture (réelle ou ressentie)  avec ce qui se faisait jusqu’à présent en matière de smartpĥone.

Leçon N°2 : le grand public tu ne prospecteras que si tu lui proposes une rupture dans ses usages qu’il puisse percevoir comme un progrès, une révolution.

Une fois le Grand Public éliminé de la cible, il reste donc le monde de l’entreprise ou les Geek accro aux logiciels libres. Personnellement pour débuter je me tournerais d’abord vers les artisans, TPE et  PME qui peuvent être sensibles aux arguments des logiciels libres.

Pour les Geek, je dirais que leur cas est un peu désespéré car ils sont toujours à la recherche de la configuration idéale et parfaitement adaptée à leur besoin. Je ne suis pas sur qu’il achèteront un PC tout fait. Il faudrait prévoir dans le catalogue des pièces détachés une information indiquant les distribution GNU/Linux compatible.

Medhi parle également de prestations clés en main. Je crois que c’est indispensable, mais cela restreint le public et a un autre inconvénient : le prix ressenti de la machine va augmenter.

Il faut donc que ces services, qui doivent inclure une part de formation et de personnalisation de la configuration soient clairement vus et présentés comme la vraie plus-value par le client. Sans quoi et si seul l’argument du prix est mis en avant il risque de se tourner vers le choix plus classique du PC Carrefour avec son Windows Seven pré-installé. Je mettrais clairement les services en avant, pas les logiciels libres. Ils sont la cerise sur le gâteau 🙂 !

Leçon N°3 : Des services à valeurs ajoutées tu proposeras,

Un dernier point concernant le statut juridique. Je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble que le statut d’auto-entrepreneur n’est pas adapté à une activité dont une forte composante du chiffre d’affaires sera généré par de l’achat/revente de matériel. L’imposition se fait sur l’ensemble du chiffre d’affaires et pas uniquement le résultat (écart des charges et des revenus). Les 32 000€ (chiffre d’affaire maximum de ce statut) peuvent être vite atteints sans que pour autant une marge importante ait pu être dégagée.

Je ne sais pas si ma réponse peut aider Medhi et si elle a vraiment contribué à le rassurer et vous que lui diriez-vous ?

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Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

24 réponses

  1. FLR dit :

    Concernant le statut juridique de l’auto-entrepreneur : Pour les activités de ventes de marchandises, le CA max est 80 300 € annuel (80 000 en 2009). Les 32 100 € max s’appliquent aux activités de prestation de services.
    Néanmoins, avec le matériel informatique, on y arrive vite quand même.

  2. Cauzit dit :

    je me permets d’apporter mon avis. L’e-mail précise que son offre s’adresse aux PME et artisans. Son offre clé en main me semble très intéressante.
    Dans l’argumentaire, il faudra, selon moi, :
    – bien insister sur les économies financières réalisées (licence, …) pour une même offre de logiciels,
    – proposer un accompagnement dans la découverte de l’OS, des outils de bureautique et enfin des outils de gestion (CRM, ERP, …)
    je travaille en tant que consultant informatique B2B dans le logiciel libre et suis prêt à suivre cet entrepreneur. qu’il n’hésite pas à me contacter.

  3. Ihdem dit :

    Bonjour,

    Merci beaucoup à Philippe pour cet article me concernant et à vos conseils.

    En effet, je ne me focalise pas uniquement sur la pré-installation de Linux sur des machines. Ca c’est juste un plus.

    Le cœur de ma future activité devrait plutôt concerner les Artisans et PME.

    Surtout de l’information, de la formation et sécurisation de leurs données (combien de pme travaillent sans filet : toutes, qui à dis toute?…)

    C’est déjà ce que je fais depuis pas mal de temps « bénévolement », sauf que maintenant cela commence à me prendre beaucoup de temps en ne gagnant pas un centime.

    La dernière prestation en date, est l’installation dans un salon de coiffure d’un logiciel de gestion de caisse, stocks, commande, etc… Il est open-source, fonctionne en « Cloud-Computing » sur un serveur Web que je possède et que je maintient pour eux. Au niveau du poste dans le salon, une vieille machine sous Ubuntu 9.10, et tout roule pour très peu de frais. Le logiciel utilisé est parfait pour cette utilisation, c’est LMB (Lundi Matin Business).. sauf que je me heurte à mes premiers problèmes : le comptable à facturé dans sa prestation globale le logiciel Api Compta 7… que la patronne n’utilisera pas car premièrement elle n’a pas Windows ( et ne compte pas l’acheter, ce qui impliquerais l’achat d’une autre machine) et secondo, LMB permet de faire un export des données comptables au format voulu… Sauf que le comptable ne veut rien entendre, et fera surfacturer sa prestation si sa cliente n’utilise pas Api Compta… C’est juste hallucinant…

    La cliente ne sait plus qui croire… ce qui est normal…

    C’est clair qu’actuellement cela me coute plus que cela me rapporte ( en temps et en argent )!

    Mes « Clients » en ont conscience, donc seront prêts à payer pour cette prestation. D’où l’intérêt d’avoir un statut officiel.

    Je compte un peu (voir beaucoup) sur vos réactions pour me diriger dans la bonne direction… sauf que je viens juste de valider la création de mon statut d’autoentrepreneur dans le commerce (activité principale plafonnée à 80000€ et jusqu’& 32000€ en prestation). Soit 32000€ de prestation 48000€ de vente de matériel…. je pense que j’ai de la marge.

    Mon site marchand en cours d’élaboration servira (je l’espère) de plateforme de référence des matériels et ordinateurs compatibles avec GNU/Linux, accompagné d’une communauté qui permettrait de créer des tutoriels par exemple…

  4. fred dit :

    Bonne initiative, si tu as besoin d’un coup de main concernant le site de materiels compatibles GNU/Linux et tutoriels, je suis présent.
    Au fait , tu es basé où ?

  5. Galuel dit :

    Je lui répondrais : Si tout un chacun devient auto-entrepreneur, et crée de magnifiques offres de services ou de produits et cherche à les vendre à autrui pour « gagner de l’argent ».

    D’où va venir « l’argent » ?

    Sans répondre à cette question fondamentale à l’ère de l’hyperentreprenariat, toute réflexion basée uniquement sur le service est fatalement vouée à échouer.

  6. ihdem dit :

    Pour répondre à Fred, je suis physiquement basé sur Angoulême en Charente.

    Je pense réellement que l’open-source et Linux pourront évoluer et prendre de la crédibilité quand il existera des référentiels de matériels compatible mis à jour régulièrement accompagnés de notices ou de tutoriels (si besoin). D’où la partie communautaire de mon projet : proposer un panel de matériel compatible et testé par des utilisateurs. Mon rêve serait que se référentiel ( ou un autre d’ailleurs ) devienne incontournable pour les fabricants… je sais, je rêve beaucoup…Mais c’est ce qui me fait avancer. Donc oui, je suis preneur de n’importe quelle aide. Il faut juste que je finalise la structure de mon site web (partie communautaire), la partie boutique est prête, il ne me manque plus des partenaires pour faire du dropshipping (j’aimerais réellement travailler avec LDLC, car j’aime leur méthode de travail) et des fournisseurs..

    Et pour Galuel, je ne sais pas quoi te répondre, mais depuis le temps de que je fais des interventions chez les particuliers, pme et artisans ( gratuitement c’est vrai ), s’ils avaient payé je serais réellement riche. Le besoin était donc là.

    Mais justement, je ne veux pas devenir riche, je veux juste pouvoir vivre de cela. Je sais aussi d’avance qu’une grande partie de « ma clientèle actuelle » ira voir ailleurs sachant que maintenant je ferais payer.

    C’est donc pourquoi j’ai fais appel à vos témoignages et soutient ( ou pas ) à mon projet.

  7. Cauzit dit :

    «Tout le monde disait que c’était impossible, quelqu’un vint qui ne le savait pas et il le fit»
    je t’encourage d’aller au bout des tes idées et de communiquer (je suis très intéressé et basé à Cahors)
    Pour ton statut, sauf si tu as pris définitivement ta décision et que tu es salarié ailleurs, je te déconseille autoentrepreneur car tu pourrais souffrir d’un manque de crédibilité face aux clients et partenaires (banques ,…). Moi, je crée mon entreprise individuelle. y a pas beaucoup de différence.
    Si tu as moins de 30 ans, tu as « envie d’agir »

  8. ihdem dit :

    Et oui, je suis salarié ailleurs (dans une grande entreprise) à mi-temps et aussi en tant qu’enseignant à mi-temps (Poste PAST) dans un IUT.

    Pour l’instant donc, avant de prendre une décision (quitter la grande entreprise), je comptes sur le statut d’auto-entrepreneur pour tester mon projet.

    Je n’ai que 34 ans et je pense que c’est maintenant qu’il faut se lancer.

  9. Cauzit dit :

    ok, le statut auto entrepreneur se justifie.
    il existe des couveuses d’entreprise qui pourraient te guider au démarrage

  10. Philippe dit :

    Merci pour vos commentaires et bonne chance à toi Medhi. Donne de tes nouvelles ! Ce serait intéressant de refaire un point dans quelques mois.

  11. Ihdem dit :

    Merci beaucoup Philippe de ton aide, ainsi qu’aux autres qui ont pris le temps de lire et de répondre à ma question.

    En effet, je suis décidé, je me lance, je dois recevoir mon numéro de SIRET très rapidement, c’est peut être une erreur, mais y’a qu’en faisant des erreurs que l’on progresse.

    Je vous tiens tous au courant.

  12. scoubidoo dit :

    ‘lut

    intéressant ton idée mais tu n’es pas seul 😉 toujours est-il que j’ai fait la même « erreur » que toi c’est à dire prendre le statut d’autoentrepreneur avec comme activité principale la revente de matèriel informatique, sauf que :
    tu es taxé à 22% sur cette activité
    tes clients ne peuvent pas récupérer la TVA sur tes ventes (comme tes prestations d’ailleurs)
    ce qui fait selon un rapide calcul que sur du matos que tu vends 100 € TTC tu dois refiler environ 20 € à l’état.
    ce même matos tu l’achètes 90 € TTC prix public (tu n’as pas accès au prix revendeur, il faut un extrait KBIS pour l’instant, donc ingram, tech-data, et les autres il faut oublier) (tu ne récupère pas la TVA donc conclusion tu es de ta poche de 10 € la où un concurrent ayant une « vraie » entreprise peut acheter le mato 80 TTC € le revendre 100 € TTC mais là TON client il récupère la TVA ce qui fait que ça ne lui coute que 80 € donc nettement moins cher qu’avec toi :'( …
    j’espère que j’ai été clair (pas évident ça …. 😛 )
    en gros auto-entrepreneur c’est bien pour le service ou le commerce si tu fabriques ce que tu revends, dur pourr l’informatique, n’est ce pas ???
    le plus simple étant de dire au client d’acheter son matos (éventuellement de facturer la prestation de conseil :D) et ensuite faire payer le service … mais surtout ne pas faire de l’achat/revente ….

    Voilà voilà

  13. Galuel dit :

    @scoubidoo Très bonne analyse qui démontre une fois de plus que l’Etat est bien le frein principal à la réalisation de toutes les idées ! Ou comment créer des obstacles partout pour empêcher la France de créer, innover, et se développer…

  14. ihdem dit :

    Et bien merci Scoubydoo…

    je dois dire que cet aspect me travaille depuis longtemps, c’est pour cela que j’étais parti plutôt sur une solution de drop-shipping (pas de stock, sav chez le « fournisseur », etc…) ou au pire de l’affiliation.

    Je savais que ne gagnerais pas grand chose, mais de là à en perdre…

    Malheureusement, je pense que tu as entièrement raison.

    Je pense que j’ai quand même bien fait d’indiquer que la prestation était mon activité secondaire… mais c’est là que je ne comprends plus rien à ce statut..

    Je suis pourtant allé à l’URSSAF, et j’avais indiqué Prestation en premier et vente de matériel en second, ils m’ont fait indiquer l’inverse… Cela veut donc dire que je serais taxé sur mes prestations avec le même taux que pour du commerce???…

    La personne de l’Urssaf m’a indiqué que j’avais droit jusqu’à 32000€ de prestation (donc taux d’imposition associé) et la différence pour atteindre 80000€ soit 48000€ de vente de matériel.

    J’avoue que je suis perdu… Est-ce que je peux annuler ma procédure d’inscription… Changer l’intitulé???

    Au secours…

  15. Cauzit dit :

    je suis moi même en pleine phase de création d’entreprise dans le conseil informatique
    tout comme toi, je regrette ce flou. Est-ce un mal (de l’administration) français(e) ?

  16. Galuel dit :

    @ihdem @cauzit

    Ce qui m’étonne moi c’est que vous ne trouviez pas extrêmement surprenant et totalement « BRAZIL » (quel autre mot plus condensé que celui là ?) qu’il faille décrire ce que fait une entreprise ou ce qu’elle ne fait pas, non pas en vue d’informer les clients, ou de s’assurer qu’on a le droit de le faire (médecine, alimentation…), mais en vue de se faire taxer de 0 à 20% EN FONCTION de ce qu’on fait.

    Personnellement je trouve ça totalement inique, insupportable et pour tout dire illégal, dictatorial, anticonstitutionnel, fachiste, abscon, condamnable, et véritablement incitatif pour répondre « MERDE » (Cambronne).

  17. scoubidoo dit :

    @ihdem merci pour le compliment sur l’analyse, ça change LOL 😀
    en l’urssaf te conseille ça et ils n’ont pas vraiment tort si tu fabriques ou modifie quelquechose
    exemple tu récupères des PC d’occasion (ou tu les achètes une somme modique) dessus tu installes ubuntu ou pfsense, ou tu modifies des trucs dessus (logiciels bien sûr) puis tu le revends pls cher dans ce cas c’est « rentable » et « dénué de concurrence » et contribue au recyclage …
    sinon les 2 taux sont bien séparés et il faut donc tenir une double comptabilité et la personne de l’urssaf sauf erreur s’est planté je crois (à vérifier) mais logiquement le plafond est la cumulation des deux je ragarderais dans mon bouquin 😀
    annulé la demande je pense pas … changer l’intitulé sûr que non (j’ai essayé …) mais sans intérêt en fait. Sinon pour la revente tu peux auusi t’inscrire au registre du commerce (quelques centaines d’euros je crois) et dans ce cas obtenir un extrait Kbis
    sinon un peu avant un an, si 0 bénéfices il faut déposé le bilan, sinon tu passes sur le régime de la micro entreprise … et là tu payes taxe pro, etc … au forfait CA ou non …. donc pou conserver le statut d’autoentreprenuer il faut faire un peu de CA par an …

    voilà voilà bon courage
    pour infos je suis un peu dans la même situation que toi … mon auto entreprise est créée depuis septembre et j’ai 0 € de CA depuis, mais pour l’instant pas eu le temps de faire de pub, CQFD …

  18. Philippe dit :

    scoubidoo confirme ce qu’il me semblait bien avoir compris sur le statut d’auto-entrepreneur. J’ai demandé un coup de main à qqu’un qui s’y connaît en statut juridique, j’espère qu’il aura le temps de passer jeter un coup d’oeil à ton dossier dans le week-end
    @Galuel : En forme on dirait 🙂 ! Personnellement et pour aller dans ton sens, j’ai toujours trouvé ce statut d’auto-entrepreneur un peu bizare. Une sorte de statut pour gratter le fond des poches des bloggers qui vendent / pubs ou des petits entrepreneurs comme Ihdem qui essaient de démarrer une activité. En gros, on ne peut pas faire grand chose de sérieux avec j’ai l’impression.

  19. scoubidoo dit :

    ‘lut
    on peut faire plein de trucs (avec des idées …) mais pas uniquement de l’achat revente. conception, fabrication, conseil, aide à la personne, dépannage, etc …
    la vente d’espace publicitaire sur un site est un exemple d’activité commerciale qui rentre dans le cadre des 80K€ et où il n’est pas nécessaire d’acheter un bien avant donc pas de tva etc ….
    bon courage …

  20. Ihdem dit :

    Salut tous le monde,

    Le week-end m’a porté un peu conseil et des bonnes nouvelles.

    LDLC m’a répondu positivement pour créer un partenariat de dropshipping.

    Il ne me reste plus qu’à voir les conditions.

    Pour répondre à scoubidoo, je n’ai jamais compté faire de l’achat revente. Mon projet initial est le conseil, conception et livraison de solutions informatiques open-source clé en main. Mais aussi de recycler d' »anciens » pc et les vendre en occasion sous Linux.

    Mais je voulais absolument pouvoir vendre du matériel directement via mon site web. Car c’est bien de faire le travail de référencement du matos compatible, mais si c’est pour que les gens cherchent deux jours pour le trouver dans le commerce, je pense que cela les gonflera rapidement…

    A+ et merci beaucoup

  21. Philippe dit :

    Bonne nouvelle alors !

  22. une bonne idée effectivement à mon avis… le seul bémol que je vois la dedans est que les logiciels libres ne possèdent aucun support.. et que la plupart des personnes achetant ce type d’ordinateurs sont souvent relativement néophytes et que ils ont besoin d’aide.

    Autrement il est vrai que cela permet de faire baisser le prix des ordinateurs de manières significative et ça c’est positif !

  23. Philippe dit :

    Pour le Grand public l’absence de support est réel. Bien que certaines distributions type Mandriva offre cela en option. Mais il faut payer. Ubuntu ne propose pas ce type d’offre. C’est une vrai opportunité pour celle ou celui qui veut monter une petite entreprise de d’assistance sur cet OS.

  24. Geek dit :

    En tant que Geek, je peux affirmer 3 choses concernant les clients potentiels

    1) vraiment marre de passer plus de temps sur le PC à faire de la maintenance sur Win que d’utiliser le PC… (J’ai Linux en Dual Boot, mais a part moi, tout le monde chez moi utilise Win et il faut bien quelque pour s’occuper des pannes… ) et je suis pas le seul Geek qui le pense…

    2) c’est vraiment difficile de trouver des PC avec Linux pré-installé, tout ce que j’ai trouvé c’est des config serveur/Gamer (avec possibilité de win en Dual Boot) ce qui implique forcement des prix très élevés même sans licence win, payer 2500€ pour trainer sur des forums, suivre les news high-tech, coder et photoshopper, gérer un site hébergé chez une partie tierce…. ça en vaut pas vraiment la peine…

    3) Tout Geek qui se respecte sait installer et configurer Linux, si on veut un PC avec Linux pré-installé c’est uniquement pour ne pas payer la licence et ainsi réduire les frais, quitte à prendre du sans OS, alors si c’est pour facturer l’installation 50% du prix de licence windows, il faut oublier le public Geek

    Mais le seul moyen de ne pas payer la licence OS reste de monter le PC soi-même, ce qui ne pose aucun problème quand il s’agit d’un desktop, quand on veut un laptop, on est obligé de payer la licence windows… ou du moins partiellement, les revendeurs aiment faire croire qu’ils remboursent une licence alors que c’est clairement pas le cas, exemple : on achète un PC à 900€, avec Vista/7, on réclame le remboursement, après x delai d’attente, on récupère 60€ sur une licence logiciel de 200€, plus le prix du PC est peu cher, moins on se fait rembourser, ça varie entre 30 et 60-70€

    Tout ça pour dire ce que veut un Geek, c’est un PC sans OS ou avec Linux sans avoir à payer (par exemple) 100€ (de plus que le prix Hardware) pour quelque chose qui peut faire lui même

    En résumé pour vendre aux Geeks : limiter les coûts d’installations, configurations … quitte à ne pas le faire et laisser le client se débrouiller avec un PC sans OS… en facturant éventuellement le support du stockage (CD, Cle USB ou autres… ) contenant une version de Linux compatible avec le matériel commercialisé, support de stockage vendu au même temps que le matériel

    C’est plus pratique que d’avoir a chercher la bonne version de Linux et la télécharger, si un Geek rachète un PC, le sien pourrait bien être définitivement mort et enterré…

    Les configs sur-mesures cités dans cet article, j’approuve à 300%