Red Hat apporte sa contribution au projet OpenCompute lancé par Facebook
Les industriels du numérique dont fait aujourd’hui partie Facebook ont dû développer de nouvelles technologies, de nouveaux savoir-faire pour répondre aux exigences toujours croissantes des services web qu’ils proposent. Le projet OpenCompute vise à partager des connaissances sur les bonnes pratiques en matière de conceptions de serveurs à destination de datacenters. Une démarche qui veut s’inscrire dans le partage de la connaissance et à laquelle Red Hat un des champions de l’open source pour les entreprises a décidé d’apporter sa contribution.
Il était une fois OpenCompute
C’est en avril 2011 que Facebook a lancé l’initiative OpenCompute. Il s’agit de rassembler des acteurs de l’industrie du numérique pour les amener à partager leurs connaissances et bonnes pratiques en matière de conception de serveurs et de datacenters.
Les premiers partenaires sont les fondeurs Intel et AMD dont on trouve sur le site OpenCompute deux projets de cartes mères dont les spécifications sont disponibles sous une licence appelée : Open Web Foundation Final Specification Agreement (OWFa 1.0). De ce que j’ai compris de cette licence, les spécialistes me corrigeront, elle rend l’utilisation de ces spécifications matérielles utilisables par quiconque le souhaite. Cette licence permet la réalisation de travaux dérivés qui eux par contre n’ont pas obligation d’être placés sous cette même licence. On peut donc parler de licence « permissive ».
D’autres spécifications de matériels sont disponibles :
- Une alimentation
- Un châssis de serveur
- Un rack « en triplet »
- Un système d’alimentation de secours
- La conception électrique d’un datacenter
Par contre aucunes spécifications autour des processeurs ARM.
Red Hat certifie sa distribution GNU/Linux pour la plateforme OpenCompute
Le Summit OpenCompute a réuni les principaux acteurs du projet le 27 octobre dernier. Cela a été l’occasion pour Red Hat de faire ses premiers pas dans le projet en certifiant le bon fonctionnement sa distribution Red Hat Enterprise Linux sur deux serveurs répondant aux spécifications OpenCompute. Ce sera ensuite au tour de sa solution de virtualisation Red Hat Enterprise Virtualization de passer les tests de la certification.
FaceBook a également annoncé la construction de son premier datacenter européen à Lulea en Suède qui devrait être trois fois plus gros que son datacenter de Prineville en Oregon (USA). La mise en production devrait intervenir en 2014.
Le projet OpenCompute a cependant été très critiqué en France par plusieurs acteurs du secteur comme OVH, Iliad Hébergement ou encore APL France. Ces derniers voyaient dans cette initiative une opération avant tout marketing destinée à redorer le blason terni du réseau social en matère de transparence. On se souvient notamment de l’action de Greenpeace lors de la construction du datacenter de Prineville dont la principale source d’alimentation en énergie serait des centrales à charbon.
Alors faut-il y voir une opération de « green ou open washing » de Facebook ou les spécifications du projet OpenCompute représentent-elles un réel intérêt pour l’industrie du datacenter ? La question reste ouverte, mais l’arrivée d’autres acteurs significatifs du Web dans le projet serait une bonne façon de démontrer sa crédibilité.
Est ce crédible de vouloir développer plein de datacenter même sous la marque laveplusblancqueblancencoreplusblancquavantavecmoinsdelessivemaisplusconcentrée pour y mettre plein de données sur la vie personnel pour qu’elles soient utilisées a des fins mercantiles, sans comptes les usages que certaines agences américaines peuvent en faire dans le cadre de lois américaines liberticides du moment qu’une entreprise a des bureaux sur le territoire US comme pour la mésaventure de …
OVH c’est surtout que ya la maman Klaba qui as la société qui fabrique les racks de son tendre fiston, qu’ils défendent évidemment….