OpenStack pour concurrencer Citrix et Vmware sur le marché du poste de travail virtuel

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Piston Cloud Computing vient de signer un accord de licence avec la société GridCentric afin de rendre disponible la première solution de VDI basée sur OpenStack, le projet open source de cloud computing.

Après la virtualisation des serveurs vient le temps de la virtualisation des postes de travail. Surfant sur la tendance du BYOD (Bring Your Own Device), les solutions de VDI (Virtual Desktop Infrastructure) connaissent un regain d’intérêt certain. Ce type de solution est également identifié par l’acronyme DaaS : Desktop as a Service.

Car ce ne sont plus seulement les serveurs que l’on pousse dans les nuages mais les postes de travail. Techniquement l’approche est différente de celle utilisée par les serveurs. Le nombre de postes de travail virtuels potentiels est bien supérieur à celui des serveurs. Des techniques d’optimisation spécifiques doivent être mises en oeuvre.

C’est là qu’intervient la société GridCentric qui annonce pouvoir doubler le nombre de postes de travail supportés par serveur physique grâce à sa technologie dénommée Virtual Memory Streaming (VMS). Couplée au système d’exploitation Piston Enterprise OS (pentOS) qui intègre la solution de cloud computing OpenStack, l’ensemble de ces technologies permet de mettre à disposition une solution concurrente à celles de Citrix, VmWare ou Microsoft du moins sur le papier.

Cependant, cette solution ne lève pas encore tous les freins à l’adoption des technologies de virtualisation de postes de travail comme les temps de latence qui peuvent rendre l’utilisation d’un poste à distance peu agréable, le rafraîchissement des informations à l’écran devenant lente. Une problématique moins sensible lorsque la solution est déployée sur le réseau de l’entreprise.

Le saviez-vous ?

La virtualisation de poste de travail permet de mettre à disposition au travers d’un simple logiciel (un navigateur web souvent) un environnement de travail classique et des applications. Le poste de travail s’exécute alors sur un serveur distant. Il devient alors possible de travailler depuis presque n’importe quel poste de travail physique. Il peut même s’agir d’un petit boîtier dépourvu de disque dur, juste relié à un écran, un clavier, une souris et au réseau.

Il existe depuis déjà plusieurs années des solutions open source et libres de poste de travail virtuel. Parmi celles-ci on peut citer l’offre de Dotriver, éditeur français qui propose toute une panoplie de services orientés autour de la bureautique et de la mise à disposition de bureau de travail au travers de différents clients comme le navigateur web, un logiciel client spécifique ou encore un CD ou clé USB bootable.

Une autre offre de ce type, toujours française, est portée par la société Ulteo. Sous licence GPLv2, cette solution permet de mettre à disposition des postes de travail et des applications Windows ou GNU/Linux. Les postes clients doivent disposer d’un navigateur web et de Java pour accéder aux applications partagées.

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.