Edito vidéo – Pourquoi tant de bureaux différent sur les systèmes GNU/Linux ?
Transcription du texte de la vidéo
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour cet édito du 11 mai 2012. Une des choses qui étonne le plus les nouveaux arrivant qui découvrent les systèmes d’exploitaion GNU/Linux, c’est l’existence de plusieurs bureaux. Le bureau, c’est cette métaphore informatique que nous utilisons depuis maintenant prêt de 20 ans pour piloter nos ordinateurs.
Lorsque l’on vient du monde Windows, le changement du bureau est associé au changement de version. Cependant les grands principes n’ont guère évolués depuis Windows 3.1. Une souris, des fenêtres, une barre de tâche et un menu pour accéder aux programme et aux fichiers.
Si on fait un peu d’histoire, sur GNU/Linux, les deux principaux bureau étaient ceux proposés par les projets GNOME et KDE. Les distributions proposaient l’un ou l’autre par défaut. Cependant GNOME s’est peu à peu imposer notamment grâce à Ubutnu qui en avait fait son bureau par défaut. De plus le projet KDE avait provoqué une levée de bouclier lors de la sortie de sa version 4.0 auprès de ses utilisateurs.
Puis vint le jour il y a un an environ où Ubuntu a remplacé Gnome par Unity. Et là aussi ce fut une levée de bouclier contre ce bureau que beaucoup jugeait comme incomplet et surtout en trop grande rupture avec leurs habitudes de travail. De façon presque simultanée est sortie la version 3 de Gnome qui elle aussi proposait un bureau de travail entièrement revisité. Et là on a assisté à tout un tas de débat très passionnels et passionnés sur le sujet avec de nombreux « point Godwin » et d’ailleurs ça ne s’est pas limité à un débat car des forks ont vu le jour très rapidement. Ces bureaux alternatifs ont été portés par Linux Mint notamment avec MATE un fork de Gnome 2, une version entièrement « remasterisée » de Gnome Shell et pour finir un fork de ce dernier Cinnamon.
Du coup les utilisateurs un peu perdu se sont retournés vers des bureaux moins utilisés jusqu’à présent comme Xfce ou LXDE qui ont ainsi bénéficiés de cette guerre des bureaux.
Le résultat aujourd’hui c’est une fragmentation forte des environnement de bureaux GNU/Linux qui va apporter une complexité supplémentaire pour les nouveaux arrivant souvent déjà perdu par le nombre de distributions existantes. Personnellement, je ne pense pas que tous ces projets puissent survivre, et il est dommage de voir autant d’énergie dispersée et le principe du partage du code ici employé pour créer de multiples branches parallèles au lieu de chercher à mettre en communs les expériences et les énergies.
Une fragmentation qui ne va pas non plus aider les potentiels constructeurs de matériels qui seraient tentés par la commercialisation d’un système GNU/Linux à se décider trop effrayés de se « tromper » de bureau. Au final, je ne suis pas sur que tout cela aide beaucoup le logiciels libre à se diffuser malheureusement.
On se retrouve la semaine prochaine, bon week-end et à bientôt.
restont a window et mode de pensez unique c est mieux ouaip !
@Philippe je vois que ton exaspération de voir des projets pousser de partout n’a pas changé.
Tes arguments sont recevables et je les comprends, tout comme je comprend la remarque cynique de p4tr1ck à ce sujet.
Voilà qui engage un débat. 🙂
Totalement d’accord avec toi c’est un des gros problèmes des distributions.
Nous avons la chance d’être libre de choisir ce que l’on veut ( comme le rappelle si délicatement p4tr1ck )
Mais il faudrait savoir si l’on veut une adoption massive de linux et de sa philosophie!
Pour cela il faudra faire beaucoup de compromis!
Heureusement que des sociétés comme canonical, imposent leur vision des choses! Cela permet d’avancer .
Il faudrait réussir à lancer une distribution qui a vraiment le soutien de tous, dédié au grand public, totalement non-geek. (administration, enfants, vieux, …)
Une debian/Gnome par exemple. Avec peu d’effets spéciaux, et peu de nouveautés mais qui fonctionne et qui devient la référence !
Ensuite les « geeks » pourront continuer ensuite à bosser sur sa distribution de choix.
Je ne sais pas si je suis clair, …
mon message n’a pas pu être publié hier soir .. mais bon, pour résumé j’ai dit que si on reste dans cette logique, il faut continuer à utiliser IE 6 😉 … Netscape est mort, vive Netscape
Disons que pour « mettre en commun » et « partager » il conient de trouver des facteurs communs.
Or ceci n’est possible que dans le cadre d’une pluralité.
Ainsi 3x² + 2x – 5 = 3(x-1)(x+5/3)
Les deux approches ne s’opposent pas, elles sont semblables.
Parce que j’ai une pluralité je peux factoriser et parce que j’ai factorisé je peux décliner une pluralité.
De telle sorte qu’il faut laisser la pluralité s’exprimer de façon à factoriser plus tard et qu’une fois factorisée la factorisation peut donner lieu à une pluralité ultérieure plus riche encore.
Je noterai deux choses pour ma part:
1/ oui la dispersion des énergies est pénible dans le libre, mais bon, c’est comme ça aussi que parfois surgit un projet, pépite en devenir, qui pourrait bien changer la donne. Mais globalement des fois il faudrait resserrer les rangs.
2/ Je vais revenir sur KDE4 (et indirectement sur Gnome 3 car la raisonnement est le même). Oui KDE4 a été une rreure, non KDE4 n’est plus une erreure. Ça l’a été de proposer sur les distributions majeures KDE 4.0 voire 4.1 car il n’était pas abouti, et l’utilisateur lambda de GNU/Linux s’y retrouve perdu, désarmé car sujet à trop de bug,et un utilisateur lambda sous GNU/Linux, il fait pas de remontées de bugs, il n’est pas là pour ça (sans compter que c’est difficile d’accès pour un non initié). Donc oui KDE4 a été une erreur, a dégoûté beaucoup de monde de KDE, et a donné une mauvaise image. KDE 4 est devenu utilisable à partir de la 4.2, et actuellement depuis la 4.5 même c’est uen pure merveille. Sans doute ce qui se rapproche le plus de Windows, et d’une interface classique mais moderne. Maintenant je pense que le raisonnement est valable pour Gnome 3 qui va être de mieux en mieux et devenir lui aussi parfaitement stable moderne et utilisable par M. ToutLeMonde.
Maintenant KDE4 souffre de son image de sortie, Gnome 3 aussi, et tout le monde se tourne vers les autres bureaux, ce qui n’est pas plus mal effectivement pour LXDE ou Xfce. Mais qui est revenu voir KDE 4.5 et ultérieurs ? Parce que venir dire que KDE 4 est lourd, moche et bugué, c’est un peu de la mauvaise fois. Un peu comme les gens qui ont quité Windows 98se pour venir sur Linux, et qui continue de resasser les à-prioris de 98 sur Windows 7 (qui a quand même bien évolué).
Aujourd’hui Unity pose le problème d’être développé QUE pour du Ubuntu (essayez donc de l’installer ailleurs pour voir), mais le problème du bureau fiable et moderne est résolu sous GNU/Linux: KDE 4 est stable et mature. Gnome 3 ne va pas tarder à suivre cette courbe aussi. J’espère juste qu’on retiendra les leçons du passé, en ne mettant pas sur des distributions majeures les versions trop jeunes et peu stables des futurs bureaux, dans l’espoir que l’utilisateur Lambda fasse du débogage 🙂
@p4tr1ck si Windows était un logiciel libre je l’utiliserais très probablement 🙂
@malagasy, c’est n’est pas parce qu’il n’y a qu’un seul projet pour le kernel Linux que cela l’empêche de progresser…
@Galuel entièrement d’accord avec toi du moment que la factorisation intervient. Regarde ce schéma https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Gldt.svg et explique moi ou je vois la factorisation tu me parles 😉
Mais je suis peut-être un peu trop impatient…
@ Philippe : je partage ton avis, quel dommage une telle division…
@Smat +1 pour KDE qui s’est considérablement amélioré. Un petite merveille… Par contre, je trouve que c’est encore pas mal buggué pour les enfants et les papys (avec la Kubuntu precise j’ai un bug qui est parti (ktimetracker est de nouveau utilisable, et 3 fréquents et pénalisant qui sont apparus suite à la migration mais peut-être ça vient de Kubuntu que KDE ? Quelle distrib grand public qui utilise KDE et qui utilise des debs conseillerais-tu pour le grand public ? Que penses-tu de Kubuntu et de LinuxMint avec KDE ?
@philippe, tu dis « si Windows était un logiciel libre je l’utiliserais très probablement »…
Rassures moi, c’était de l’humour au 3ème degré ? 🙂
Non parceque l’OS parfait, on l’a déjà GNU/Linux, en plus il est libre 😛
@Ghis Je ne conseillerai aucune des distributions dont tu parles car je ne les ai jamais utilisées. Je suis sous Mandriva 2010.2 qui est vraiment bien fini avec KDE4 parfaitement bien intégré. Kubuntu, la dernière que j’ai vu (mais pas installé) KDE4 ne me semblait pas aussi bien finie. Par contre -et ça reste indicatif car je ne l’ai pas non plus installé ni testée- il semblerait que la meilleure intégration de KDE4 soit sous Suse.
Je me dis qu’une Debian avec KDE4 dessus ça doit être bien sympa une fois bien configuré par quelqu’un qui maîtrise bien.
@Smat : je suis un simple utilisateur et je suis sous debian squeeze avec comme gestionnaire de bureau KDE 4. Pas de souci rencontré depuis un an.
Salut Philippe, maintenant que j’ai (prétendument) du haut débit en illimité, je peux t’écouter et te regarder. À vrai, je découvre ton édito !
Je réponds d’abord @Macetlinux : « Une debian/Gnome par exemple. Avec peu d’effets spéciaux, et peu de nouveautés mais qui fonctionne et qui devient la référence ! » Heu… Debian est de longue date une référence ! Je crois que je n’ai pas besoin de développer.
Plusieurs remarques :
1. Comme tu le dis dans ton article sur l’utilisateur d’Ubuntu, celui-là est, généralement,un nouvel arrivant sous GNU/Linux. Et le nouvel arrivant, le temps de se faire la main, partira, ira voir ailleurs, à un moment où un autre si l’herbe est verte. Autrement dit, le jour où il aura suffisamment d’aisance, le jour où il aura conscience de la diversité des possibles qui s’offre à lui, il testera autre chose et adoptera autre chose.
2. Je ne crois pas que cette diversité soit un frein quelconque. Au contraire. Pour ma part, depuis Gnome 3 sous Debian Testing, j’ai adopté LXDE. Plus rigide, a priori, que Gnome. A priori. C’est pas forcément très fun non plus mais la « philosophie » me convient. J’aime sa sobriété et son extrême simplicité. Depuis que je suis sous LXDE, après de très nombreuses années sous Gnome, j’ai enfin compris l’utilité des multiples espaces de travail. Mais là n’est pas la question.
Cette diversité ne serait pas un problème si, comme le note fort justement Mat, et toi-même philippe, les nouveaux bureaux, comme Unity, étaient développés pour s’intégrer dans différents projets de distributions ( « Aujourd’hui Unity pose le problème d’être développé QUE pour du Ubuntu »).
Dans le cas d’Unity, le problème est celui d’Ubuntu : on reproche de longue date à Ubuntu d’être ou de jouer « perso ». Autrement dit, le problème de la diversité n’en serait pas un si les concepteurs de bureaux pensaient un peu plus global et universel.
Même remarque pour les développeurs de logiciels généralement. Qui n’a jamais rencontré un souci avec un logiciel conçu sous/pour Gnome en l’installant sous KDE ? Ou l’inverse ? Je crois que si problème il y a, il est davantage du côté de l’universalité des langages et des logiciels.
3. Cette diversité offre, selon moi, un autre intérêt quand l’universalité est bien assumée (pensons à Firefox, à LibreOffice et à une foultitude de logiciels qui ne posent aucun souci) : elle offre une diversité d’outils. On peut ne pas s’aliéner à un seul outil. Et c’est très bien. Oui mais voilà…
En photo, par exemple, j’ai entendu pendant des années des gens dire que Gimp n’était pas à la hauteur de la suite d’Adobe bien connue. Je n’ai jamais compris. J’ai toujours travaillé avec Gimp et je n’ai jamais eu de souci. Gimp est juste un logiciel remarquable. Ce n’est pas l’outil qui est professionnel, c’est l’utilisateur. Dire l’inverse est une absurdité. Je pense à une photographe japonaise qui n’utilise que des petits appareils compactes. Son boulot est juste exceptionnel.
Par contre, j’ai eu bien du mal à trouver un outil pour renseigner les IPTC. J’ai longtemps utilisé Sagittarius mais il est tombé en désuétude. Le seul qui permette aujourd’hui de faire ce travail, c’est DigiKam. AMHA.
DigiKam qui, comme son nom l’indique, est développé pour KDE. Et ça se remarque. C’est assez déroutant pour quelqu’un qui n’a utilisé KDE, comme moi, que quelques jours dans sa vie. DigiKam est une usine à gaz. Ses fonctionnalités sont d’une diversité impressionnante. Mais je ne l’utilise que, oui que pour les IPTC. Un comble ! C’est là à mon avis un point limite,un point de rupture : ces logiciels qui font tout ou trop. Des gens qui se mette à penser à ce qu’il faut au photographe professionnel sans en être. Un navigateur de fichiers qui est aussi un navigateur internet, etc.
Le souci, pour le dire autrement, c’est, selon moi, le développement tous azimuts qui nous écarte de l’essentiel et de la philosophie qui fait la « solidité » du monde UNIX/Linux : un logiciel qui fait une chose mais le fait bien.
Je prends un exemple récent de cette semaine qui résume bien ma pensée : je cherchais des scripts de préréglages des courbes sous Gimp, très technique je sais. Je trouve un script sur le site qui répertorie les greffons pour Gimp. Je suis renvoyé à une autre page pour le télécharger. Le site du développeur. Je trouve ça louche. Et puis, je m’aperçois que ce script est en réalité une partie d’un logiciel, Photivo, qui est orienté « raw ». Je me dis… tiens, du nouveau de ce côté-là. Je télécharge la chose mais inutilisable sous ma Debian. Pourquoi ? Je vous le donne en mille : Ubuntu ! Le logiciel est d’abord développé pour Ubuntu. Et puis, je cherche des infos sur le logiciel et je m’aperçois qu’il n’y a pas grand chose de très nouveau là-dans, un proche parent de RawTherapee (que je n’utilise pas) en somme que l’on présente quand même comme un logociel « quasi » professionnel ! Pourquoi cet enthousiasme ? Bien, il suffit d’aller sur le Wiki du logiciel pour s’apercevoir que le logiciel fait tout ou presque : http://photivo.org/photivo/start?redirect=1
Pourquoi cette envie, ce désir de vouloir toujours réinventer la roue ?
Et en plus, par un script en python, il est intégrable à Gimp ! Effarant ! Et pourquoi donc ? Puisqu’il fait tout ou presque… Oui mais sous Ubuntu parce que sous Debian je n’ai jamais réussi à le lancer. Il aurait fallu que je recompile et je n’ai pas le temps pour ça. Et puis surtout, c’est un script pour les courbes que je cherchais pas un substitut à mon fidèle logiciel de dématriçage et encore moins à Gimp !
Autrement dit, je ne cherche pas un logiciel tout en un. Mon Worflow est bien éprouvé : un logiciel pour visionné les fichiers RAW, un logiciel pour le dématriçage (avec réglages des paramètres essentiels : exposition, saturation, contrastes, etc.) et Gimp fait le reste du boulot grâce à un merveilleux plugin qui permet l’export sous Gimp.
Personellement, ma liberté de choix est plus importante que la standardisation d’un quelconque bureau.. Pour avoir le choix sur windows d’un autre bureau, il faut payer.. ou bidouiller, beaucoup.
Maintenant, sous gnu/linux, je peut ne pas payer ET choisir, honnètement, c’est moi qui décide de créer un bureau « a la demande », pour les personnes qui décident / désirent au final utiliser la distribution de leur choix.. ou du mien. Madame ma mère et ma femme y ont eu droit, et les enfants aussi.. ça va tout aussi bien que si Microsoft avait choisi UN bureau pour eux..
@Smat et David96 Merci pour vos retours ! Je pense qu’il faudra que je tente debian avec kde alors…
Finalement, tout mes bugs important sous kubuntu sont maintenant résolus, c’etait peut-être due en partie au fait quelle soit tout juste libérée (kmail renvoie les mails, la session ne s’arrête plus, l’ordi s’éteint bien, tout ça sans manip pour retrouver ces fonctions, et pour la saisie du mot de passe à la connexion se fait bien en mode azerty maintenant après lancement d’une commande de reconfig du clavier).
Je ne prends pas trop de risque en te disant que tu n’en prendra points justement. 😉
Mais de tradition Sud-Est je te dirais : « touchons du bois » 😛
@david96
>Rassures moi, c’était de l’humour au 3ème degré ?
Ouais un peu, mais pas tant que ça… Windows a des défauts, mais des qualités aussi… XP n’a pas survécu aussi longtemps sans raisons et Seven est un bon OS, il ne lui manque qu’un système de dépots pour installer et mettre à jour toutes les applications… Mais je crois que ça vient :-p
Mouai, tu oublies la partie sécurité, l’aspect des données (spy) etc… De plus, XP, je l’ai utilisé, c’était une horreur dans mes souvenirs (2004), truffé de failles, lourd etc, s’il a été si prisé c’est surtout : vente liée en masse, suivi d’applications pros/ludiques liées et pour fermer les menottes => habitude… .
Pour ma part le seul point positif de windows c’est de m’avoir amené à GNU/Linux.
En passant, j’ai testé Seven chez mon voisin, contrairement à toi, j’ai halluciné, rien à changé toujours aussi lourd (euphémisme) ! D’ailleurs, mon voisin veux que je lu vire Seven pour lui installer Ubuntu (ses parents sont déjà dessus ;))
Par contre, il est vrai que contrairement à tes critiques sur la multiplicité des gestionnaires de bureau sous GNU/Linux, il est clair que windows n’en souffre pas ! 😛
@david96 j’ai toujours utilisé Windows au boulot en parallèle à GNU/Linux voir à la maison sur le portable de madame qui n’est passée sous Xubuntu que tout récemment. Je n’ai jamais eu de problème de virus ou autre cochonnerie en 15 ans. C’est un point qui est avant tout lié à des bonnes pratiques et pas à l’OS certes. Mais ne soit pas inquiet qu’à l’instar du Mac, le jour où les OS Linux seront répandus, un virus viendra faire parler de lui 🙂 . Ne péchons pas par excès d’orgueil…
Maintenant, à titre personnel, je préfère infiniment utiliser ma Debian testing même si elle me fait pester régulièrement avec des « bizarreries » aléatoires (touchpad qui ne fonctionne plus, carte réseau qui ne se réactive pas si je change de câbles, etc…). C’est effectivement bien plus léger qu’un Seven et rapide à charger (quoique sur un SSD Seven démarre plutôt vite). Après en usage courant, je dirais que c’est équivalent surtout si on n’utilise que des logiciels libres sous Windows :-).
« le jour où les OS Linux seront répandus, un virus viendra faire parler de lui »
Cet argument est étrange venant de toi. Tu sais aussi bien que moi que GNU/Linux est très répandu dans le monde des serveurs, services embarquées etc….
La sécurité de GNU/Linux vient surtout de sa gestion au niveau des privilèges. Pour infecter la machine, faut être en root. De plus, dès qu’une faille est trouvé elle est rapidement résolue par l’immense communauté.
Pour Debian, si tu veux du stable faut prendre la version stable, la testing étant à tes risques et périls. 😛
Effectivement Philippe, l’argument sur les virus est très curieux. Pour rappel :
https://www.youtube.com/watch?v=yVpbFMhOAwE
Parler de Gnu/Linux pour son 1% de postes, c’est d’un autre âge.
Un serveur, n’est pas comparable à un poste de travail. L’un est géré par un professionnel, l’autre par un amateur. Quand je dis que je n’ai jamais pris de virus en 15 ans sur un PC Windows c’est parce que j’ai mis en oeuvre de bonnes pratiques et des outils que je sais configurer tout comme l’administrateur d’un serveur… La faille bien souvent n’est pas l’OS, mais l’utilisateur… Avec le nombre, le risque augmentera inévitablement et ceux qui voudront exploiter cette faille aussi…Regardez ce qui est arrivé au Mac…
Je préfère ne pas avoir trop de certitude en la matière…
Mouais… sauf que, franchement, les terminaux téléphoniques sont quand très proches du poste de travail, ils ne leur manque plus grand chose… et d’ailleurs c’est bien dans ce sens qu’il faut voir le gadget d’Ubuntu.
Tout à fait Christophe…
http://www.businessmobile.fr/actualites/android-l-outil-de-desinfection-propose-par-google-a-ete-detourne-et-piege-39759015.htm
http://www.undernews.fr/telephonie-phreaking-voip/google-redoutable-logiciel-espion-deguise-en-application-android.html
« Un serveur, n’est pas comparable à un poste de travail »
Exact, il est plus facilement soumis aux attaques étant ouvert (réseau) à tous, contrairement à un poste de bureau qui n’est pas obligé d’être en réseau.
Et paf ! 😛
Philippe, tu files un mauvais coton, que t’arrive t-il, vas-tu finir par nous faire l’apologie de windows ? 😀
C’est à la fois la force et la grande faiblesse du libre.
Aucune direction commune.
@David96 : tu en connais beaucoup de poste de travail qui ne soient pas connecté à un réseau aujourd’hui ? Je ne sais pas qui file un mauvais coton de nous deux 🙂
Je ne fais pas l’apologie de Windows, relie mes commentaires. Mais je pense qu’à force de toujours vivre dans sa bulle du libre on passe à côté de certaines évidences… Ouvrir son esprit y compris à ce qui est fermé est pour moi indispensable sans compter que je travaille tout les jours avec des environnements « non libre » et avec des partisans de ces derniers donc je prétend avoir une bonne vision des deux mondes.
No souci alors 🙂
Le problème n’est pas la diversité, mais le changement. On souligne avec raison les péripéties qui ont tourné autour des évolutions de Gnome, KDE, etc., mais les réticences à la migration de XP vers Vista ont été énormes, et je vois mal les utilisateurs qui sont restés ancrés à XP passer avec plaisir à Windows8. La différence avec l’univers du libre, c’est qu’ils n’auront pas le choix.
Je regrette que les développeurs, quels que soit leur environnement, bousculent ainsi les habitudes des utilisateurs. Les nouveaux bureaux pourraient ajouter des possibilités tout en conservant celle de garder l’ancien comportement. Quand on a pris ses marques dans un certain environnement, il n’est pas facile d’en changer, et pour quel résultat ?
Globalement, les évolutions des bureaux ont-elles rendu le travail plus rapide ou plus aisé (je parle de ce qui concerne le bureau uniquement: accès aux documents, aux programmes, aux fonctions de base…) depuis windows95 ? Je n’en ai pas l’impression.
Et quelle inflation en quantité de lignes de code. J’ai envie de dire tout ça pour ça…
Bonjour,
Il est vrai que le nombre d’environnements de bureau différents disponibles sous GNU/Linux peut sembler étrange lorsqu’on vient de Windows ou de Mac OS X mais à mon sens, ce n’est pas un réel problème.
Déjà, les nouveaux utilisateurs n’ont pas tant de choix que ça finalement (en gros, KDE ou Gnome (et là, Gnome shell ou unity)). Le tour d’horizon est vite vu d’autant que sur une distribution donnée, un choix par défaut est déjà fait (à la limite, l’utilisateur peut presque ne pas s’en soucier). Les autres environnements de bureau n’ont pas la même visibilité et, sauf contraintes particulières, ne seront pas installés par ces nouveaux utilisateurs.
Autre avantage, tout les environnements de bureau évoluent, qu’ils soient libres ou non. C’est une marche forcée. En tant qu’utilisateur, on est libre d’aimer ou non les évolutions qui nous sont proposées/imposées. En tant qu’utilisateur de solutions libres, on est aussi libre de changer de bureau s’il ne nous convient plus. En ce sens, je trouve que le travail effectué sur les environnements « alternatifs » et autres forks n’est pas une perte de temps mais un vrai plus. J’ai d’ailleurs récemment adopté XFCE qui me convient largement mieux que les dernière moutures de Gnome.
Je peux ajouter que je rejoins totalement Desidia sur son commentaire.