Les gamins adeptes du zapping ? Pas mieux les parents !

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Route de nuitDans la série article #3615Mylife, petit retour d’impression après une très longue soirée que je m’en vais vous expliquer.

Le point de départ, une réunion de parents d’élèves au Lycée de ma fille. Comme d’habitude les parents ont le choix traditionnel entre la PEP et la FCPE pour éviter l’achat des bouquins de cours. Cette année la PEP fait une promo avec une blouse et une trousse gratuite en prime. C’est le succès assuré 🙂 . Mais madame a des convictions et reste fidèle à la FCPE.

Nous voilà donc membres de la FCPE et en toute logique conviés à l’assemblée générale annuelle. Là c’est monsieur qui s’y colle, moi en l’occurrence. Pour la petite histoire, notre fille a choisi de faire une seconde générale en lycée agricole et du coup en internat. Tout cela pour deux raisons : ne plus avoir à supporter sa petite sœur toute la semaine et avoir accès à l’option hippologie. Quand on dit que notre jeunesse fout le camp et ne sait pas ce qu’elle veut en voici la preuve contraire !

A l’arrivée au lycée, je suis le fléchage digne d’une grande messe jusqu’à la salle accueillant l’AG. Constatant la taille de la salle et le nombre de personnes présentes je reviens sur Terre. Nous n’aurons probablement pas besoin de plus de deux mains et de dix doigts pour compter les présents. Je ne sais pas pourquoi, mais je reste un éternel candide, je pensais que nous saurions au moins une bonne vingtaine…

Une centaine de membres parent pour à l’arrivé un petit 8 % de participation. Je ne devrais plus m’en étonner. Toujours à propos de nos gosses, « on » dit qu’ils ne tiennent plus dans la distance, ne savent plus s’investir comme dans le passé, passent leur temps à zapper, etc. Tout ça, c’est la faute à internet, YouTube, les supermarchés… Mais force est de constater que les parents ne valent pas mieux. En fin de compte nos gosses ne sont que le reflet de ce que nous sommes devenus.

Je passerais sur le difficile moment où il fallut que quelqu’un se désigne pour être président, moment que j’ai si souvent vécus dans d’autres associations. Un poste que j’ai assumé pendant cinq années dans mon AMAP avec grand plaisir et que j’ai cédé à « El Presidente » que je bisouille s’il passe par là.

Je me suis donc lâchement contenté de boucher les trous à des postes de suppléants ou en titulaire de commission qui n’ont pas lieu ou presque. Il arrive un moment ou multiplier les engagements revient juste à ne plus être engagé nulle part…

Je finirais juste par le retour vers minuit après avoir cherché comment sortir du lycée, la barrière refusant obstinément de s’ouvrir. Heureusement, une voiture de jeunes rentrant d’une virée je ne sais où (mais que faisait-il dehors à cette heure-ci et j’imagine qu’il s’agissait tous d’élève de BTS…) nous a donné le code magique pour ouvrir la barrière. Évidemment l’entrée d’autoroute qui devait me permettre de rentrer chez moi en 30 minutes était fermée, ce qui m’a valu quelques petits tours de roue supplémentaires sur la route nationale et un ultime détour à cause d’un pont fermé à la circulation. Un pur bonheur 🙂 .

 

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

1 réponse

  1. franceschini dit :

    J’ aime bien cette phrase :  » Il arrive un moment où … part.  »
    On rejoint un peu la conclusion de M. Cyrille sur la disparition de Bodhi Linux.
    Rejoindre l’existant pour ce qu’il en reste plutôt que de se lancer dans un nouveau projet sauf s’il est vraiment innovant.Il a toujours le bon mot !
    à+, plaisir de vous lire.
    @ndré