De Drupal 7 à Drupal Gardens

closeCet article a été publié il y a 13 ans 2 mois 29 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

Après 3 années d’attente, la version 7 de Drupal vient de sortir. Ce CMS (Content Management System) est en troisième positon du classement des parts de marché des CMS Open Source devancé par WordPress en seconde position et Joomla en tête.

Pour rappel un CMS ou Système de Gestion de Contenu est [Source Wikipédia] une famille de logiciels destinés à la conception et à la mise à jour dynamique de site web ou d’application multimédia. Ils partagent les fonctionnalités suivantes :

  • ils permettent à plusieurs individus de travailler sur un même document ;
  • ils fournissent une chaîne de publication (workflow) offrant par exemple la possibilité de mettre en ligne le contenu des documents ;
  • ils permettent de séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu ;
  • ils permettent de structurer le contenu (utilisation de FAQ, de documents, de blogs, de forums de discussion, etc.) ;
  • certains SGC incluent la gestion de versions.

J’ai eu l’occasion d’utiliser et de mettre en œuvre concrètement plusieurs outils de ce type. Le premier pour lequel je garde une certaine nostalgie, car il m’a permis de découvrir les logiciels libres fut SPIP. Vint ensuite wordpress pour mon premier blog (ce n’est pas celui-ci et ne le cherchez pas il n’existe plus). C’est à peu près à cette époque que date ma première rencontre avec Drupal alors en version 5 probablement.

Une rencontre qui tourna rapidement à l’avantage de WordPress. Je ne suis pas sur d’ailleurs que l’on puisse classer Joomla ou Drupal dans la même catégorie que WordPress. Leurs concepts sont quelque peu différents. WordPress est à la base conçu pour le format blog bien qu’on puisse l’utiliser autrement un peu comme je le fais sur la page d’accueil de mon site.

Je passerais rapidement sur une année en compagnie de Xoops qui ne me laissa pas un souvenir impérissable bien qu’avec un peu de recul, je dois dire que l’on était arrivé à faire quelque chose d’intéressant, mais au prix de développements spécifiques.

Quant à Joomla, le leader du moment selon le classement cité plus haut, j’avoue que je n’ai absolument pas accroché à cet outil. Je l’ai toujours trouvé d’une grande complexité dès que l’on souhaitait sortir des sentiers battus. Sans compter pas mal de soucis d’incompatibilité entre les différents modules d’extension disponibles.

Drupal 7

Venons-en au cœur de cet article après ce bref et partial passage en revue des autres solutions équivalentes. Je ne vais pas vous présenter ici l’installation en détail de Drupal. Elle a consisté à :

  • Télécharger le fichier archive contenant les sources de l’application;
  • Créer une base de données MySQL et un compte associé;
  • Configurer un « virtual host » pour le site;
  • Lancer le script d’installation et suivre ces instructions. Durant l’installation, il me faudra télécharger et installer le fichier de traduction pour disposer d’une interface francisée de Drupal.

J’obtiens alors une installation « basique ». J’utilise ce terme, car commence alors le long chemin de l’amélioration et de l’augmentation des fonctions de Drupal. Là où un WordPress ou Joomla me proposent en standard un éditeur d’article en mode wysiwyg (What you see is what you get) je ne dispose de base que d’un simple formulaire en mode texte.

En l’occurrence, j’ai installé le module Wysiwyg le bien nommé que j’ai complété de l’éditeur CKeditor comme on me le suggère dans la configuration de Wysiwyg. Notez bien que je fais cela un peu au hasard, ne sachant pas vraiment lequel de ces éditeurs est le mieux. Je passe sur le petit moment de découragement quand je constate qu’aucun bouton n’est présent dans la barre qui désormais s’affiche au-dessus de la zone d’édition des articles. Il fallait activer les fonctions dont on souhaite disposer dans la configuration du « profil Wysiwyg ».

Mon objectif était de relooker rapidement le site d’une association, j’ai donc cherché un thème compatible Drupal 7 qui me semblait à la fois complet, mais pas trop compliqué à mettre en œuvre, le site ne devant pas comporter plus de trois ou cinq pages pour commencer. Là encore, mon choix s’arrête sur Danland toujours un peu au hasard. L’installation et l’activation du thème sont assez simples.

Il ne me reste plus qu’à insérer mon contenu et a créer un menu pour afficher mes pages et deux premiers articles. Là encore, pas de difficultés particulières. C’est à cet instant que je commence à constater tout de même un changement important par rapport au souvenir de ma première tentative de mise en oeuvre.

Je gardais en effet le souvenir d’un logiciel aux concepts complexes et pas évidents à mettre en oeuvre avec ses notions de « node », de « views », etc… Ici je réalise mon petit site sans trop me soucier ,ni même vraiment rencontrer ces notions.

Une impression qui n’est peut-être pas étrangère au travail effectué sur l’interface d’administration au travers du projet D7UX. Les fonctions sont regroupées selon le contexte d’utilisation : contenu, structure, apparence,personnes, modules, configuration, rapports.

J’avoue ne pas me souvenir de l’organisation de l’interface d’administration des versions précédentes de Drupal. Mais là les choses me semblent simples et les principales fonctions accessibles en peu de clics.

Ce que je viens de décrire met-il Drupal à la portée du premier venu ? Il me semble que non. En l’état l’installation que je viens de faire fourni les fonctions de bases d’un site web, mais il manque bien des fonctions utiles. Peut-on faire encore plus simple pour rendre Drupal accessible aux « êtres humains » ? Voici un début de réponse.

Drupal Gardens ou Drupal pour les nuls

La société Acquia propose un service web dont l’objectif est de permettre la création d’un site web complet basé sur Drupal, le tout sans connaître le moins du monde ce dernier.

S’agissant d’un service web, il vous faut tout d’abord vous inscrire afin de disposer d’un compte. La création d’un site se fait alors au travers d’une page qui va vous permettre de configurer les fonctionnalités dont vous souhaitez disposer sur votre site.

Comme vous pouvez le voir sur l’image suivante, cette page vous permet de choisir parmi une petite liste de sites types. A chacun de ces modèles correspond une liste de fonctionnalités qui sont activées ou pas. Il vous est possible de définir vous -même la liste exacte des fonctionnalités parmi toutes celles disponibles.

Drupal Gardens

Chaque fonctionnalité est expliquée de façon claire. Une fois les choix effectués il ne reste plus qu’à lancer la génération du site, ce qui ne prend que quelques instants. Vous disposez dès lors d’un site entièrement configuré auquel a été ajouté tous les modules nécessaires à son bon fonctionnement.

J’ai trouvé le système de création extrêmement bien pensée et très simple d’utilisation pour quelqu’un qui n’a aucune notion d’informatique. Il n’en reste cependant pas moins vrai qu’une fois le site configuré il faut encore savoir l’utiliser. L’utilisateur ne coupera donc pas à une phase d’apprentissage plus ou moins longue. L’interface d’administration a cependant été retravaillée pour simplifier la configuration

Mais l’objectif de simplifier au maximum la création d’un site utilisant Drupal est atteint. On pourra reprocher qu’il manque des modules ou des fonctionnalités, que la liste des thèmes est limitée. Cependant, il reste toujours possible d’ajouter de nouveaux modules ou un thème différent. Car c’est bien un Drupal 7 complet qui est mis à disposition.

Une autre fonctionnalité très intéressante proposée par Drupal Gardens est son « Theme builder« . Il permet en usant simplement de sa souris de configurer son thème. Une opération qui nécessite d’ordinaire des connaissances techniques en matière de CSS, HTML voir de PHP.

Je vous conseille la lecture du diaporama de Léon Cros de la société Chipway présenté lors des JDLL 2010 de Lyon dont toute une partie est consacrée à la mise en œuvre de Drupal Gardens.

Cette simplicité a-t-elle un prix ?

Cela dépendra de vos besoins et de l’utilisation qui sera faite de cette installation. Drupal Gardens est un service web. Il ne se contente pas de créer votre site, il vous permet également de l’héberger et garanti la mise à jour de votre installation avec les derniers correctifs de sécurité.

On peut lire dans la FAQ que le service sera gratuit jusqu’en mars 2011 puis la facturation commencera. Je n’ai pas très bien compris si les prix actuellement affichés sont déjà en vigueur ou s’ils ne seront appliqués qu’à partir de cette date.

Toujours est-il que le service d’hébergement serait utilisable gratuitement dans la limite de 4 000 pages vues par jour et de 1Go de contenu ainsi que cinq tickets pour déclarer des incidents. Cela permet tout de même de « voir venir ». Le « seul » prix à payer est l’affichage de publicité sur votre site. Pour vous débarrasser de ces dernières, il vous en couterait 19,95$ par mois pour 6 000 pages affichées quotidiennement ou encore 39,95$ pour 8 000pages par jour avec respectivement 2 et 5 Go de stockage.

Parmi les défauts, car il faut bien en trouver, ce service n’est disponible que dans la langue de Shakespeare ou alors je suis passé complètement à côté de la bonne option. En résumé on peut quasiment qualifier Drupal Gardens de Drupal pour les Michus.

Où est le piège me direz-vous ?

Il n’y en a presque pas. Un des arguments mis en avant est l’absence de « lock-in » ou verrouillage des utilisateurs. C’est en effet un point important lorsque l’on envisage d’utiliser un service web. Il convient de vérifier que ce service offre toute liberté dont celle d’en sortir.

Cela passe par la possibilité minimale de récupérer à tout moment l’intégralité des données que l’on a confiées à ce service sous un format ouvert et facilement lisible par des outils eux-mêmes facilement accessibles.

Drupal Gardens répond à cela en offrant à ces utilisateurs la possibilité de sauvegarder intégralement le site sous la forme d’un fichier compressé. Cette archive contient l’intégralité du répertoire de votre site  avec tous les médias que vous avez pu charger , l’intégralité du code source PHP de Drupal, les extensions, le thème et bien sûr une sauvegarde de la base de données.

Il vous suffit ensuite de prendre un hébergement supportant PHP et Mysql et vous avez entre les mains tous les éléments pour retrouver votre site Drupal à l’identique et parfaitement fonctionnel. Il ne reste pas moins vrai que si vous avez fait le choix de passer par Durpal Gardens à l’origine, vous n’aurez pas forcément les compétences pour réaliser cette « externalisation ».

Je soupçonne cependant que l’outil « theme-builder » ne fasse pas partie des éléments exportés. Si vous avez l’information merci de la laisser en commentaire.

Peut-on faire mieux ?

Question qui peut sembler prétentieuse, mais c’est ce que l’on appelle une tentative de critique constructive. Tout d’abord et sauf erreur de ma part le code source du service web Drupal Garden n’est pas disponible. Il s’agit donc vraisemblablement d’une application fermée. Cette caractéristique écarterait-elle ce service de la « certification Service Libre » au sens du TIO Libre ?

Le TIO Libre exige que l’on puisse changer de fournisseur ou que l’on puisse devenir son propre fournisseur de service. C’est bien le cas si l’on considère que Drupal Gardens est un service web dont la finalité est l’hébergement de sites web sous Drupal. L’outil permettant de générer des sites n’est utilisé qu’une seule fois à la création du site est n’est plus nécessaire par la suite.

On le voit ici la façon dont le service a été conçu est encore une fois intelligente et permet de garder un atout compétitif sur d’autres hébergeurs spécialisés dans Drupal tout en ne dérogeant pas à certains principes de liberté de l’utilisateur.

Il n’en demeure pas moins que si le générateur était sous licence libre, il contribuerait probablement à augmenter encore la diffusion de Drupal. D’une certaine manière Acquia ne lui rend pas service ainsi.

J’aime en tout cas beaucoup cette approche visant à simplifier au maximum la mise en oeuvre de ce CMS qui demeure pour moi une référence en la matière. Si vous vous sentez l’envie de contribuer à la réalisation d’un Drupal Gardens libre (pour sa partie création facile de sites Drupal) laissez-moi un message, j’en connais certains que cela pourrait intéresser.

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

23 réponses

  1. Merci de vos commentaires sur Drupal Gardens.
    Nous voulons vous laisser savoir que la liste de prix sera revisée très bientôt, et comprendra une option à moins de $19/par année. En plus, nous planifions l’addition de beaucoups de nouveaux modules et de fonctionalités, qui seront introduits au cours du temps. C’est notre but que vous soyez ravi de notre OpenSaas Drupal, et nous espèrons que vous le serai.

  2. Eric dit :

    Je réfléchissais justement à comment faire en sorte que M Tout le monde puisse installer facilement des applications web. J’en ai même fait un essai de logiciel : http://zenprog.com/index.php?cle=Un-outil-de-deploiement-experimental

    Il faudrait que les applications soit aussi facile à installer sur un serveur LAMP que sur un iPḧone, mais bon, pour l’instant, c’est pas gagné !

    (PS : il y a une petite coquille dans le billet :
    ce n’est pas celui-ci et ne le cherchEZ pas il n’existe plus)

  3. David dit :

    Excellent article.

    Le recul que vous avez sur des produits concurrents donne encore plus de crédit à votre analyse.

    Pourquoi ne pas venir aux rencontres de Drupal Lyon.

    Contactez-moi.

  4. Philippe dit :

    @Eric ravis de voir que tu as fait un travail sur le sujet. Je vais aller voir ça 🙂
    @David contact pris !

  5. Bonob0h dit :

    hééé oui ! Drupal est a priori la meilleure base pour arriver à un outil super complet allant bien au delà du « pure CMS » et accessible aux Michus à partir de 7 ans 😉 Ceci dans le cadre du projet d’un « Microsoft » ASSOCIATIF* dont l’auteur de cet article a les brouillons de schéma et ligne directrices 😀

    Et soit dit en passant les idées de base de ce projet et notamment la SIMPLICITÉ, qui n’existe même pas encore dans Drupalgarden et autres Proprio, datent du tout début du siècle avant même la naissance d’un certain Dotclear qui n’était qu’un embryon d’idée de son auteur ! Alors même qu’il a eu la proposition de réaliser ce projet !

    DrupalGarden ne fait uniquement que ce que d’autres plateformes proprio font déjà depuis un moment par exemple pour des blogs, et ce alors même qu’on peux faire encore bien mieux. Pire** ça lance du Libre, puis des presta ou des parties ne sont plus libres !

    Alors pourquoi est ce une entreprise qui le fait et non « la communauté » ?
    Pourquoi quand on parle de faire autrement à des membres de cette communauté, mais c’est pareil pour la plupart des autres outils libre, personne n’écoute ! Ou répondent « tagueuletakacoder » ?

    Serait-ce que les développeurs veulent garder pour eux leur science pour mieux la monnayer cher pour eux même ?
    Un Libre d’Intérêt PERSONNEL …. contre lequel il temps de s’INSURGER !
    Et ce alors même qu’ils se plaignent du manque de clients, etc

    De ces faits les Michus vont directement chez Proprio … et engraisser leurs actionnaires, pour ne laisser que des miettes de financement au libre !

    Mettre en place un Drupal étendu, accessible a un enfant, dans un cadre associatif, et dans une démarche et un modèle économique AUTREMENT, pourrait enfin créer un Libre d’Intérêt Planétaire qui ferait mieux se développer les usages, développerai plus d’emplois, etc …

    Comme toujours, … pour celles et ceux qui veulent s’insurger … le chemin est dans le lien de mon nom … ou de demander a l’auteur du blog 🙂

    * Le statut associatif peut être largement concurrent de celui de SARL/SA/etc … La seule différence c’est qu’il n’engraissent pas des actionnaires ! Par ailleurs il permet de faire fonctionner un Vrai bénévolat, contrairement a des entreprises qui n’ont pas le droit de faire travailler bénévolement des personnes ! Ce qui est un comble ! Faire travailler des bénévoles pour le compte d’actionnaires comme certaines entreprises du libre !

    **A ce titre en France, comme dans tous les pays, il y a des lois sur le Travail Dissimulé : http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/embauche,108/les-sanctions-liees-au-travail,656.html#sommaire_1
    Hors nombres d’acteurs du Net, Réseaux sociaux, Libre, etc sont des entreprises qui abusent de toutes les bonnes volontés sous couvert de participation à la « communauté »

  6. Vincent dit :

    On peut déjà, via des profils d’installation ou des « distributions » Drupal, avoir des ensembles cohérents de modules pré-paramétrés, ainsi que des types de contenus spécifiques.

    Quelques exemples : Drupal Commons, Open Atrium.

    Drupal propose des mécanismes pour gérer tout ceci ; le reste est effectivement une question de volonté

  7. bonob0h dit :

    @ Vincent … on peut déjà ! Voyons voyons ! soyons sérieux !
    On peut déjà oui … des bouts partout dans tous les sens … du vrac … le souk …. certains parlent même de décharge public … réservé à une élite ! Ou chacun doit refaire ce que d’autres ont déjà fait dans une spirale de pertes de temps donc de gaspillages en tous genre

    Et c’est bien la le problème … combien de doublons, de si et la tralala … qui font fuir la grande majorité !!???
    Est ce que le Libre est d’Interêt Elitiste ?
    Est ce que Libre est synonime de Bordel ?
    Organisé, Accessible, etc ne sont pas des mots synonimes de « menottes » que je sache !

    Quelles sont les volontés de ceux qui connaissent déjà justement ! Êtres les DIEUX/TIRANS qui décident que c’est comme çà et pas autrement ?

  8. David dit :

    @Philippe Concernant l’outil de retouche du thème en ligne, il n’est utilisable qu’en ligne

    Drupal a de très nombreux atouts car avec Drupalgardens il s’adresse au plus grand nombre avec réussite.

    Vous pouvez d’ailleurs retrouver plein d’infos sur drupal 7 en video sur http://www.drupalfacile.org le site d’Aurélien

    Par ailleurs Drupal permet de faire des choses incroyables comme on peut voir par exemple dans ces vidéos en anglais

    workflow (travail en flux) : http://www.youtube.com/watch?v=4DkyEYdFcSY

    Faire des états/rapports sur des données qui ne sont pas nécessairement sur le site qui les interroge.

    Prochainement à venir une application (distribution : surcouche de Drupal), Drupal Commerce va voir le jour (www.commerceguys.com/)

    Drupal est polymorphe, c’est sa plus grande force

    David
    http://drupallyon.drupalgardens.com/

    PS : @bonob0h : ton propos est, comment dire ? flou. Tu gagnerais a être plus concis.

  9. bonob0h dit :

    @ David … concis ! Quand le libre sera concis, accessible, etc 😉 je le serai
    car bizarrement quand je demande des infos concises, etc réponse : cherche(connard)yagooglequinestpasfaitpourleschiens
    Sinon les infos en anglais … je les laisses aux anglosaxon 😉
    En ce qui me concerne quand je dois le faire je me fend en premier d’un résumé explicatif en FRANCAIS DANS LE TEXTE 😉
    Sinon pour le moment, je laisse des signes de pistes 😉 comme les scouts 😉 ça permet un tri …
    Bizarrement les Michus EUX comprennent ;)))) sans se formaliser que ce soit sur un site merdique sur un système merdique proprio … (c’est vrai que souvent ils disent : c’est génial, mais je vois pas ce que je peux faire, j’ai pas les compétences … mais je vais en parler, etc )
    Or d’un autre coté rares sont les libristes ayant les compétences, qui prennent la peine de suivre les flèches 😀

  10. Philippe dit :

    @David, merci pour les liens que j’ai parcouru n’ayant pas l’aversion de Bonob0h à l’anglais. N’en déplaise à ce dernier, faut bien aller chercher l’info là où elle est.
    La démo mettant en oeuvre le langage Yahoo query est passionnante pour un geek, j’avoue qu’elle m’a un peu fait peur quand même malgré le potentiel que cela laisse envisager. Il y a un travail de titan avant que ce genre de technique soit disponible pour les Michu cher à Bonob0h…
    Disons que cela montre bien la transformation du web en un gigantesque dépôt de données….

  11. David dit :

    @philippe
    Oui cela peut paraître un peu complexe, au premier abord. Le tutoriel explique l’utilisation du module views
    Mais justement drupal garden ne propose pas ce module. A la place on trouve le module ‘simple views’. Tout est dans le texte, il y en a pour tous les gouts.
    Mais views n’est pas si compliqué que cela. Par exemple rajouter une colonne de données à 1 views existante, c’est enfantin. Partir de 0 est + complexe, c’est vrai.

  12. Sebastien dit :

    au sujet de l’éditeur WYSIG de wWP, je trouve qu’il ne l’est pas du tout …

    merci en tout cas pour cet article.

    je vais essayer de trouver la motivation pour faire l’essai de Gardens …

  13. bonob0h dit :

    @ Philippe … imaginons que tous les produits made in china n’aient que des notices en mandarin ? que se passerait il ? 😉

    Quand au travail de titan il n’aurait pas lieu d’être si dès la base les librintégristes voulaient bien prendre l’a peine d’écouter des propositions, qu’ils sachent ne pas vouloir dictaegocoder, etc … de cette manière il y aurait déjà moins d’outils inutilement concurrents, ce qui permettrait d’avoir plus de developpeurs pour mieux concevoir, et bien sur il y aurait plein de Michu prêts a participer pour faire les candides, les tutos, les traductions, les accueuils et supports de base, etc … sans compter que coté développement, traductions, etc on pourrait aussi compter sur des centaines voir milliers d’enseignants, etudiants …

    Pour ce faire c’est titanesque car le soucis majeur n’est pas de trouver des Michus, Enseignants, etc … ça on peut facilement les convaincres … le titanesque est de trouver un noyaux de développeurs Libristes non egointégristesdictateurs pour mettre en place les bases qui permettraient de faire appel aux autres …

    On les attends les sus-cités 😉 la porte est ouverte pourtant … mais pour le moment on en trouve pas qui prennent au moins la peine de passer le nez pour s’informer ! A peine une narine passée « c’est pas comme ça c’est comme ci … »

  14. David dit :

    La vision de la principale société qui apporte du support à Drupal
    http://buytaert.net/acquia-product-strategy-and-vision

    De quoi rassurer Philippe, je pense

    Drupal Lyon

  15. David dit :

    Open Saas

    C’est 1 réalité avec Drupal

    http://buytaert.net/acquia-product-strategy-and-vision

    David

    Drupal Lyon

  16. Philippe dit :

    @David je ferais l’effort de tout lire 🙂

  17. @David. Nous prévoyons offrir le module de « vues » pour DrupalGardens bientôt – dès que nous ayons terminé le travail requis sur le UX pour répondre à ces postes. Tout cela va être contribué à la communauté et le travail est fait sur un repo public git.

    http://drupal.org/node/967892
    http://drupal.org/node/977062
    http://drupal.org/node/1004484
    http://drupal.org/node/1004494
    http://drupal.org/node/1004510
    http://drupal.org/node/1004536

  18. Joseph dit :

    Etant actuellement dans la parfaite situation du débutant avec Drupal, je pense avoir un avis assez objectif sur la question!

    Drupal est un outil puissant, performant, génial…etc etc….mais mais mais…le premier contact avec ce CMS peut s’avérer facile, c’est vrai, cependant l’un des premiers chapitres à aborder sous drupal est bien sur cette fameuse taxonomie ;)…et déjà là on perd beaucoup d’effectif!
    1er hic : le terme =P
    2eme hic : son utilisation
    3eme hic : son module

    Celui qui maitrise drupal peut tout faire, tout est à sa portée…et d’autant plus qu’il n’a pas nécessairement à taper la moindre ligne de code! Mais la familiarisation avec drupal est un vrai calvaire car tout réside dans les modules qui sont tous plus compliqués à maitriser les uns que les autres!
    On a bien quelques tutos très bien construits tels que drupalfacile, mais ils n’apportent que la base minimale, et par la suite, que ce soit sur l’IRC, forums ou autres, la pêche aux infos et aux solutions est bien trop difficile!
    Aucun classement, aucun repères, aucune structure…l’aide à propos du libre sur internet est un vrai souk =S des journées entières à la recherche d’une info ridicule pour un déblocage ridicule…à ce rythme, les débutants n’avance pas, la majorité en tout cas 😉 L’information est là, certes, mais pour la trouver pensez à vous lever de bonne heure =P
    Bien sur avec la maitrise de certains langages de programmation, la partie serait plus amusante, mais drupal ne servirait plus à rien dans ce cas, puisque son principal job et de rendre l’atmosphère du développement moins austère, d’apporter plus de possibilités pour moins de savoir en programmation!
    La difficulté à tout simplement été déplacée mais non résolue…et encore moins simplifiée!
    Avec un libre organisé et une colonne vertébrale un peu plus verticale…tout le monde y gagnerait en intérêt…y comprit le libre =P

    C’est le principe d’une « communauté », donc si une majorité pouvait se remuer au lieu de 3 ou 4 « michus » (dédicace^^) planqués qui ne peuvent pas agir tout seul, le libre se porterait mieux =D

  19. Philippe dit :

    Merci Joseph pour ton témoignage de débutant !

  20. depannage mac dit :

    @David : merci pour le lien : http://buytaert.net/acquia-product-strategy-and-vision

    C’est important de savoir ou l’on va et de prendre un virage quand il est encore temps …

    Sebastien

  21. blh dit :

    Je ploussoie les remarques de Joseph datées du 8 février, 2011 à 21h50
    j’avais connu Drupal il y a des années et son aspect rébarbatif m’avait donné des ailes pour le quitter. Je reviens sur cet outil qui a quelque peu évolué et qui me semble bien puissant.
    Cependant, quelques défauts majeurs qui rebutent les plus courageux.
    – La plupart des aides sur la toile sont en anglais. Je veux bien croire que notre langue a tendance à disparaître, mais ce n’est pas encore le cas.
    – La série des tuto » Drupal7 de A à Z est devient de plus en plus obsolète dans le choix des modules à télécharger, d’autant plus qu’en prenant systématiquement ce qui est recommandé, on n’a pas du tout les mêmes résultats: il y a des moduless en moins ou en plus. D’autre part, la présentation est assez curieuse, : en cliquant sur 1, on obtient la fin de la série…Il faut donc aller à la dernière page.
    – Le principe d’insertion des images est assez mal défini, on trouve deux méthodes dans cette série: on ne sait pas quelle la meilleure.
    – Quant à la vidéo, ne cherchez pas, y en a pas, le peu que j’ai tenté na marche pas non plus. C’est assez rédhibitoire pour un site ou blog d’informations.
    – Deux principes de bases méritent bien que l’on s’intéressent à eux très précisément: la taxonomie avec ses liens en tags, et les nodes.

    Sinon, c’est un outil qui sort vraiment de l’ordinaire.

  22. Philippe dit :

    @blh : je souscris aussi à cette analyse critique de Drupal 🙂 C’est par ici si vous voulez rencontrer des gens qui essaient de régler ce soucis c’est par ici

  1. 19 janvier 2011

    […] This post was mentioned on Twitter by Philippe Scoffoni. Philippe Scoffoni said: Chez Philippe : De #Drupal 7 à Drupal Gardens http://bypsc.fr/0yj […]