Au final, ce sera Fedora 14

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Je vous avais raconté mes turpitudes techniques avec mon ordinateur portable doté du dernier gadget technique en matière de carte graphique à savoir le fameux Nvidia Optimus. Optimus peut-être, mais sous GNU/Linux il fait le « minimus »… Après tout c’est bien fait pour moi, je n’avais qu’à mieux me renseigner.

Profitant du cadeau de départ offert par mes désormais ex-collègues de travail (que je remercie encore une fois) : un disque dur SSD de 128Go, j’ai tel le Cyrille Borne relancé la ronde des distributions en installant à nouveau différentes distributions. Finalement celle qui a ce jour fonctionne le mieux « out of the box » sur cette machine reste la Fedora 14.

Pas de « crachotis » sur la sortie casque, le bluetooth qui fonctionne et mes programmes favoris qui s’installent. Pas de miracle pour la carte nVidia il me faudra me contenter de la désactiver encore quelque temps à mon avis.

Jusqu’à présent seule la Debian Mint m’avait permis de m’approcher de l’idéal. Mais il lui manque encore un installateur pour les gens comme moi qui veulent installer simplement leur ordinateur portable sur système de fichiers basé sur des LVM (Logical Volume Management) chiffrés. En effet cette option n’existe pas ou alors est très bien cachée dans le programme d’installation. Par contre aucun souci avec Fedora, Debian ou Ubuntu.

Et Ubuntu me direz-vous ? Pas mieux que Debian Mint. Rien de bien étonnant compte tenu qu’elles reposent sur la même base Debian. Quant aux autres distributions que je me suis contenté de tester (Frugalware, Archlinux), je les connais trop mal pour m’y aventurer.

J’avais utilisé Fedora il y a de cela de nombreuses années avant de découvrir Ubuntu. En tant qu’habitué de Debian, je regrette son gestionnaire de paquets et redécouvre les joies des problèmes de dépendances. Pas moyen d’installer directement par exemple le package de Virtualbox-OSE disponible dans le dépôt RPM-Fusion. Des dépendances ne sont pas résolues à cause de la version du package VirtualBox-OSE-kmod qui n’est pas en 4.02 comme attendu. Un post sur le forum Fedora-fr évoque le problème avec néanmoins quelques solutions que je n’ai pas encore testé.

En résumé rien qui ne sorte de la vie ordinaire de l’utilisateur de système d’exploitation GNU/Linux. Il faut mettre les mains dans le cambouis pour obtenir ce que l’on veut.

A ce sujet j’ai lu cet article aujourd’hui traitant des « artefacts cognitifs et des logiciels libres » sous-titré ‘Personnaliser ses cartes géographiques, qui y songerait ? ». Il met en avant cet éternel sujet de discussion que l’on appelle aussi « flameware » du niveau d’apprentissage minimum nécessaire par le grand public pour utiliser des logiciels libres.

Ne gâchons pas notre plaisir en ce mois de printemps avec un peu d’unité dans les distributions GNU/Linux (enfin les « principales » : Debian, SuSE, Ubuntu et Fedora). Elles ont adopté la mise en place d’un nouveau répertoire run à la racine qui contiendra les données contenues auparavant dans les dossiers /dev/.xxx, /var/run, /var/lock, /lib/init/rw, etc.

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

2 réponses

  1. Denis dit :

    Fedora reste un très bon choix. Yum-priorities apporte beaucoup de stabilité à la gestion des paquets.

  2. Philippe dit :

    Il n’y a pas vraiment de bonne et mauvaise distribution, il y a celle qui convient à un moment donné et à un usage donné. Je vais jeter un coup d’oeil à ce paramètre. Je dois pouvoir gérer de façon plus fine (comme le système de préférence d’apt sur Debian) les paquets que je veux… Ca va peut-être m’aider 🙂