Les Swarm, des micro-robots libres, exemple d’innovation ouverte
Cet article a été publié il y a 14 ans 4 mois 14 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.L’objectif principal du projet Swarmrobot est de développer un micro-robot peu coûteux et capable d’interagir avec d’autres micro-robot. Le principe est de mettre en interaction une centaine de ces robots pour étudier leur comportement dans le domaine de l’auto-organisation, de l’émergence spontanée de comportement ou encore le contrôle de grand nombre de robots et bien d’autres sujets nécessitant un grand nombre d’unité pour pouvoir être étudié.
Les recherches de ce type sont importantes pour comprendre les principes sous-jacents de l’information, du traitement des connaissances, de
l’adaptation et de l’apprentissage pour la conception et le développement de systèmes autonomes.
Ces systèmes sont le résultat d’un processus de miniaturisation extrême des composantes de ces robots. Leur taille ne doit pas dépasser les trois centimètres cube.
Les Universités de Stuttgart (pour l’électronique) et de Karlsruhe (pour la mécanique) ont développées la première génération de ces robots. Il portait le nom de code Jasmine. Suite à une suggestion de la Commission Européenne, il a été décidé de passer le projet sous licence GNU GPL afin qu’une large communauté puisse se regrouper pour développer les prochaines versions.
Jasmine II, Jasmine III ainsi que des cartes d’extensions sont le résultat de ces travaux.
Voilà un exemple de ce que l’on peut aussi appeler l’open innovation ou innovation ouverte. Un concept fort similaire aux logiciels open source ou libre qui tous deux s’appuient sur des outils juridiques pour garantir le partage de la connaissance.
Cependant en matière d’open innovation, il s’agit plus de partenariats entre des entreprises et des centres de recherche. Le principe est que les entreprises puisent dans ces projets ouverts pour imaginer de nouveaux services ou de nouvelles offres plutôt que de ne devoir compter que sur leur recherche interne.
Wahou !