Microsoft dans les écoles, où est le logiciel libre ?

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education-microsoftMicrosoft organise un tour avec l’éducation nationale pour montrer ses beaux jouets ? Le Libre cris au scandale ? Personnellement, je me demande plutôt ce que le Libre a à mettre en face de Microsoft. Personnellement, j’ai ma piste, mais bien peu arrivent à la suivre…

Je rebondis sur le dernier article de l’ami Borne dont je partage souvent la vision de fond et les diagnostics. Par contre nous n’avons pas la même façon d’envisager les solutions. Cyrille n’étant pas à un retournement de veste prêt (MAIS SI JE T’AIME CYRILLE), il se rangera peut-être un jour derrière certaines de mes propositions.

Microsoft partenaire officiel de l’éducation nationale ?

De quoi parle-t-on cette fois ? Tout est parti d’un billet du Framablog rédigé par aKa dénonçant le Tour de France du Numérique réalisé en partenariat avec Microsoft. Il est vrai que la page d’accueil du site est une véritable provocation pour un Libriste. L’image a d’ailleurs été changée depuis l’article d’aKa. Exit la tablette sous Windows 8, juste deux bambins devant un portable affichant une photo de montagne.

Parmi les ateliers l’un d’eux présente :

Les tablettes pour l’Education : Lors de cette session nous vous présenterons les nouvelles tablettes sous Windows 8 : le meilleur de la tablette et du PC pour l’équipement des enseignants et des élèves.

Oui cela énerve, de voir que nos dirigeants n’ont toujours pas compris l’intérêt économique qu’il y a aujourd’hui à favoriser l’usage des logiciels libres.  Mais au-delà de l’énervement salutaire, que peut-on objectivement proposer en face ?

Open Sankoré

Il y a bien quelque chose de libre qui semble pouvoir être mis en face de la solution de Microsoft. Quand on lit l’histoire d’Open Sankoré sur Wikipédia, il y a de quoi rire… jaune. Extrait des meilleurs passages :

Le gouvernement français a nommé un Délégué Interministériel, le Professeur Albert-Claude Benhamou à la tête de la Délégation interministérielle pour l’Éducation Numérique en Afrique (DIENA) en 2010. Un Groupement d’Intérêt Public pour l’Éducation Numérique en Afrique (GIP ENA) a été créé à l’automne 2010, afin de mettre en œuvre un programme pluriannuel pour développer l’éducation numérique dans de nombreux pays africains partenaires.

En fait, Open-Sankoré, c’est pour les enfants africains… Et cela n’a effleuré l’esprit de personne que l’on aurait pu aussi l’utiliser en France ? J’espère que c’est la cas, bien que je ne trouve pas trace de cela sur le Web. Allez rassurez-moi dans les commentaires…

On pourra aussi citer les divers projets éducatifs à base de logiciel libre : AbulEdu, ASRI Édu, EducOO.org, etc… J’en oublie sûrement. Mais rien qui fédère toutes ses initiatives.

Tous ensemble ?

Comment contrer la force commerciale et les capacités de lobbying de Microsoft ? Certains choisissent d’emprunter les voies du militantisme tel l’APRIL ou encore celles de la politique avec le Parti Pirate. Je ne dis pas que leur action est inutile, mais elle ne me convient pas. Je préfère essayer d’autres chemins en jouant sur le terrain économique.

Cyrille lance des pistes sur ce terrain : « Qui connaît les entreprises qui proposeraient ou qui seraient à même de proposer un service similaire à celui de Microsoft ? » . Et pourquoi des entreprises ? Elles ne sont pas forcément les mieux placées pour développer des logiciels libres « d’intérêt général »? Le modèle de l’éditeur de logiciel libre ne fonctionne pas ou mal alors autant l’éviter.

Toujours Cyrille qui s’interroge sur l’absence de portail spécifique à l’éducation, qui énumérerait les solutions pour devenir libre, faisant référence aux techniciens libres à travers la France, etc … Oui, mais qui pour faire et avec quels moyens ?

Facile à dire ? Oui. Facile à faire ? Non

Il faut des locomotives pour porter à la connaissance de toutes et de tous les usages rendus possibles par des logiciels libres enfin « terminés ». Pas des petits bouts éparpillés, mais de vraies suites rassemblées en solutions ergonomiques, faciles à prendre en main avec tous les niveaux d’accessibilité (de Mme Michu à l’adepte de la ligne de commande).

Une locomotive, c’est un projet fédérateur, un projet qui a le potentiel de rassembler bien au-delà des geeks libristes autour d’une structure associative d’intérêt général. Il ne s’agit pas de lancer une énième startup…

Qui fait cela ? Mozilla serait peut-être le seul exemple que je pourrais associer à cette description. Framasoft ? Peut-être aussi, à condition de revoir les activités de l’association quelque peu éparpillées façon « libre » et sans locomotive identifiable.

Le cas Meza|Lab

Personnellement c’est l’association Meza|Lab que j’ai choisie d’aider pour la cohérence de sa démarche. Elle a été conçue et pensée dès l’origine pour développer une économie associative basée sur la Recherche et l’enseignement autour d’usages (pas de techniques) qui se veulent innovants, multisectoriels et pour tout âge. Il s’agit de devancer et pas de suivre. Ce sont les utilisateurs que Meza veut fédérer pour mutualiser leurs demandes.

Un modèle qui n’exclut pas le monde de l’entreprise. Bien au contraire, Meza|Lab cherche le soutien de ces « grands » utilisateurs pour financer ses développements grâce au mécénat. Il s’agit de leur démontrer tous les gains qu’ils pourront ensuite tirer des travaux réalisés pour leurs propres activités. Meza|Lab c’est aussi des projets destinés à générer des revenus pour ne pas dépendre uniquement des dons (et des donateurs) dont on sait qu’ils sont volatiles.

D’ailleurs puisque c’est le sujet, il y a dans les cartons un gros projet éducatif en relation avec des actions locales. Du reste, il ne s’agit pas que de développer les techniques qui porteront les usages, mais surtout les contenus et activités sans lesquels toute technique reste lettre morte. L’autre avantage c’est que tout le monde peut participer, professeurs, élèves, parents, etc… Le tout en apportant enfin au numérique un peu de sang neuf et d’innovation dans tout ce qui existe et se pratique aujourd’hui.

Et ce projet est en lien avec d’autres projets… Bref c’est un plan global visant à favoriser le développement de logiciels vraiment libres et « finis ». Un Libre dont les utilisateurs seront à l’origine et donc à même d’en porter la diffusion plus largement qu’à l’heure actuelle. Un Libre Autrement. Il manque juste les bras…

J’en profite pour faire un peu de teasing, il n’est pas à exclure que je vous propose avec Meza|Lab d’assister à un prototype d’émission en direct et en « Web3DTV ».  Il y a même déjà des sponsors intéressés. J’aurais peut-être l’occasion de vous en reparler dans les semaines qui viennent si cela venait à se confirmer.

En attendant, si vous voulez une présentation des projets de Meza|Lab, il suffit de pousser la porte.

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

11 réponses

  1. Bonob0h dit :

    Les Usages ! Les Usages ! Les Usages !

    N’en déplaise à certains Geeks ou Experts, le plus important est de développer les usages.

    Les Développer de préférence de façon Globale et Transversale même en commençant avec la chaine et des outils pas encore au top.

    Techniquement ce qui est primordial c’est de choisir les outils qui sont accessibles, qui ont fait leur preuves, voir ont déjà été utilisés par des millions de personnes qui même partie sous d’autres cieux peuvent revenir, car les usages et la chaine qui leur manquait est enfin la ! et bien sur une chaine Libre de préférence, même si parfois on devra piocher dans le proprio pour faciliter les usages !

    De cette façon on peut réellement construire les usages !

    Des usages qui permettent de créer de la vie etc et bien sur de l’économie, associative tant qu’a faire.

    Une économie avec des bénéfices qui permettent tout autant de financer le social, des contenus et usages, en même tant que permettre les développements techniques pour les amélioration des outils existants afin enfin de commencer à les réunir en chaine, les simplifier encore tout en leur apportant bien plus de fonctions et performances, pour qu’en parallèle les moyens des premiers usages permette de développer la technique d’avant garde. Une technique d’avant garde qui permettra le moment venu de faire une migration massive, et toute en douceurs, sans avoir besoin de refaire tous les contenus !

    C’est donc tout l’inverse des stratégies des fournisseurs de technologies qui ne se préoccupent que de leur bénéfices, et bien sur des stratégies de geeks technophiles qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez tellement ils ont la tête dans le guidon !

    C’est aussi l’inverse des stratégies d’usages, généralement corporatistes. La les actions savent tout autant s’adresser aux particularités, comme par exemple pour l’enseignement du primaire au supérieur, qu’elles s’appuient tout en pouvant être initiatrices d’Actions Locales ou les parents sont de la partie pour mieux avoir les moyens de s’impliquer, qu’elles s’adressent aux besoins globaux et transversaux en matière d’innovations, d’emplois, de social , culturel, d’entreprises, d’associations, etc … bref toute la panoplie 😉

    Oui c’est un peux compliqué à cerner comme ça ! En réalité la quasi totalité de celles et ceux qui franchissent le pas pour venir voir, et ce de 7 à plus de 77 ans, mêmes pas geeks ou experts, comprennent rapidement. Il faut dire qu’ils n’ont pas les barrières et œillères de certains :p
    Et comme c’est au plus grand nombre que tout cela s’adresse autant que ce soit eux qui comprennent le mieux 😀

  2. Bonjour Philippe,

    Open Sankoré à été mis en libre grâce au projet pour l’Afrique et maintenant il est utilisé dans les écoles Françaises qui en profitent.

    J’en sais quelque chose puisque XWiki s’occupe de planete Sankoré basé sur XWiki et XCLAMS (extension special education) et un projet de recherche financé démarre visant à intégrer LILIE et XWiki + XCLAMS.

    Ensuite il y aura du travail pour finir de convaincre l’education nationale.

    Si tu veux poster la dessus je suis dispo.

    Ludovic

  3. idoric dit :

    Moi j’utilise Open-Sankoré avec mes élèves 😉

  4. Philippe dit :

    @idoric : initiative personnelle ou « volonté d’en haut » ?

  5. Bonjour Philippe,

    Je suis ingénieur de recherche à l’université Lyon 1 et je travaille une bonne partie de mon temps autour du projet Sankoré.

    Quelques informations autour de ce logiciel qui fait l’objet d’une partie de ton billet :
    – le logiciel de TNI open-Sankoré est un outil dérivé d’usages dans l’enseignement supérieur en Suisse (développé initialement par les équipes d’ingés de l’Université de Lausanne pour remplacer les retro-projecteurs)
    – s’il est financé dans le cadre d’un programme de coopération par le gouvernement français, il est librement utilisable (et modifiable) par tous les enseignants et formateurs du monde et donc de la France. Il est utilisé de l’école maternelle à l’université en France, en Suisse, en Espagne et au Québec ainsi que dans de nombreux pays (dont Taiwan par exemple) puisqu’il est disponible en plus de 25 langues.
    – plusieurs départements (et CDDP) le préconisent de façon massive (voir les Pyrénées Atlantiques et les Landes par exemple)
    – le CNDP est en train de travailler à produire des ressources pour permettre à tous les enseignants d’utiliser ce logiciel en maitrise du français, mathématiques et sciences (ca représente 3 000 heures d’activités du CP au CM2)
    – le CNDP et le CRDP de Versailles réalise actuellement 1200 heures d’activités pour les lycées professionnels pour des formations dans 20 familles de métiers au niveau CAP/BP

    Il y a donc un manque manifeste de communication sur le web (peut être une mise à jour de l’article Wikipedia que tu cites est à envisager). Il y a plus d’informations sur le site http://www.sankore.org. Merci de me faire part de tes suggestions pour améliorer tout ça !

    Le groupement d’intérêt public qui gère le projet Sankoré (GIP ENA) n’a pas vocation à faire du business, ni à vendre du matériel et du logiciel, ni à se placer en concurrence avec les autres éditeurs de matériels et de logiciels (Smart, Promethean, Hitachi, Epson, …). Il ne fait donc pas de promotion au dela de ce qui est nécessaire sur le plan institutionnel. Ce qui compte pour ce GIP, c’est de baisser les coûts permettant d’utiliser des TNI pour que ce soit utilisable par le plus grand nombre et surtout de promouvoir la création et l’utilisation/modification de ressources éducatives libres. Ce dernier point est sans doute encore plus important que celui du logiciel.

    Pour le reste du billet : il existe des repertoires de logiciels libres utilisables dans l’éducation.
    Tu connais sans doute l’excellent site Framasoft.net qui propose des fiches descriptives de nombreux logiciels directement étiquetté « Education » ou utilisables en education.

    Il existe aussi un très bon service d’information et d’analyse du logiciel libre educatif proposé par le CNDP (http://www.cndp.fr/sialle/).

    Dans une mesure moindre la plateforme d’échange Planete-Sankoré permet également de mutualiser des infos sur des logiciels libres et également sur les ressources libres qui sont un autre sujet passionnant.

    Ce site est contributif comme celui de Framasoft et de Sialle d’ailleurs. A nous de les alimenter et de les faire vivre !

    Ensuite, pour ce qui est du modèle lié au marketing efficace auprès des pouvoir publics et des usagers, Microsoft est imbattable.

    Les revenus pour cette société générés par les achats publics du monde éducatif (état et collectivité) et par les achats réalisés par les élèves et leurs familles en France sont incomparablement plus élevé que les budgets affectés aux équipes éducation en France, au soutien d’associations relais et aux opérations marketing.

    Leur marge de manoeuvre est encore considérable pour pousser à des usages même en offrant gratuitement ou à faible coûts aux établissements d’enseignement et à leurs usagers des logiciels qui seront vendu dés que l’on est en dehors du système éducatif.

    Le principe du « je vous donne vos premières consommations gratuites et vous paierez ensuite si ca vous plait et vous en avez besoin » est un principe qui existe depuis que l’homme a inventé le commerce.

    Pour en finir, tu as bien compris que dans la plupart des cas, le logiciel libre lui même ne fait pas l’objet de commerce avec l’essentiel de ses utilisateurs. Il se fait du commerce de service autour du support et du développement mais ca ne concerne pas la cible des utilisateurs finaux.

    Qui dit pas de commerce dit pas de démarche marketing, pas de lobby, pas de « stratégie du dealer » même si l’on tente d’écouter les attentes des utilisateurs pour faire évoluer le logiciel : CQFD

    Donc la seule solution si l’administration souhaite suivre la circulaire du premier ministre sur le logiciel libre (sortie le 19 septembre 2012 de mémoire), c’est de prendre en main le problème pour décider de généraliser les usages des logiciels et ressources libres. On y viendra contraint et forcé pour des raisons économiques mais ca va prendre du temps 😉

    A disposition pour en discuter…

  6. idoric dit :

    @Philippe
    Initiative personnelle. Même sa simple existence n’est jamais signalé dans les formations “Tableau Blanc Interactif” (dixit collègues et anciens collègues qui en ont reçu une ou sont en train de la recevoir).

  7. Francois BOCQUET dit :

    @idoric @Philippe cela peut s’expliquer de la façon suivante :

    1- le logiciel open-Sankoré est le résultat d’autre choix que ceux produits par les constructeurs de matériel de tableau numérique
    2- nous visons la simplicité d’utilisation au détriment de la sophistication pour des raisons d’affectations budgétaires mais également sur la base d’une analyse des pratiques de formation à l’usage des tableaux numériques, nous privilégions des actions simples, que l’on apprend rapidement et surtout que l’on peut transposer dans son usage devant les élèves trés rapidement avec un minimum de risque d’échec
    3- nous n’avons rien à vendre et surtout pas des matériels dédiés ne fonctionnant qu’avec le logiciel maison et avec son format propriétaire, il n’y a donc pas de vente liée avec du matériel et donc pas de chiffre d’affaire à assurer sur cette base,
    4- par conséquent nous ne formons pas des formateurs (sauf lorsqu’un CDDP, une IA ou un IEN nous le demande) afin d’en faire des promoteurs de notre solution, nous ne les invitons pas à Paris pour préparer une certification, nous ne leur promettons pas de revenus complémentaires pour agir en tant que formateur, nous ne les invitons pas à Londres ou ailleurs pendant des salons. Nous sommes à leur écoute pour leur apporter des renseignements, partager des ressources et ne pouvons faire plus,
    5- nous ne mobilisons donc pas de prescripteurs qui relayent nos arguments marketing (je rappelle que nous n’avons rien à vendre).

    En ajoutant tous ces éléments, cela explique peut-être que l’usage du logiciel open-Sankoré ne soit pas encore prescrit de façon généralisée par l’institution mais surtout par des formateurs ayant bénéficié des points évoqués ci dessus et donc « collaborateurs » indirects des sociétés vendant du matériel de tableau numérique.

    En revanche lorsque dans une circonscription scolaire, les conseillers pédagogiques et les animateurs TUIC/TICE s’arrachent les cheveux pour réaliser une formation sur la maitrise de la langue (ou tout autre sujet) et qu’il faut en organiser 5 parce qu’il y 5 logiciels de constructeurs différents dans les communes et qu’aucun des logiciels n’est interopérable (pas de format commun entre les différents logiciels ou format commun très pauvre -> CFF IWB version 1).

    La question se pose alors de réunifier les usages du TNI avec un logiciel indépendamment du matériel acquis, en ciblant les compétences de base sur les communs dénominateurs qui seront transférable si nécessaire sur chacun des logiciels propriétaires.

    Tout cela va évoluer quand les productions réalisées par la DGESCO et le CNDP seront disponibles pour tous, librement adaptables et modifiables… J’en suis certain 😉

    A disposition pour en discuter !

  8. Philippe dit :

    @François, merci pour cet éclairage sur la situation d’open Sankoré dans notre pays 🙂
    Je ne doute pas que les freins soient nombreux et puissants… Existe-t-il une « coordination » pour la France entre les acteurs autour d’OpenSankoré qui pourraient lancer des actions de communication vers les Grand pulbic ?

  9. Ghis dit :

    Oui, vis à vis des utilisateurs finaux (instits, profs, contribuable…) ce serait dommage de ne pas lancer d’actions de communications autour d’open sankoré. Si c’est un choix, pourquoi ? Ne serait-ce pas dans l’intérêt du plus grand nombre ?

  10. il serait effectivement intéressant que des usagers du logiciel s’organisent pour en parler et assurer l’accueil et le support des débutants. Il existe une plateforme de mutualisation de ressources (http://planete.sankore.org), un forum avec des FAQ (https://sankore.zendesk.com/forums). J’espère que des utilisateurs pourront participer et faire connaitre ce logiciel et sa philosophie. A bientôt.

  11. cedric dit :

    Bonjour,

    Je suis DSI dans une collectivité de plus de 25000 habitants.
    Je viens de découvrir cette page (bonjour le marque-page !!!!) et je decouvre un nouveau produit. En ce qui me concerne, je n’aime pas vraiment la politique de Microsoft mais je suis surtout étonné que l’état « France » ne sois pas capable à ce jour de nous sortir des produits Francais. Une véritable distribution Linux avec tous les outils nécessaires pour faire du serveur, de la messagerie, se connecter à Outlook (s’il le faut !!!) à nos terminaux … Une solution capable d’être déployée facilement dans nos écoles, entreprises, administrations … Il y a bien çà et là des projets et « fous » pour essayer de faire passer le message mais c’est extrêmement difficile. En ce qui me concerne, j’ai déployé (avec l’accord de mon Maire) environ 150 Pc dans les écoles de la ville sous Linux. Après quelques déboires cela semble acquis mais … attention aux utilisateurs et leur tendance « gadget ». Certaines personnes oublient souvent que l’outil informatique à l’école doit permettre aux enfants d’acquerir des savoirs et reflexes que l’on retrouvent également dans les produits libres. Les produits doivent répondrent aux exigences des programmes scolaires (et c’est le cas !!!) . Après c’est juste du gogo !!!! A quand un groupe de travail au gouvernement pour donner un nouveau souffle au logiciel libre parce que le dire comme l’a dit le gouvernement Ayrault c’est très bien mais le faire c’est mieux encore. En ce qui me concerne je vais regarder ce produit et reviendrai peut être pour un commentaire. Merci encore pour cet article