Linux détiendrait 32 pour cent du marché des netbooks selon une récente étude

Cet article a été publié il y a 14 ans 5 mois 12 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

Après l’échec de GNU/Linux lors de la première vague de Netbook dû à des choix plutôt mal ficelés dans les distributions proposées, voici une étude dévoilée lors d’une interview qui semblerait indiquer un regain de vigueur de notre kernel préféré sur ce marché.

Une étude qui sort au moment ou des distributions comme Ubuntu Netbook Remix semblent enfin à la hauteur des espérances que l’on pourrait avoir fondées sur elles.

L’étude a été réalisée par ABI Research et couvre le marché des Netbooks, MIDs (Mobile Internet Device) et autres UMPCs (Ultra-Mobile PC). L’année 2009 devrait voir le chiffre des ventes de Netbook s’élever à 35 millions d’unités dont 32% devraient utiliser un système d’exploitation basé sur Linux.

C’est surtout dans les régions de l’Asie et du Pacifique (Japon, Australie et Nouvelles-Zélande incluent) que les utilisateurs ont le plus basculés sur les OS basés sur Linux. Cependant, l’étude ne précise pas quelles distributions sont le plus utilisées.

Jeff Orr l’analyste interviewé prévoit également que l’augmentation des ventes de terminaux basés sur des processeurs ARM devrait continuer d’améliorer les parts de marchés des OS Linux notamment dans les pays en voie de développement.

En tout état de cause le marché des Netbook et autres terminaux mobiles devrait continuer de croitre de façon significative pour atteindre les 124 millions de systèmes en 2001. Toujours selon les projections d’ABI, les systèmes basés sur Linux devrait dépasser ceux sous Windows à l’horizon de 2013.

Tous ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, car les sources de ces données ne sont pas publiques : 5000$ pour télécharger l’étude, c’est un peu hors budget pour moi.

Il n’en reste pas moins que même si le retour des OS Linux est loin d’être flagrant, Microsoft a du consentir des rabais sur ces tarifs de ventes de Windows XP, sacrifiant ainsi une part de ses marges (mais il lui en reste quand même). Autre effet corollaire, des efforts auraient-ils été faits sur la « légèreté » retrouvée de Windows 7 sans cela ?

[Source].

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