Android, la plateforme de téléphonie mobile de Google devient un logiciel open source
C’est désormais officiel. Google a rendu les sources de sa plateforme de téléphonie mobile accessible à tous. Une annonce qui coïncide avec la sortie aux USA du premier mobile utilisant Android, le T-Mobile G1 de HTC.
Les dernières publicités d’Apple pour son Iphone mettent en avant la possibilité d’installer et d’acheter des applications supplémentaires en ligne grâce à l’App Store. Les annonces à ce sujet vont bon train, RIM va proposer le même service avec son Applications Center et Google vient d’annoncer Android Market.
Il semblerait donc que la bataille se déplace sur les logiciels que l’on peut ajouter à son smartphone préféré. Cela n’a rien d’étonnant compte-tenu des possibilités qu’offrent désormais ces appareils. Les smartphone offrent aux éditeurs l’accès à un nouveau support pour diffuser et monétariser leurs services.
En proposant aux développeurs d’accéder aux sources du système d’exploitation gratuitement, Google souhaite s’appuyer sur la très active communauté des développeurs open-source. Son objectif est clair, permettre le développement de plusieurs centaines d’applications pour son Google Phone le plus rapidement possible et surtout pour un coût dérisoire.
Mais ce n’est pas tout, Android pourrait être utilisé d’autres matériels dédiés à la mobilité. Pour rappel, Android n’est disponible que sur les HTC et encore uniquement un modèle le HTC Dream. Si Google voulait étendre l’utilisation d’Android, il lui faudrait effectuer lui-même les évolutions nécessaires ou trouver des partenaires qui accepteraient de financer ce travail.
Google compte donc sur la communauté open-source pour réaliser cette tâche rapidement et surtout gratuitement. La multiplication des appareils utilisant Android aura forcement pour effet de démultiplier les ventes des applications.
Google cumule ainsi les avantages :
- d’une communication mettant en avant l’open-source dont on sait qu’elle est très « virale »
- technique en tentant de se allier la communauté de développeurs open-source.
Pour finir, une petite démonstration d’Android