Soutien à la Quadrature du Net / Frédéric fait un carton / logiciels libres dans l’enseignement / Ubuntu et logiciels propriétaires

closeCet article a été publié il y a 14 ans 1 mois 16 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

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Ce n’est pas sans lien, mais cette semaine, un article a battu tous les records. Je n’avais encore jamais vu un tel score : plus de 1800 clics et je n’ai pas compté non plus le nombre de re-dent et re-twitt de l’article. C’est mon collègue modérateur du Planet-libreFrédéric Bézier qui en est à l’origine avec un article au titre bien tendance : LOPSI 2 ? Bienvenue en République Populaire de Ch… de France. Certains dirons qu’il a fait dans la facilité, mais j’ai trouvé son article, court, illustré et allant droit au but.

L’utilisation de logiciel libre dans l’enseignement devrait presque être inscrit dans nos textes de loi. Pourtant, le RGI et le RGAA sont en vigueur depuis quelques jours. Il n’y a pas dans ces documents d’incitation pour ou contre le libre. Rappelons si c’était encore nécessaire que les logiciels libres ne nécessitent pas l’acquisition de licences et représentent donc un gisement de vraies économies pour l’état français qui en a plus que besoin. Les logiciels libres de par leur nature encouragent au partage de la connaissance. Quel autre lieu que l’école est-il mieux adapté à cet apprentissage ? C’est juste une question de bon sens il me semble. Et s’il faut faire appel à des prestataires pour les améliorer, le coût n’en sera payé qu’une seule fois et bénéficiera à l’ensemble des utilisateurs.

Un sondage pour savoir si Ubuntu devrait inclure des logiciels propriétaires. Cela pourrait ressembler à un mauvais troll, mais ce n’est pas le cas. C’est le très sérieux et « Cyber Cynic » comme il se surnomme Steven J. Vaughan-Nichols qui pose la question. Il est vrai qu’on lit régulièrement qu’il ne manque à Ubuntu que PhotoShop pour être le système d’exploitation parfait. Je serais d’ailleurs très étonné de voir un jour Adobe porter ces produits pour GNU/Linux. Ne nous voilons pas la face, les logiciels propriétaires sont déjà présent dans Ubuntu et un très grand nombre de distributions. Même s’ils ne sont pas installés par défaut, ce qui est encore heureux, dans toutes les distributions libres un tant soit peu sérieuse, ils ne sont cependant bien souvent qu’à quelques clics de souris d’une installation.

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Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

8 réponses

  1. Victor Brito dit :

    Ce n’est pas le rôle du RGAA (Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations) que d’inciter ou non à l’utilisation de logiciels libres. Son rôle est d’indiquer, à travers une méthodologie d’évaluation et d’application des WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) 2.0, les critères à observer pour que les services en ligne de l’État, des collectivités locales et des établissements publics qui en dépendent soient accessibles à tous, quels que soient les handicaps rencontrés, quelles que soient les technologies du Web utilisées (qu’elles soient basées ou non sur des formats ouverts) et quels que soient les outils utilisés (navigateurs, aides techniques, etc., qu’ils soient sous licence libre ou non).

  2. K@rlOS dit :

    Salut,
    « Je serais d’ailleurs très étonné de voir un jour Adobe porter ces produits pour GNU/Linux » Adobe Reader et Adobe Flash Player éxistent sur la platforme GNU/Linux.

  3. Philippe dit :

    @Victor : il me semble pourtant l’accessibilité d’un site réalisé avec Flash même si elle est très bonne et respecte les recommandations du RGAA peut représenter un obstacle pour certains utilisateurs ne souhaitant pas utiliser de technologie propriétaire ou n’en disposant pas. Je veux bien admettre que le RGAA n’a pas pour propos de mettre en avant une technologie ou une autre, mais la technologie sous-tend quand même l’accessibilité, enfin il me semble…
    @K@rlOS : j’aurais du préciser que je pensais à Photoshop ou autre Indesign principalement.

  4. Victor Brito dit :

    Le RGAA ne met en avant que les technologies qu’il déclare compatibles avec l’accessibilité. Il se trouve, justement, que, sauf erreur de ma part, le RGAA considère le Flash comme non compatible, si bien qu’une alternative au Flash est exigée par le référentiel. En revanche, le JavaScript est considéré comme compatible avec l’accessibilité, à partir du moment où l’environnement est maîtrisé (par exemple, une application Intranet à laquelle on n’accède que par des postes où JavaScript est obligatoirement activé).

  5. Victor Brito dit :

    « Je veux bien admettre que le RGAA n’a pas pour propos de mettre en avant une technologie ou une autre, mais la technologie sous-tend quand même l’accessibilité, enfin il me semble… »

    Dans le domaine de l’accessibilité, on n’interdit aucune technologie, sous prétexte qu’elle peut être désactivée côté client ou moins répandue. Il y a des technologies et des langages qui sont facultatifs (Flash, Silverlight, JavaScript, et même les CSS) et un des rôles d’un référentiel d’accessibilité (que ce soit le RGAA, le référentiel Accessiweb ou tout référentiel étranger basé sur les WCAG) est de fournir une méthode d’évaluation (toujours basée sur les WCAG) permettant de s’assurer que le contenu d’un site Web reste consultable et compréhensible sans Flash ni Silverlight ni JavaScript ni CSS ni toute autre technologie facultative.

  6. Philippe dit :

    @Victor : Il y a donc bien un lien entre les technologies propriétaires et ouvertes et l’accessibilité d’un site web. Mais effectivement cela n’est pas forcément en lien avec les logiciels libres ou pas. Opéra respectent les standard du web bien que propriétaire.

  7. Philippe dit :

    Je n’avais pas vu le deuxième commentaire, merci des précisions

  8. Victor Brito dit :

    De rien. 🙂