Un installeur unique pour toutes les distributions GNU/Linux

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Le sujet n’est pas neuf. La guerre des systèmes de paquetage et de celui qui distribuera le mieux, le plus vite et de façon la plus cohérente les logiciels qui constituent une distribution GNU/Linux a déjà eu lieu et n’est d’ailleurs pas vraiment finie.

Une discorde de développeurs il faut bien le dire. L’utilisateur lui n’a au final guère que le choix d’en subir les conséquences et de devoir parfois choisir une distribution pour les paquets qu’elle offre. Encore que ce choix soit rendu très difficile à réaliser pour une personne « non-avertie ».

Les systèmes de gestion de paquets

Il existe plusieurs formats de paquets (source Wikipédia)

  • tgz : archive tar compressée incluant des fichiers de contrôle, utilisé notamment par Slackware ou Archlinux. Un paquet tgz comporte juste chaque fichier et le nom du répertoire où il doit être placé : pas de gestion de l’existant (versions) ni des dépendances.
  • deb : système de gestion de paquets créé par la communauté Debian pour Debian et utilisé par de très nombreuses distributions telles que Ubuntu ainsi que d’autres dérivées.
  • rpm : système de gestion de paquets inventé par Red Hat et utilisé par Fedora, SuSE, Mandriva et quelques autres.
  • ebuild : système de Gentoo.
  • fpm : paquets de Frugalware
  • pisi : paquets de Pardus

Comme on le voit, la notion de format de paquets est intimement liée à celui d’une distribution GNU/Linux. Elle est cependant souvent invisible pour l’utilisateur qui se contente d’utiliser les outils d’installation de logiciel de sa distribution. Elle devient plus significative dès lors que l’on souhaite installer un logiciel pour lequel il n’existe pas de dépôt pour sa distribution. Il faut alors télécharger directement le paquet logiciel sans se tromper de format.

Là où les choses peuvent se compliquer, c’est lorsque l’on utilise un paquet dans un format compatible avec sa distribution, mais dont le contenu a été préparé pour une autre distribution. Un exemple pour illustrer cette problématique : il n’est pas rare de trouver des paquets au format deb mais dont le contenu a été préparé spécifiquement pour Ubuntu, rendant leur installation impossible pour Debian.

Pourtant un argument fort pour les distributions GNU/Linux

La notion de distribution est une avancée importante pour l’utilisateur, car elle lui garantit au sein d’une distribution une installation facile des logiciels qui ont été préparés pour cette dernière:

  • Pas de recherche sur de multiples sites web pour télécharger chaque logiciel;
  • Une mise à jour centralisée et unique pour l’ensemble de ces logiciels;
  • La cohérence et l’intégrité de son système d’exploitation et des applications qui s’y exécutent.

Mais les inconvénients cités précédemment viennent ternir cette image qui pourrait sembler idyllique.

Des systèmes de gestion de paquets universels

D’une certaine manière les distributions GNU/Linux ont toujours été en avance sur Apple et son magasin d’application souvent présenté par ces utilisateurs comme le Saint Graal. Les avantages sont évidents et rejoignent ceux cités précédemment. Il est donc presque amusant de voir aujourd’hui les distributions se mettre au gout du jour en relookant leurs outils de gestion de paquets en magasin d’applications façon Apple.

Mais nous en sommes toujours au syndrome du magasin d’application par distribution. Sur le fond cela peut sembler assez peu gênant. Sauf qu’encore une fois l’utilisateur reste dépendant de la volonté du développeur de rendre disponible la dernière version d’un logiciel dans les dépôts de sa distribution favorite. Ne reste alors plus que la solution de la compilation inaccessible et rédhibitoire pour un non-informaticien.

L’idée qui vient naturellement est celle de créer un système de gestion de paquets universel. La principale difficulté réside dans la diversité des distributions existantes et dans l’absence d’homogénéité des « librairies » de code qu’elles embarquent. Ainsi, une version X d’un logiciel peut demander la présence d’un librairie de code en version Y alors que la distribution embarque la version Z.

La résolution des problèmes de dépendance fait l’objet d’études. L’une d’entre-elles a été menée par Stefano Zacchiroli et présentée lors du dernier FOSDEM sous le nom de CUDF (Common Upgradeability Description Format)

Il existe aussi l’outil PackageKit, une couche d’abstraction aux outils habituels des distributions (apt, conary, yum, etc.) sur lesquels il s’appuie (Source Wikipédia).

On pourra aussi consulter la vidéo compte-rendu (nécessite Flash) d’une séance de trois journées de brain-storming réunissant une quinzaine de représentants de différentes distributions GNU/Linux comme OpenSUSE, Ubuntu, Fedora, Debian ou Mageia. Leur objectif était de préciser les lignes directrices d’un installateur d’application universel. Il est agréable de lire aussi qu’il s’agit d’éviter que chacun travaille dans son propre coin et de regrouper les efforts vers une finalité commune. On retrouve aussi le souci de l’expérience utilisateur qui est annoncée comme plus importante que la technique en elle-même.

Je crois que l’on a un peu trop longtemps négligé l’utilisateur pour ne penser qu’en terme de fonctionnalités et de liberté du code. L’utilisateur a des besoins qui vont au-delà de ces deux aspects pourtant indispensables. Le développeur doit apprendre à penser comme un utilisateur et ce n’est pas toujours facile.

Il faut peut-être plus de place aux utilisateurs dans la gouvernance des projets de logiciels libres souvent monopolisée par les développeurs. La faible prise en compte de l’utilisateur ne peut-elle expliquer au final son absence ?

Il ne manque peut-être pas grand-chose aux logiciels libres pour devenir universel. Juste un peu de considération pour l’utilisateur et ces limites techniques. Tout le monde ne pourra pas devenir développeur. Je ne crois pas avoir compris que tel était la finalité des logiciels libres. Je me trompe ?

Cet article est dédicacé à Julien et à l’andouillette de ce midi qui m’a inspiré cet article 😉 !

Crédit Photo certains droits réservés par viZZZual.com

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

35 réponses

  1. stef dit :

    Tout à fait d’accord avec cet article.
    D’ailleurs j’ai toujours pensé que cette multiplication des différents système de paquets était un frein à l’adoption de Linux par le grand public.
    Et ceci est l’avis d’une simple utilisatrice. 😉

  2. Louis Roché dit :

    À mon avis, même si ce serait quelque chose de vraiment positif pour l’utilisation quotidienne, ce projet ne pourra jamais aboutir. A moins de choisir le rpm. Parce que red hat ne lâchera jamais son format au profit d’un autre.

    C’est néanmoins une bonne nouvelle de voir que certaines personnes planchent dessus.

  3. flo dit :

    Petites précision :

    Le système de gestion de paquets d’Archlinux est tout à fait capable de gérer, les dépendances. C’est quand même la moindre des choses !
    Chaque archive .tar.xz (et non plus .tar.gz, mais peu importe) contient un fichier .PKGINFO qui liste des informations sur le paquet en question, comme son nom, sa description, ses dépendances obligatoires et optionnelles, etc… Ce sont les fameuses metadata.

    Cet « AppInstaller » n’a pas pour vocation de régler ce problème : « Là où les choses peuvent se compliquer, c’est lorsque l’on utilise un paquet dans un format compatible avec sa distribution, mais dont le contenu a été préparé pour une autre distribution. »
    Le but de ce projet est d’avoir une interface utilisateur commune (comme l’a tenté PackageKit), éventuellement un format de paquets commun (ça risque d’être plus compliqué à imposer aux distros), ainsi que d’autres détails.
    Mais en aucun cas il ne s’agit d’avoir un dépôt de paquets commun. Ça n’arrivera JAMAIS, fort heureusement.
    Ce qui caractérise une distribution, c’est justement l’ensemble et la nature des paquets qu’elle… distribue. Créer un dépôt commun, c’est tuer le concept de distribution.

    La diversité dans le libre est en partie ce qui fait sa force, de la même façon que la biodiversité est bénéfique pour la nature. Il faut arrêter de penser que cela nuit à l’expérience utilisateur.
    Au contraire, c’est plutôt le fait de banaliser l’installation de paquets non-officiels qui est nuisible. Ce n’est pas un acte anodin : il s’agit d’exécuter des scripts avec les droits administrateur. Installer un .deb récupéré sur un site plus ou moins obscur, c’est ouvrir grand la porte aux virus et autres joyeusetés (sans parler du fait qu’il est tout à fait possible que le créateur du paquet soit incompétent et que l’installation du paquet mette le souk dans votre système).

    Lorsque l’on veut proposer son logiciel au téléchargement, la façon intelligente de procéder consiste à faire télécharger un binaire du logiciel dont les bibliothèques utilisées (les dépendances) sont liées statiquement. C’est ce que fait Mozilla, par exemple.
    C’est beaucoup plus sécurisant (pas de droits administrateur nécessaires), bien moins intrusif, et en plus ça marche quelle que soit la distribution (puisque pas de problème de dépendance).

  4. olivier dit :

    Du côté de Slackware, les .tgz n’existent plus, les paquets sont compressé avec l’algorithme LZMA2 (.txz) comme pour de nombreuses distributions (par exemple Debian).

    La description que tu donnes au sujet des .tgz de Slackware et Archlinux, s’applique très bien au autres système de paquets. Intrinsèquement un .rpm ou .deb n’est rien d’autre qu’une archive où les fichiers sont situés au bon endroit (suivant la politique de la distribution).

    Non, la faute ne revient pas au développeur, encore heureux qu’il mette à disposition une archive, et non pas un paquet précompilé pour telle ou telle distribution, c’est plutôt la « communauté » (les packageurs) qui n’est pas aussi réactif que le voudrait l’utilisateur final. Car lui veut immédiatement le dernier logiciel, sans se soucier de savoir si il peut y avoir des problèmes.

  5. fylefou dit :

    tout pareil que flo!!!

    avoir un format de paquet unique , le reve.
    Quand tu veux installer un paquet ou logiciel voir un driver proprietaire d’une imprimante photocopieuse réseau (pas bien mais parfois…..) ,si le constructeur a fait un driver , c’est souvent 2 .deb et 2 rpm , les autres demerdez-vous avec les sources qui confiennent l’ensemble des drivers de la firme(ca sent le vecu).
    mais attention non a la mort de la distrib !!!! quelle richesse pour les systeme GNU/Linux!!!
    J’utilise une Arch au taff pour dev, une ubuntu chez moi, et des debians pour les serveurs .
    Mais jamais je n’utiliserais une arch comme serveur !! don dac pour plusieurs depots et un type de package unique
    je pense que si ca doit ce faire , les autres distrib devrait s’adapter aux .deb qui semble tout de meme les plus rependus

  6. Edouard dit :

    « Sauf qu’encore une fois l’utilisateur reste dépendant de la volonté du développeur de rendre disponible la dernière version d’un logiciel dans les dépôts de sa distribution favorite. »

    j’aurais plutôt dit dépendant de la volonté du packageur. Le développeur a d’autres soucis 🙂

  7. Vincent RABAH dit :

    Je commencerai par une petite note négative 😉

    « Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver. Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier. »

    Néanmoins, je pense que ça permettrait de convertir plus de monde à Linux. Les windoziens ne comprennent pas ce système de packages, pour eux on télécharge une application, on l’installe (a zut tout plante …), mais c’est simple !

    Sous notre Linux préféré, il faut avoir les droit admin, utiliser un outil différent sur chaque distrib 🙁 C’est vrai que c’est un peu lourd. En outre, même si beaucoup ont fait de gros progrès yum en particulier, aptitude est encore un must !

    Moi, ce qui me botterait réellement, c’est un outil universel, qui en plus permettrait d’installer n’importe quelles applications sans attendre qu’elles appartiennent à une release de la distrib !

    Y’en a en particulier marre d’attendre la sortie de certaines distribs (squeeze par exemple) qui sont déjà obsolètes le jour de leur sortie (exemple dans squeeze pas de php5-fpm, version de nginx plus maintenue, …)

    Voilà
    Cordialement,
    Vincent RABAH

  8. mydjey_ dit :

    « Il ne manque peut-être pas grand-chose aux logiciels libres pour devenir universel. Juste un peu de considération pour l’utilisateur et ces limites techniques. Tout le monde ne pourra pas devenir développeur. Je ne crois pas avoir compris que tel était la finalité des logiciels libres. Je me trompe ? »

    Plus les logiciels libres/distros Linux auront de succès et plus le rapport développeur/utilisateur deviendra faible, c’est un fait mathématique.
    Tout le monde ne peut pas programmer.

    J’abonde donc dans ton sens. Je pense aussi que les projets libres devraient intégrer des non-développeurs. Les devs sont parfois trop plongés dans l’aspect technique d’un logiciel et peuvent passer à côté d’autres aspects et c’est bien normal.

    Certaines personnes sont doués quant à l’aspect esthétique des choses, d’autres ont un sens très développé pour l’ergonomie, d’autres ont des facultés exceptionnelles en programmation.
    Bien que ce soit une vision légèrement idéalisée des choses, je trouve cela dommageable de se couper d’une partie de ces talents.

    Quant au projet de paquet universel, c’est sûr que ça serait bien, ne serait-ce que pour motiver les constructeurs à faire des pilotes pour Linux.
    Mais je pense que ça va être difficile tant c’est une question de fierté pour les distros.

  9. Argh0 dit :

    Un truc qui serait pratique, aussi, et beaucoup plus facile à mettre en œuvre serait de créer un lien web unique, sur le modèle de apturl (https://launchpad.net/apturl/). En cliquant sur ce lien, l’installation d’un paquet est lancée à partir des dépôts configurés de sa distribution. Pour l’instant, la syntaxe est : apt://nom_du_paquet (dans une balise lien hypertexte), on peut imaginer un install://nom_du_paquet qui lance l’installation dudit paquet sur n’importe quelle distribution, avec apt, rpm, etc.

    Ce genre de liens, c’est pratique, ça permet de faire un lien rapide pour l’installation d’un logiciel dans un blog ou un forum, si c’était unifié ça permettrait d’avoir un lien unique sur le site web d’un projet, ou alors qu’un site web logithèque comme http://appnr.com/ marche pour toutes les distributions. Ok, ça ne permet de rajouter qu’un logiciel déjà présent dans les dépôts, mais il est rare que l’utilisateur moyen ait besoin de logiciels qui n’y soient pas.

  10. Monique dit :

    Bonjour,

    Je suis une adepte convaincue de l’esprit du libre, je contribue à la diffusion des logiciels libres, mais depuis la fin des années 80, je ne suis toujours qu’une simple utilisatrice d’un ordinateur (Atari ST, Windows, Ubuntu).
    Cependant j’aime comprendre comment fonctionne ce que j’utilise et si je ne suis arrivée que tardivement à une distribution Linux, c’est en grande partie à cause du jargon (ce terme n’a rien de péjoratif) développeur utilisé la plupart du temps.

    Je rejoins donc tout à fait les propos de Philippe qui parle « de considération pour l’utilisateur et ces limites techniques » et de flo qui souligne l’approche de Mozilla.

    Amicalement,
    Monique

  11. Bonob0h dit :

    Hé oui mon brave Monsieur 😉 depuis le temps que je le ressasse … depuis 15 ans déjà … alors même que je voyais poindre le problème que nous voyons depuis que le libre est « plus grand public » !

    Faudrait il en passer par une révolution et coller aux tribunaux tous les libristes qui ont empêcher la vrai liberté des utilisateurs ? 😉

    Premier chef d’accusation « Pollution » par perte de temps et ressources a refaire d’énièmes concurrents 😀

    Bon sinon pour s’y prendre autrement … c’est toujours le même signe de piste http://www.mezalab.org
    Ça peut paraitre bizarre de passer par la, mais c’est le meilleur moyen pour mobiliser, et financer, d’autant plus en montrant les exemples de comment contourner ET berner certains 😉 et que le libre en 2D en profite aussi 😉
    On attend ceux qui critiquent mais n’agissent pas 😉 venez venez au lieu de parler 😉 AGISSEZ … VOUS POUVEZ :p

  12. Desidia dit :

    Je vais aller à contre-courant des avis exprimés ici; je ne souhaite pas du tout un tel dépôt centralisé.

    Quand je lis «il n’est pas rare de trouver des paquets au format deb mais dont le contenu a été préparé spécifiquement pour Ubuntu, rendant leur installation impossible pour Debian.»

    j’ai tendance à y voir que les sources du programme sont mal fichues, rendant le portage problématique.

    Je fais confiance aux équipes qui gèrent les distributions pour créer des ensembles cohérents; il est légitime que des distributions aillent dans un sens ou dans l’autre (pensons au modèle d’administration avec ou sans compte root qui différencie Ubuntu de debian), à chacun de choisir. Vouloir trouver un système commun à tout ça ne m’inspire guère confiance, et me donne l’impression qu’on collectionnera les bugs. Qu’en installant un paquet, on en déstabilisera d’autres. J’ai connu ça il y a bien longtemps sous windows, ceux qui aiment ça n’ont qu’à y retourner ou aller sur l’Apple store.

    Quand une application est mature, elle figure en général dans tous les dépôts. Si elle ne l’est pas, un utilisateur expérimenté la compilera lui-même si elle est distribuée sous forme de source de qualité. Quant à l’utilisateur inexpérimenté (celui qui bénéficierait d’un système uniformisé), je préfèrerais qu’il n’utilise pas une telle application pour qu’il ne se plaigne pas ensuite qu’elle est instable et que c’est «la faute à Linux».

    Reste le cas des applications propriétaires disponibles seulement en rpm ou en deb Ubuntu… qu’on ne devrait pas encourager.

    Quand je vois la quantité de paquets disponibles pour les distributions majeures, je ne comprends guère ce qu’un utilisateur novice n’arrive pas à y trouver. Sinon des versions récentes de logiciels; si elles ne peuvent être installées sous forme binaire, c’est en général pour des problèmes de dépendances lourdes comme le passage de Qt3 à 4… Dans un tel cas, il vaut mieux mettre à jour l’intégralité de son système.

    Non, franchement, j’attends encore les arguments qui me convaincront du contraire.

  13. Desidia dit :

    Par contre, ce que j’apprécie, ce sont les outils comme checkinstall qui permettent une création facile de paquets à partir de sources, pour un usage personnel.

  14. Enzo dit :

    + 1 pour Desidia

  15. bob dit :

    C’est juste une mise en commun des descriptions de paquets, screenshot et autres details, avec une surcouche graphique pour l’installation. Pas une mise en commun des depots en eux-même.

  16. olivier dit :

    Il existe déjà un gestionnaire de paquets multidistributions, pkgsrc http://www.netbsd.org/docs/software/packages.html

    Il est capable de fonctionner sous NetBSD (à l’origine), DragonFlyBSD (devrait également « tourner » sous FreeBSD et OpenBSD), MacOSX, OpenSolaris (et décendants), Minix, MirBSD (en pleine intégration), et bien évidemment Linux (souvent testé, sous Debian, CentOS).

    Donc cette question a déjà été soulevée.

  17. Philippe dit :

    Merci @tous pour vos commentaires. Pour commencer je dirais juste au vu des chiffres record de consultation de cet article (plus de 500 depuis le début de la journée) qu’il y a un vrai besoin…
    @Flo Lorsque l’on veut proposer son logiciel au téléchargement, la façon intelligente de procéder consiste à faire télécharger un binaire du logiciel dont les bibliothèques utilisées (les dépendances) sont liées statiquement. C’est ce que fait Mozilla, par exemple Alors pourquoi ne distribue-t-on pas tous les logiciels de façon intelligente (je fais mon MIchus 😉 ) ?? Si c’est pour un problème d’espace disque…
    @Vincent : il faut voir Debian et sa version stable comme une base. J’ai un vieux portable sous Lenny avec les dépôts Backport qui la modernise… Et puis j’ai toujours fait tourner tous mes serveurs de prod Debian sur des version « stable » et c’est… stable.
    @Monique : Merci pour le témoignage d’une simple utilisatrice 😉
    @Desidia : je suis bien d’accord qu’en l’état il est largement préférable que chaque distribution gère ces propres dépôts. Mais je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne chose dans l’absolu pour l’utilisateur qui se retrouve perdu devant le choix.. Alors par défaut il prend Ubuntu, une distribution éditée par une société commerciale même si elle est portée par une énorme communauté. Dommage que les communauté libre n’arrivent pas à faire ce que fait une société commerciale. Ok je sors, je frise le troll :-).
    Remarque plus générale : bizarre cette peur qu’il n’y ait plus qu’une grande distribution GNU/Linux. Déjà je n’y crois pas. Car même si il existait un système d’installation universel opérationnel il y aurait toujours des individualistes qui forkerait ou pire développerait de zéro un OS. Ensuite quel est la crainte ? Que ce soit un frein à l’innovation ? Faux, regardons Google. Une énorme entité unique capable d’une innovation folle. Tout le secret est dans la gouvernance de Google, dans ce 1/5 de temps dont disposent les salariés, dans cette capacité à organiser/provoquer l’innovation au sein de son entreprise. Pourquoi une grande communauté unifié du logiciel libre n’en serait pas capable non plus. On est pas plus bête que Google il me semble…
    Regardons un peu l’énergie qui pourrait être économisée et réorientée. Ce n’est pas parce que ce sont des bénévoles qui souvent font le boulot que c’est gratuit et qu’il ne faut pas rechercher des économies d’échelles pour orienter l’énergie vers des sujets comme l’ergonomie, la simplicité d’utilisation, etc… Si les développeurs pouvaient directement publier leurs logiciels une bonne fois pour toute les distributions, les packageurs pourraient s’affairer à d’autres tâches. en y regardant de prêt ce sont potentiellement de milliers d’heures de travail qui deviendraient disponible… Ma réflexion n’a rien de technique, car le sujet n’est pas là il me semble…

  18. Bonob0h dit :

    @ Desidia … a force de multiplles courant le libre ne s’adresse qu’a des spécialistes et du coup perd tout son sens d’ouverture ! Prôner le libre et le museler a des spécialiste c’est le pire de la liberté ! Pire encore c’est un gâchis écologique de dépense d’énergies au détriment de tout !
    On a déjà assez de concurrences débridés qui ne font le bonheurs que des actionnaires ! au détriment des « clients »

    Unité ne veux pas dire qu’il ne peux pas y avoir des courant a la fois concurrent dans les essais en tout genre pour mieux les réunir et faire l’unité ! l’unité pour tous ! avec en plus le loisir d’avoir encore mieux pour pouvoir mieux personnaliser facilement si besoin de ne pas avoir envie des même couleurs ou placements de fonctions !

    Actuellement c’est tout le contraire on refait quasiment tout en perdant plus 90 % de temps !
    Heureusement que tous les ordi ne sont pas en libre, ou les routes, voitures, etc car pour chaque portion, il faudrait 10 permis et 10 voitures, sans parler de 50 carburants !

  19. DarkBaboon dit :

    @ Bonob0h : l’argument de « il y a trop de distributions GNU/Linux » est éculé et ne tient pas la route : il y a seulement 3 distributions BSD, pourtant son audience, ses pilotes, ses logiciels est limités en comparaison de l’audience, les pilotes, les logiciels disponibles dans la pléthore de distribution GNU/Linux. Par contre l’argument de l’écologie, je l’avais jamais lu… mais il est trivial, la pollution produite par ces dizaines de développeurs de distributions Linux est dérisoire : d’après cet argument, le pire des pollueurs serait celui qui se fait une installation Linux from scratch ou alors ces sacrés pollueurs de Gentoo qui compile eux-même leurs logiciels!!@Philippe : la majorité de la communauté libre se retrouve déjà derrière un projet de logiciel libre : quid du noyau Linux? Aux dernières nouvelles, je n’ai jamais vu de fork, ou de développement d’un autre noyau monolithique (je ne parle donc pas de Hurd), il y a toujours eu un seul noyau commun à toutes les distributions GNU/Linux.

  20. cep dit :

    Jusqu’à présent j’avais scrupule à venir squatter le salon où l’on cause de quelqu’un pour venir lui dire tout le mal que je pense de certains de ses écrits, et préférais laisser ici

    mes réflexions, les trouvant même parfois trop dures et.
    Mais lorsque je lis ton dernier commentaire, Philippe, et ceux d’autres intervenants, je me dis que finalement je n’avais pas forcément tort d’écrire ce que j’ai écrits, même si j’aurais pu le formuler autrement.

    curieux ce goût pour le centralisme et tout de même aussi et cela en le disant sans le dire une touche principale de commercial, un regard avant tout économique sur le libre.
    Finalement tu es le sous-marin du monde de l’entreprise en immersion dans le monde du libre. 🙂
    Tu écris : « Dommage que les communauté libre n’arrivent pas à faire ce que fait une société commerciale. » Mais enfin, que seraient ces « sociétés commerciales » si, en amont, il n’y avait pas le travail du libre bénévole ? Même Redhat, dont l’apport dans le libre est nettement plus conséquent que celui de Canonical, ne serait rien sans le travail du libre et du bénévole. Et que serait ce « cosmétique commercial » sans le travail fait depuis des années par les gars de Gnome, Kde, Xfce, Xorg et tous les autres ?

    Finalement, toi et certains commentateurs retenez essentiellement du libre le côté « judiciaire », les licences, et faites abstraction du partage, et du bénévolat.

    En matière de logiciels en plus du côté libre, le gratuit aussi est important chaque fois que cela est possible pour éviter toutes discriminations. Cessez de faire croire que le gratuit est une anomalie sous prétexte que le travail des développeurs mérite salaire. Rien ne les empêche de se faire rétribuer, mais cela n’est pas le principal. N’essayez pas de gangrener le libre de millions de sharewares, en « facile » téléchargement dans votre Magasin Général. Vois-tu, et cela est anecdotique mais tout de même assez caractéristique, même si les services doivent être en règle générale payants, je préfère en ce qui me concerne mettre en avant des solutions d’hébergement telles que celles proposées par des comme Anatomicj avec ou plutôt que d’autres solutions à 100€ par mois pour héberger un blog. Je laisse à ces boites qui ont tout à fait le droit d’exister le soin de faire leur propre publicité plutôt que de le faire en maquillant cela d’un fond de teint libriste. 🙂

  21. bonob0h dit :

    @darkbadoon … qu’il n’y ai que 3 Bsd avec une audience limité oui … mais cela vient peut être d’autre chose comme de la licence par exemple … et soit dit en passant il y a une « Bsd » qui fait beaucoup d’audience … Mac OS X … Je n’ai pas les chiffres mais ne serait ce pas celle qui a le plus d’audience ? Audience qui vient d’ou ?

    Quand a qualifié de Trivial le coté « écologique » je te le renvois direct … car trivialement tu ne prend en compte que ceux qui se font leur distro, alors qu’en ce qui me concerne je parle autant de toutes ces distributions, et que ne serait ce que de toute les tester pour faire un choix est un gaspillage d’ernergie humaine, donc de ressources en tout genre ….

    Mais surtout je parle aussi de tous ces logiciels et autres appli en tout genre qui ne sont que d’énième bouts de si ou de la jamais bien foutus !

    Combien ne serait ce que de CMS mal foutus ? 50 ? sans compter les modules de chacuns eux même ayant 2 à 5 concurrents jamais bien foutu dans leur ensemble !

    Rien qu’a lire ça : http://philippe.scoffoni.net/drupal-7-drupal-garden/#comment-6651
    on se dit qu’il est dommage que les Michus ne parlent pas assez face à tous les librintégristes qui ne veulent surtout pas que les choses changent !

    Pire qui ne prennent que la peine de critiquer sans jamais venir suivre les liens qu’on leur propose pour en parler !

    Comment doit on qualifier les personnes qui refusent de changer, évoluer, de venir au moins en discuter, etc

    Bonne trivialité à toi 😉

  22. dormomuso dit :

    Il faudrait distinguer :

    1) d’une part les paquets qui font partis du système, qui est souvent fortement personnalisé et très lié aux dépendances (parce qu’on ne peut pas avoir en même temps trois ou quatre versions d’une même librairie, à part si on utilise le système de recettes de Gobolinux).

    Pour unifier, il faudrait proposer un standard linux chaque année et que les distributions arrivent à suivre. Pas facile. Même Google n’arrive pas à proposer quelque chose de clair aux diffuseur de logiciel sur Androïd.

    2) D’autre part, les paquets extérieurs au système, compilé en statique, pesant beaucoup de mo (mais on de la place de nos jours), comme de vulgaire logiciel propriétaires (ou privateurs) parce qu’emportant avec eux toutes les librairies dont ils ont besoin. On pourrait imaginer que ces librairies intégrées soient utilisées uniquement si la bonne version de la librairie n’est pas présente en local (pour éviter de faire ramer le système). Et ranger tout ça dans un répertoire Opt.

    Ainsi, on pourrait à la fois rester sur une Debian stable, et installer le dernier pur Firefox original, sans avoir besoin de recourir à quelque backport casse-gueule 🙂

    => la solution 1) est utopique mais on peut essayer. La 2) comme windows, bonne idée. Compiler en statique, mais avec usage optionnelle des librairies.

  23. bonob0h dit :

    @ dormomuso … voila la bonne remarque 😉 « utopique » mais on peut essayer … au lieu de rester sur ses acquis 😉 que ce soit pour le 1,2 ou 3 tralala 😉

    Mais attention il faut aussi voir les applications et pas seulement le système ….

    L’important est pour le moment d’aller de l’avant, et trouver celles et ceux qui pensent qu’on peux librement faire autrement 😉

    Et pour mieux montrer qu’on peux faire autrement, avoir aussi les vrais moyens humains, financier etc … au lieu d’attaquer bille en tête et couper certaines têtes élitistocratiquesnaimantpaslapopulace … autant passer par le lien que je propose souvent 😉 … http://www.mezalab.org … c’est la meilleurs marche possible pour montrer qu’on peux faire un libre autrement 😉 en faisant participer autant les élites que les populaces (y a pas que l’informatique pur dans le web3D et mezalab)

  24. madmaker dit :

    Philippe
    9 février, 2011 à 20h47
    Merci @tous pour vos commentaires. Pour commencer je dirais juste au vu des chiffres record de consultation de cet article (plus de 500 depuis le début de la journée) qu’il y a un vrai besoin…

    avec un sujet comme ca, (et de le traiter en omettant qu’il faut « cultiver sa différence ») c’est sur que le compteur à exploser !

    … la prochaine fois tente le « vi Vs emacs »

  25. Pierre dit :

    Bonjour,

    Haaaa, l’utilisateur final. Souvent oublié dans le monde libre.
    Je sais, je ne me fais pas des copains là, mais c’est la vérité. Pourquoi unifier quand il est aussi simple de travailler chacun dans son coin et de faire scission pour le moindre pet de travers.
    Les extrémistes du libres sont très bien tout seuls, ils ne veulent surtout pas collaborer, vu qu’ils n’ont pas tous la même notion de ce que doit être un logiciel libre.
    La diversité de réactions à cet article est symptomatique de la situation.
    Que veut un utilisateur lambda ? Un système fonctionnel, avec si possible une philosophie autre que celle des grandes multi nationales tentaculaires. Pour le reste, qu’il y ait des pilotes propriétaires, quelle importance ? Les périphériques sont bien propriétaires non ? Alors pourquoi vouloir des pilotes libre pour les faire fonctionner. Cela m’a toujours échappé.
    J’ai vu une question récemment sur un forum d’une personne qui s’inquiétait car un intégrateur lui proposait soir windows 7 soit ubuntu sur son ordinateur. Au lieu de s’en réjouir, sa question était de savoir si un système gratuit pouvait être pris au sérieux. Ce à quoi certains répondaient que cet intégrateur n’était pas de confiance de proposer linux, ce système réservé au geeks un peu dérangés.
    Donc, au lieu de se disperser et de se chamailler sur des points de détails totalement puérils, le monde du libre ferait bien de se rassembler, en commençant par des projets tels que cet installeur unique, très bon début à mon avis.

    Pierre

  26. Bonob0h dit :

    @ Pierre … beau pavé dans la marre 😉
    Par contre si CUFD est important le plus important sont les outils car l’utilisateur se fout un peux du système ! Il n’est pas mécano mais conducteur. Il faut aussi d’important moyens pour financer tout ça.

    Il faut donc quelque chose qui permette autant d’attirer bon nombre d’utilisateurs, qu’en même temps qu’ils financent, et tant qu’a faire il y ai d’importants bénéfices pour mieux les ré-injecter en développements.

    Par le Web et l’informatique difficile !

    Par contre par le biais de certaines des orientation de http://www.mezalab.org il y a tout ce qu’il faut ! Y compris plusieurs outils qui peuvent faire la différence, contribuer a monter un Microsoft ASSOciatif, et inciter les Utilisateurs/Michus et tous les autres à utiliser.

    Il y a même le modèle de structure et stratégie pour montrer qu’on peu agir autrement pour mieux contourner ET berner certains comme par exemple des entreprises qui sont pires que des Banques 😉

    Alors si des jeteurs de pavés peuvent commencer a venir faire un noyau pour en attirer d’autres et lancer un libre autrement …

  27. mydjey_ dit :

    Beau troll dans la marre plutôt !

  28. Philippe dit :

    8 années passé à un poste de responsable informatique m’ont appris une chose : si tu as un utilisateur qui se plaint que ça ne marche pas, il y en a en général 30 ou plus qui n’osent pas le faire « parce que ça ne sert à rien ». Et la qualité de service et toute l’énergie et la meilleure volonté que l’on peut dépenser est parfois inutile. Une alimentation pour ordinateur portable en libre service dans une salle de réunion apporte parfois bien plus de satisfaction à un utilisateur que la dernière version d’un logiciel…

  29. bonob0h dit :

    @philippe 😀 hé oui surtout si la dernière version est toujours aussi mauvaise que la précédente et n’apporte que des fonctions qui n’apportent rien alors que par exemple l’ergonomie n’a tj pas évoluer 😉
    Pour ma par j’en ai vu une autre pas mal dans le genre … dans une enorme boite aéronautique … il y a maintenant … presque 20 ans … tous les postes d’ingé qui étaient avec des Mac sont passé sous PC car le DSI avait touché des Pots de Vins … resultat plus de 5 ans d’adaptation 2 ans de retards sur tous les programmes jusqu’a 5 pour certains !
    Dois je aussi parler par exemple des retards de l’airbus A380 du fait qu’en CAO il y a pléthores d’appli, qu’il faut disposer de plus de 500 outils « traducteurs » y compris pour différentes version d’un même logiciel et que du coup l’EDI et ses corrections engendrent plus de 40 % du temps de travail en moyenne et jusqu’a parfois 60 % du temps de travail et que ça engendre tout de même moultes erreurs qui ne sont pas corrigées dans les 40 %

    @ Mydjey … c’est celui qui dit qui est 😀
    Relis bien la définition : celui qui balance n’importe quoi sans argument ni autre, simplement pour pourrir le débat !

    L’informatique est un outil qu’on doit utiliser comme une voiture de serie !
    Ce n’est pas une voiture de course qui doit être pilotée par un spécialiste capable en plus de la bidouiller ni et encore moins s’il faut une assistance de 20 personnes !
    Ce n’est pas non plus une voiture dont on doit acheter les pièces pour l’assembler !
    Dans le cas contraire ce n’est plus un outil de travail, production, etc mais un outil de recherche !

  30. mydjey_ dit :

    @ bonob0h
    Vi vi on a bien la même définition pas de soucis.
    Je vais surement pas argumenter, il assez gros comme ça, pas besoin de le nourrie. :p

    Précision : je parlais des deux premiers chapitres du commentaire de Pierre.

  31. bonob0h dit :

    @ mydjey_ … tu semble confondre « Ironie » et Troll

  32. Pierre dit :

    @ mydjey

    Oui, on peut considérer mes deux premiers chapitres frisent le troll, mais il y a effectivement beaucoup d’ironie dans ce que j’ai écris.
    Mais je lis tellement de conneries sur le sujet que c’en est désespérant parfois. Cependant, n’alimentons pas la bête qui est déjà bien assez repue comme ça.

  33. chua dit :

    Je viens de lire ce billet, et quelque chose me semble clocher dans ton plaidoyer : tu semble considérer que toutes les distributions s’appliquent à un même type d’utilisateur.

    Mettre dans le même panier [Arch, Gentoo…] et [fedora, suse…] c’est nier l’une des forces du logiciel libre : l’adaptation des moyens informatiques aux besoins de l’utilisateur.

    Il est vrai que le grand public a des besoins similaires, et je suis ton raisonnement quand tu veux parler de distributions grand public. Par contre, pour des distributions comme Gentoo, LFS ou Arch, il n’a jamais été question de mettre en place ces distributions pour le néophite, et ce qu’on peut faire avec ces distributions est autre.

    Pour parler de mon expérience (sur Gentoo), saches que les ebuild ne sont que des scripts bash. Le format des paquets utilisés est généralement tgz. Et tout l’intérêt de portage (le nom du gestionnaire de paquets de Gentoo) est de gérer les dépendances quelles que soient les options de compilation. En cela c’est un outil unique (chez linux) qui différenciera toujours la distribution des autres.

    Pour conclure, je dirais juste que j’appelle aussi de mes vœux un gestionnaire de paquets « central ». Mais celui-ci ne dois pas, pour moi, se supplanter à tous les autres gestionnaires de paquets. Il doit pouvoir venir comme complément, comme un paquet optionnel pour toutes les personnes qui ne voudront pas s’embêter avec un outil pas adapté. Quand à savoir comment il va s’imposer dans ce cas, c’est juste une question d’utilité, d’ergonomie, de choix d’applications et de simplicité de fonctionnement.

  34. Philippe dit :

    @chua tu semble considérer que toutes les distributions s’appliquent à un même type d’utilisateur. Je n’en ai pas l’impression. En tout cas comme je l’ai dit dans un commentaire il me semble évident qu’il y aura toujours une grande diversité de distributions correspondant à des besoins particuliers. Mon raisonnement s’appliquait effectivement aux distributions GNU/Linux « mainstream ». Dans l’ordre je listerais, Ubuntu, Fedora, Mint, et pourquoi pas Debian.
    Il doit pouvoir venir comme complément, comme un paquet optionnel pour toutes les personnes qui ne voudront pas s’embêter avec un outil pas adapté. C’est une solution évidement. Mais si il n’est pas l’outil par défaut il y a peu de chance qu’il soit utilisé par « le grand public ». A moins que les distributions s’entendent sur un « ballot screen » lors du premier lancement permettant de choisir son outil de gestion…

  1. 9 février 2011

    […] This post was mentioned on Twitter by Philippe Scoffoni, Laurent Espitallier. Laurent Espitallier said: RT @pscoffoni: Chez Philippe : Un installeur unique pour toutes les distributions #GNU / #Linux http://bypsc.fr/122 […]