Installer une version light d’Ubuntu
EDIT : 10/05/2010 – Vous cherchez peut-être des informations sur la dernière annonce de Mark Shuttleworth concnernant la disponibilité d’un Ubuntu Light pour les OEM. Vous pouvez vous reporter à cet article pour plus d’informations.
L’article qui suit consiste à installer Ubuntu avec un minimum de composants. Attention cet article a plus d’un an. Pour des informations fraîches sur ce sujet lisez cet article.
Merci de votre visite
L’installation par défaut d’Ubuntu a tendance a installer beaucoup de choses dont nous n’avons pas forcément besoin surtout si l’on cherche à redonner vie à une machine quelque peu passée de date. Et puis je suis tombé sur ce billet et la lumière fut.
Il suffit de télécharger l‘installation minimale qui ne pèse que 10Mo.
L’installation se fait en mode texte mais reste simple. Vous devrez indiquer :
- La langue dans laquelle sera installé Ubuntu,
- Votre pays,
- Oui à la détection de votre type de clavier. Moi il me propose un fr:oss, je dis oui,
- Le nom de ma machine,
- Le miroir utilisé pour télécharger les paquets, je laisse France,
- Le mandataire http (proxy), sauf si vous passez par un proxy, laisser blanc,
A ce stade l’installateur télécharge quelques éléments nécessaires à la suite de l’installation.
Vient ensuite le partitionnement des disques. Là c’est selon le contexte :
- Assisté – utiliser un disque entier : si vous n’avez pas d’autre OS présent sur le disque dur
- Assisté – utiliser tout un disque avec LVM : idem précédemment mais avec le système LVM (Logical Volume Management)
- Assisté – utiliser tout un disque avec LVM chiffré : idem précédemment mais avec le système LVM et le chiffrement de la partition au cas où vous voudriez sécuriser complétement les données de la machine
- Manuel : Un OS est déjà présent sur le disque ou vous souhaiter « maîtriser » l’installation. Il vous faut dans ce cas définir au moins deux partitions. Une au format ext3 pour monter la racine (/) et une pour le « swap ». Idéalement, créer une troisième partition pour stocker le répertoire /home. Cela peut-être pratique en cas de réinstallation.
L’installateur prépare les partitions et télécharge encore quelques fichiers.
Vient ensuite la création du compte principal. Vous pouvez choisir de mettre en place un dossier crypté (même si vous n’avez pas choisis l’option LVM chiffré).
Vous devez choisir la façon dont les mises à jour seront gérées, à ce stade, je laisse « No automatic update », on pourra toujours le changer plus tard.
Enfin arrive le moment crucial du choix des paquets qui seront installés. On se contente de choisir juste « Basic Ubuntu server ». Reste ensuite à patienter durant le téléchargement des paquets et leur installation.
On règle l’horloge et c’est le redémarrage. A ce stade vous n’aurez accès à aucun bureau graphique, c’est normal il faut encore l’installer. Ouvrez la session avec le compte que vous avez créé durant l’installation.
Pour installer une version minimale de Gnome taper la commande suivante :
#sudo aptitude install x-window-system-core gnome-core gdm gnome-media gnome-system-monitor gnome-system-tools gnome-volume-manager gnome-utils gnome-app-install gnome-screensaver synaptic firefox usplash usplash-theme-ubuntu ubuntu-artwork
A la fin de l’installation taper la commande
#sudo reboot
Au démarrage suivant vous avez accès à un bureau Gnome épurée. Il ne vous reste plus qu’à installer vos logiciels favoris.
Sur la machine que j’ai utilisé, le gain est sensible. J’avais installé une Ubuntu 8.10 « classique » et les performances étaient nettement moins bonne.
Sachez qu’il est également possible d’installer ainsi les bureaux KDE ou XFCE. Ce dernier étant plus léger.
Allez demain j’essaie avec une Debian !
Merci philippe pour cet article.
C’est exactement ce que je cherchais !!!
Service 😉 !
Bonne idée. Je vais essayer ça sur mon portable un peu poussif. Par contre je ne suis certain qu’il soit nécessaire d’installer l’ensemble “Basic Ubuntu server”. Pour ma part je n’installe rien. Juste le système de base et ça à l’air de bien se passer. Le contraire m’aurait étonné.
Merci, pour le point de départ. Très utile.
Bon à savoir pour une prochaine installation… minimale sur un ordi pas très récent.
Merci !
Une remarque…
# reboot
ou
$ sudo reboot
et pas #sudo reboot
# aptitude install …
ou
$ sudo aptitude install …
et pas #sudo aptitude install
Une astuce que j’ai trouvé récemment et qui permet d’éviter d’installer des logiciels parfois non indispensables : les paquets « recommandés » (parfois abusivement nombreux et peu utiles) :
Créer ou ou éditer le fichier /etc/apt/apt.conf file et ajouter :
// Ne pas ajouter automatiquement les paquets recommandés
APT::Install-Recommends « 0 »;
APT::Install-Suggests « 0 »;
Bravo et merci
Ca faisait un petit moment que j’envisageais de tester un ubuntu « ultra-light » …
Merci
Merci pour ton article
question pour utilisation sur eee pc; quel paquet charger pour faire
fontionner la wifi et le controle batterie ?
peux tu me renseigner
Merci à l’avance
P.cousin
@cousin : Je manque un peu d’info pour te guider précisément (modéle du eeepc notamment) Sinon, je te conseille déjà la lecture de ces articles :
http://doc.ubuntu-fr.org/wifi
http://doc.ubuntu-fr.org/asus_eee_pc_701?s=eeepc
http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=289104
Tu devrais y trouver pas mal d’info 😉
Bonjour,
Merci pour cette information, ça peu être utile. Quelques remarques :
– l’accès à certains menu n’existe plus dans le menu gnome. Notamment, la gestion des drivers propriétaires.
– le système semble effectivement plus rapide qu’une installation « normale »
– permet d’ajouter fictivement un menu de sélection des paquets a installer qui manque cruellement a ubuntu lors de l’installation.