Flattr rémunération de la création libre, comment ça marche

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Flattr micropaiementJe viens de recevoir mon invitation pour la bêta de Flattr. Pour ceux qui ne connaitraient pas encore ce nouveau service, sachez qu’il s’agit d’une projet visant à simplifier la gestion des micro-dons dans le cadre de l’économie de la création libre. A ce sujet, je vous invite à  vous reporter à l’article que j’avais écrit sur les solutions de rémunération des créations libres.

Lorsque vous activez votre compte, la première opération consiste à l’alimenter avec des euros. En effet pour participer à Flattr il faut payer. Pas de distinction donc entre les producteurs de créations et les « simples » contributeurs. Tout le monde est mis sur un même pied d’égalité.

Le versement se fait via le service Paypal. C’est un peu une déception. J’imagine que des accords avec des banques seront passés par la suite pour limiter les frais. Mais on voit l’effet  de la gourmandise de Paypal immédiatement. Pour un montant de 2€ payé, seul 1,58€ seront crédités à mon compte Flattr. Sur 5€ il reste 4,48€ et sur 10€, 9,31€. Conclusion il faut éviter de faire des petits versements, mais cela n’est pas nouveau. Car c’est cette problématique que veut régler Flattr en jouant le rôle de centralisateur de dons.

Je crédite donc mon compte de 8€, somme proposée par défaut et qui me donne en théorie quatre mois d’autonomie puisque je choisis de distribuer 2€ par mois. Au passage ce système de versement anticipatif va générer une gestion de trésorerie pour Flattr. J’espère que les comptes seront bien tenus et qu’il n’y aura pas de spéculations financières autour de ce système.

Au passage chose étrange vous êtes dirigés sur la version danoise (enfin je crois) de PayPal. Mais ça ne dure pas. Passer la page d’identification, vous êtes à nouveau dans votre langue préférée. Après quelques minutes d’attente, votre compte Flattr est approvisionné. Vous voici armé pour partir à la découverte de créations.

Quel contenu et comment le trouver ?

Pour l’instant si j’en juge par mon User ID égale à 2005, j’ai l’impression que nous ne sommes pas très nombreux. Le site Flattr propose pour chaque type de média une rubrique permettant de consulter les dernières créations publiées : Textes, images, vidéos, audios, logiciels et le reste.

Flattr propose de consulter les contenus proposés soit par ordre de parution ou encore au travers de classements selon le nombre de « clic » obtenu. Un système qui nous rapproche des digg-like mais dans une version monétisée. Espérons que Flattr ne tombera pas dans les travers de certains de ces sites.

Ce qui frappe tout de suite un francophone c’est qu’il n’y a quasiment pas de contenu en français. Ce qui dans l’immédiat peut représenter un éventuel obstacle. Personnellement cela ne me dérange pas trop, lire de l’anglais fait partie de mes petits efforts quotidiens.

J’ai quand même réussi à trouver un article du site Le Frigorifique en français. Bien entendu, j’ai flatt(e)r cette article pour la peine. Le petit bouton dédié à cet effet possède un petit défaut à mon avis, il faut en effet cliquer sur « Flattr » pour que le clique soit comptabilisé et pas sur le chiffre comme ce fut le cas en premier réflexe.

Si je m’arrêtais là pour ce mois, la rémunération du frigoscope venant de mon compte serait de 2€. C’est en effet la valeur de mon clic pour l’instant. Une valeur qui va fondre au fur et à mesure que je Flatt(e)rais d’autres créations.

Publier des créations

Il y a deux solutions. La première consiste à publier l’URL de sa création ainsi qu’un descriptif directement sur le site de Flattr.

Il vous est également possible si votre plateforme de publication le permet, de signaler vos contenus à Flattr directement depuis celle-ci. Une page est dédiée  à cet aspect. Je dirais qu’à première vue on est gâté :

  • du code javascript
  • des API
  • des extensions pour WordPress, Joomla, MediaWiki

La plateforme WordPress est la plus fournie avec quatre plugins pour :

  • publier son contenu directement depuis l’administration de WordPress
  • ajouter le bouton à son flux RSS (question à poser sur le forum Planet-libre)
  • ajouter un bouton Flattr sur les commentaires. Si votre commentaire me semble intéressant et pour autant que vous ayez entré votre identifiant, il m’est également possible de vous flatt(e)r. Cependant ce dernier ne fonctionne pas sur mon site. Une note signale sur la page du plugin WordPress qu’il peut ne pas marcher en conjonction avec d’autres plugins liés aux commentaires.
  • Un widget pour vos barres latérales.

En conclusion

Faut-il regretter le coté centralisé de ce service ? Personnellement cela me dérange un peu et il est même dommage que le code source de ce service ne soit pas disponible. Il aurait probablement permis la mise en place dans différents pays de systèmes de ce type. Mais tout cela viendra peut-être dans le futur.

Dans l’immédiat je serais tenté de vous dire qu’il faut ouvrir des comptes et mettre des boutons partout. C’est indispensable si l’on veut commencer à prouver qu’un autre système de rémunération pour la création est possible.

A lire aussi :

Philippe Scoffoni

Je barbote dans la mare informatique depuis 30 ans (premier ordinateur à 16 ans, un ORIC ATMOS) et je travaille à mon compte au travers de ma société Open-DSI. J'accompagne les associations, TPE et PME dans leurs choix et dans la mise en oeuvre se solutions informatiques libres.

18 réponses

  1. Arkados dit :

    Merci pour le pingback ^^

    Peter Sunde avait fait une « petite » conférence à propos de Flattr, très instructif:
    http://www.youtube.com/watch?v=IyGCsCpofVk

    Effectivement l’ajout de fonds via Paypal est problématique, ils ont répondu qu’ils vont rapidement proposer d’autres solutions.

    La centralisation du service a notamment été soulevée, Peter y répondant qu’il serait en quelque sorte le premier ravi si Flattr fait des émules et que son modèle se répande.

    Il a affirmé d’ailleurs que le code source serait publié quand ils l’estimeront suffisamment bon (il a d’ailleurs dit qu’ils ne l’avaient jamais fait avec The Pirate Bay car le code leur paraissait trop brouillon pour ça ^^)

    Pour ma part, tout est prêt pour l’open bêta. Mieux vaut que tout le monde puisse se créer un compte 😉

    Le Flattr de commentaires est intéressant, car cela permet à un visiteur lambda de « récompenser » un commentaire constructif, indépendamment de l’intérêt de l’article commenté. Voilà qui incite à la rédaction de commentaires constructifs au lieu des « kikoolol » que personne ne flattrait 😉

  2. Philippe dit :

    Merci pour ces infos complémentaires. Il faudra que je fasse des tests pour trouver le plugin qui empêche celui de Flattr de marcher pour les commentaires, c’est évident que c’est un parfait complément au système.

  3. Thomas dit :

    « C’est indispensable si l’on veut commencer à prouver qu’un autre système de rémunération pour la création est possible. »

    Voilà. Si moi aussi il y a deux trois choses qui me chiffonne (Flatttr prends 10% des dons en frais de fonctionnement par exemple), il faut bien commencer quelque part et comme on me l’a rappelé, c’est les gens de Pirate Bay derrière, j’imagine qu’on peut leur faire confiance.

    (Et en fait, l’idéal serait qu’il s’autofinance par leur propre système, mais ça c’est peut être pas pour tout de suite tout de suite.)

  4. Nico dit :

    Article intéressant mais je suis plutôt sceptique sur la viabilité d’un tel projet. En effet, les internautes ont tellement été habitué à la gratuité (dont on a tous profité, il faut le dire) que de faire payer pour du contenu leur parait grotesque. Qui n’a pas ajouté à un moment sur son site ou blog un bouton de don paypal… Résultat des courses… zéro pointé.

  5. Galuel dit :

    Flattr prend 10% sur les dons…

    Bon, donc D1 donne à D2, qui lui même donne à D3… qui donne à Dn, et Dn donne à D1… Résultat des courses au bout de « n » itérations il restera dans le système :

    90%^n*X , ce qui tend rapidement vers zéro.

    Il faut donc rajouter indéfiniment de l’argent dans ce système, qui n’est pas autonome, puisque sa masse monétaire diminue mécaniquement, et tend rapidement vers zéro. C’est à dire que Flattr prend la totalité de toute la valeur ajoutée des flux de cette communauté, si elle essaye de vivre de façon autonome.

    Comme le système financier pour toute la valeur créée dans l’économie.

    Question : puisque toute monnaie incluse dans le système a une durée de transactions limitée, d’où vient la monnaie supplémentaire qu’il faudra injecter pour le maintenir à flot ?

  6. Thomas dit :

    @Nico, je ne serai pas si sceptique, l’album de Radiohead est un bon exemple grand public que ça peut marcher / être viable. Et chez les devs, les boutons Paypals rapportent parfois, mais peut être uniquement pour les gros projets, presque reconnu « d’utilité publique », je n’ai jamais vu de chiffres bien précis.

    Cependant, par sa nature (utilisation et mécanisme globaux), je trouve Flattr bien différent d’un bouton Paypal. Mais pour le rendre vraiment intéressant il va falloir du contenu, beaucoup de contenu, mais sa dépends

  7. Spone dit :

    @Galuel : attention à ton interprétation : Flattr prélève 10% du montant mensuel alloué par l’utilisateur (2 € dans l’exemple de Philippe) et non pas sur chaque don. C’est précisé dans leur FAQ : http://flattr.com/support/faq

  8. Galuel dit :

    @Spone Ca ne change rien pour deux raisons :

    1) Rien n’empêche le receveur de sortir l’argent du système, puis de vouloir le remettre pour donner à son tour, et il ne peut donner que ce qu’il a reçu, 90%, qui passeront via 10% de prélèvements supplémentaires

    2) Il faudra expliquer un jour pourquoi les SEL gèrent l’argent à coût zéro, et pourquoi tous les systèmes propriétaires font payer un % avec des seuils en plus. On a du mal à comprendre ce qui coûte plus cher entre gérer des octets où est codé 10 000 et ces mêmes octets où sont codés 100, ça n’a évidemment aucun autre sens que celui du scandale.

  9. Philippe dit :

    @galuel : heu je ne vois pas le système comme toi. Je vois Flattr juste comme une solution dite « d’infomediation », un outils de répartition. En principe, il y aura une majorité qui va injecter et une minorité qui va retirer des revenus de ce service. Par essence, il ne reste plus rien à la fin. Somme donnée – %Flattr – somme retirée = 0 . Sinon comment je fais pour payer mes facture ? je peux pas Flatt(e)r EDF.C’est d’ailleurs prévu que l’on puisse faire des « retraits » (mais non implémenté pour l’instant). Un oublis de ma part dans l’article. j’imagine que tu as une réponse à cela 🙂

    Le prélèvement de Flattr peut effectivement poser question, 10% cela peut paraître beaucoup. Mais aujourd’hui on ne se rend plus compte à cause de la « gratuité » des choses sur le Net.
    A l’heure qu’il est cet article (flatt(e)r deux fois) m’a rapporté 0,44€, c’est la richesse qui me guette 😀 !

  10. Galuel dit :

    @Philippe

    Ce que je veux montrer dans mon discours, ce n’est pas tant le système Flattr en lui même, qui en tant que système de paiement ou de don innovant peut-être mieux qu’un PayPal par exemple, et susciter une saine concurrence, qui devrait d’ailleurs faire réagir PayPal par les prix et l’API par exemple…

    Ce que je montre, c’est qu’on aura beau avoir le meilleur système de paiement que l’on veut, dès qu’il prélève un %, il pompe la valeur d’échange, alors même que c’est un outil de même nature que les outils qui s’échangent à travers lui ! Or quand je mets ma production sur un marché, je ne prends pas x% sur toute la production échangée dans ce marché ! Non, je prends en général un % sur le coût de mon outil que j’ajoute au prix, ce qui s’appelle la valeur ajoutée. Et elle ne dépend en rien de l’usage !

    Ca revient à faire payer pour tout usage d’un tournevis ! Tu achètes un tournevis, et si tu t’en sers pour faire des travaux chez ton voisin qui te paye pour ça, le vendeur du tournevis prend un % sur la transaction, c’est incroyable quand même que 99,999% de la population ne se rende pas compte de ça !

    Vient en sus le problème de la monnaie : d’où elle vient ? Je mets l’accent aussi sur ce point car il est fondamental. La réflexion globale est dans toutes les bouches, mais on ne voit pointer à l’horizon aucune démonstration globale concernant ce problème !

    Or on voit bien à la fois dans la présentation et le raisonnement « A paye x euros à B » et ça fonctionne ainsi etc… Dans une vision locale et tronquée du système présenté, où jamais on ne demande, mais au fait d’où vient « x » ? Et quand « x » diminue, d’où viendra le surplus qui faudra réinjecter si on veut que le système perdure ?

    Si on pousse la réflexion à se dire, ok « x » viendra de l’extérieur du système, ça repousse le problème à l’extérieur du système… Mais alors dans cet extérieur du système d’où vient « x » ? Ce serait circulaire alors ?! L’extérieur et l’intérieur se renvoient la balle ? Mais ce raisonnement ne tient pas car il suppose « x » constant.

    Il y a bien donc une croissance de « x », mais alors d’où vient cette croissance, et qui décide d’allouer le surplus à A ou à B ? Selon quelles règles ? Pourquoi ? Comment ?

    Sans résoudre ce vrai problème, toutes ces pseudos solutions ne sont que des queues de Mickey supplémentaires rajoutées à un manège où on voit clairement qui sont les gamins qui cherchent à l’attraper, le forain qui encaisse l’argent, et les parents qui payent…

    Un peu ridicule quoi.

    Et penser Flattr sans comprendre tout ça, c’est comme être soi même le gamin.

  11. Spone dit :

    Voilà la réponse de Peter Sunde que j’ai interrogé sur la question :

    We are aware of the problem with the « money eating itself » issue. However, it’s really hard to do this another way. Our fees are based on the fact that we are actually paying for the systems etc. But, we are of course not happy about the 10% either. We aim to make this lower when we can actually do this.

    Right now, 10% is the number, because it’s a reasonable number in the beginning and we’d rather lower it than make it higher to be honest. If we put it at 1% and then raised it to 5% our users would be mad! (I would too!)
    At the moment we see that we need many thousands of users to be able to pay for all of our expenses. We have a staff of 5 right now (full time) and we are paying for bandwidth, servers. And the biggest expense is actually legal advice and those sorts of thing that comes with handling money!

    But fear not, we are trying to make everything cheaper. In the end, the goal for Flattr is to make money for people, not to take it. If we take all the money noone would use Flattr and we would not be successful! 🙂

    We read your blog post btw. My french is not that good, but I think I got most of it 🙂 (Saw it on Twitter)

    Regards,
    Peter

  12. Philippe dit :

    @galuel : donc tout système économique basé sur des échanges au travers d’intermédiaire est à bannir, c’est ça ? Les transactions doivent de faire de producteur à consommateur sans intermédiaire.
    D’un coté ça me plait puisque c’est ce que je défend au travers de ma participation au mouvement des AMAP (je suis président de la mienne maintenant). Cependant le fonctionnement de l’AMAP repose sur ces bénévoles qui ne prélève pas de pourcentage sur les transactions. Reste la cotisation à l’assoc qui sert à l’assurance et qui est reversée en partie au Centre social qui nous héberge (pour une somme symbolique il faut dire) et Alliance PEC Rhone-Alpes qui chapeaute es AMAP…
    Dans le cadre du web cela impose une décentralisation totale. Le transport est assuré par ce que je verse à mon FAI pour transporter les octets de mes transactions et j’assume la ressource machine nécessaire à l’exécution de la transaction. Dans le cadre d’un service centralisé je paye (trop cher) le service pour assumer cette charge à ma place. Je suis pas sur que l’analogie du tournevis soit la plus pertinente par rapport à un service sur le web.
    @spone
    Merci de nous avoir transmis cette information

  13. Galuel dit :

    @Philippe

    Non il ne s’agit pas d’un intermédiaire justement ! En quoi la gestion de comptes numériques contenant des chiffres constitue un intermédiaire ? En RIEN !

    Est-ce ça viendrait à l’idée d’une entreprise de verser un % de toutes ses transactions à son comptable ?

    Quand je m’abonne à Internet, je paye pour un service identifié : l’accès. Cai comprend la gestion matérielle d’un réseau d’accès, la gestion d’une adresse IP, et la bonne tenue des protocoles standards de communication ainsi sans doute que le prix de la bande passante. Mais je ne paye pas selon que j’envoie des chiffres 1000 000 ou 888 888 plus ou moins cher selon le chiffre, ni même en rapport avec les données que je manipule !

    Je ne vois pas de problème à ce que mon compte de monnaie ait un coût de gestion de la même façon, d’ailleurs je paye bien pour ma carte bleue un abonnement annuel.

    Mais en quoi ce système que je paye pour gérer mon compte de monnaie aurait quelque droit que ce soit à ponctionner les données que j’échange ?

    Faudrait-il faire payer selon le contenu des octets que j’envoie et reçois sur internet quand bien même quelque soit le contenu, je ne fais transiter que 1000 octets en tout et pour tout en réception ou en transmission ?

    Ce n’est tout simplement pas sérieux, et tout ceci relève d’un fonctionnement d’une époque barbare de l’humanité, qui n’a rien de différent de l’esclavage de l’époque Romaine, si ce n’est un filet de rétention des esclaves plus subtil, plus difficile à percevoir pour un esprit brouillé.

  14. Philippe dit :

    ok alors disons qu’un abonnement annuel fixe et indépendant de ce que je gagne ou perd serait plus honnête pour rémunérer les services de Flattr, si j’ai compris cette fois 🙂
    @Sponge, tu transmets à Peter la proposition ?

  15. Galuel dit :

    @Philippe

    Oui ça me semble effectivement une évidence.

    Cette notion concerne Flattr uniquement évidemment, ça ne règle pas le problème de la création monétaire au sens large.

    Toutefois on comprend bien que du coup selon le succès de la plateforme, et donc la somme d’argent qui circulera dedans de plus en plus importante potentiellement, alors le prix relatif de l’outil pour les utilisateurs tendra vers zéro, se rapprochant d’un véritable crédit mutuel, alors même que le revenu de Flattr pourra lui augmenter.

    Comme quoi le juste milieu existe.

    Evidemment il n’en reste pas moins que l’idée de faire des utilisateurs des associés de la plateforme qui serait transformée en Banque à but non lucratif, permettrait aussi de verser un Dividende Universel à ses utilisateurs comme je l’ai démontré ici :

    Encore que là aussi pour compléter le système il faudra ensuite se poser la question de l’intervention de l’Etat qui tôt ou tard voudra mettre ses mains dans le pot de confiture pour se servir sans demander la permission.

    Comme quoi les gamins courent les rues de nos jours ! 🙂

  16. Philippe S dit :

    Merci pour l’article qui va me permettre d’expliquer a d’autres personnes francophones ce que Flattr veux faire.
    A vrai dire, cela pourrait etre interessant pour toi d’etre la liaison francaise / distributeur en France.

    Nous nous sommes aussi inscrit avec 2 de nos sites:
    un en francais: http:www.comparsante.fr comparateur communautaire de prix de medicaments
    et en Anglais: chercher des alternatives a facebook

    L’inscription a flattr est principalement pour aider a atteindre une masse critique et un tres tres faible espoir que cela nous rapporte quelque chose

  17. Philippe dit :

    @Philippe S : être la liaison francaise / distributeur en France de Flattr ? Pas sur que je sois intéressé d’autant qu’il y a quand même quelques défauts dans ce système notamment au niveau de la taxe qu’il prend sur tous les flux monétaires qui y transitent. Mais effectivement, il y a une problématique de masse critique. Mais y-a-t-il suffisamment de monnaie qui puisse rentrer dans ce système pour permettre son fonctionnement ? Pas sur…

  1. 1 juin 2010

    […] pour 3 « choses » , à savoir actuellement le blog de Korben, l’article de Philippe Scoffoni sur Flattr et le tutoriel d’intégration de Flattr à WordPress de […]